mercredi 3 juin 2015

Chri - Soleil

Soleil, je t’adore comme les sauvages
A plat ventre sur le rivage

Sauvage, je t’adore comme les soleils
À plat rivage sur le ventre.



Ah mon bichon chéri ! Nom de nom, la réjouissance en marche de bousculer, de manipuler l’ordre agencé. De ne jamais prendre un texte tel qu’il est écrit. D’en altérer le sens visible ou d’en effleurer les sens cachés, de sonner le tocsin du confort, de faire naitre cette étincelle dans l’œil et la cervelle, de ne pas toujours souscrire, l’âme fermée à ce qui est lu, d’avoir cette superbe vaguement italienne qui fait de là-bas un proche d’ici, d’un fragment le voisin du tout. Tu vois, du genre qui fait rimer bottine et cavatine...

C’est sans doute cela, ami, être amant des mots.

7 commentaires:

  1. Pari gagné: bottine et cavatine se sont trouvé des affinités inattendues et ton texte est originalement réjouissant!

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  2. C'est beau comme un soleil sur un ventre ....

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  3. Entre les mots il m'a semblé entendre Flaubert conseiller son ami Maupassant...
    Mention très bien !

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  4. @ Lorraine Bottine et cavatine c'est Rimbaud... On n'est pas sérieux quand on a dix sept ans...

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  5. Amant des mots! Quelle belle idée de bousculer le thème de cette manière... ça me botte :)

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  6. Les parfums, les couleurs et les sons se répondent, dans ces mots

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