lundi 9 mai 2016

Laura Vanel-Coytte - Un étrange parfum

Un étrange parfum flottait dans les couloirs :
Je relisais les « Fleurs du mal » de Baudelaire
Entre la « charogne » et « Harmonie du soir. »
J’attendais l’heure de mon oral en humant l’air.

L’air de rien, j’étais « El Desdichado » de Nerval
Et j’étais persuadé qu’après mon passage
Je serais « Le dormeur du val » de Rimbaud :
Malgré mon travail, je croyais au ratage.

Un étrange parfum flottait dans les couloirs
Je fus appelée au peloton d'exécution
Mais le tirage me conduis vers le reposoir
De Baudelaire et ses parfums de religion.

Religion de la poésie auquel j'adhère :
Spleen ou idéal , peu m'importe ;
Je lui voue mon âme « Tout entière »
Comme Nerval, l'ivoire m'attire vers sa porte.

9 commentaires:

  1. Baudelaire...tu ne peux me réjouir davantage... ;-)
    Je l'adore,avec Apo et Rimbaud.
    Et deux ou trois autres de la bande...
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Belle hommage aux poètes en odeur de sainteté

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  3. Je me suis arrêté bien avant le bac et je ne connais donc pas toutes ces sensations de couloir... Baudelaire, Nerval, Rimbaud, c'était tes copains de classe ?... ;)

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  4. Bel hymne à la poésie, et à nos poètes.

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  5. "Poète, prends ton luth et me donne un baiser..." Ah non c'est Alfred !

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  6. Arpenteur d'étoiles12 mai 2016 à 14:11

    Baudelaire, Nerval, Rimbaud ... les poètes que j'aime et qui m'enchantent sans cesse, tout comme les romantiques et ceux plus anciens encore ... et la poésie décrit la réalité de la vie avec tellement d'élégance, d'imaginaire et de génie ...

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  7. Un parfum de poésie pour illustrer la consigne en citant habilement les plus grands.

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  8. Un ivoirin cristallin émane de cette brillante Revisitation de tes maîtres à rimer, chère Laura. Bien joué ! ;)

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  9. Un poème qui nous fait voyager dans les couloirs étranges des sensations et des sentiments...

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