mercredi 25 mai 2016

Lira - Le poète est voleur de feu

Voleur de feu

Voyageur égaré en lisière des mots,
Ombre de l'autre nuit oubliée des couleurs,
La parole visqueuse de pauvreté sans feu
Enfouit ton alphabet dans de vaines vertus.
Un jour de cécité est cruelle douceur,
Ronge l'âme inconnue et jette la pensée
Dans le gouffre hideux où se noient les idées.
Entre dans l'incréé des bâtisses murées,
Force les horizons de crépuscules borgnes,
Empourpre les voyelles aux lèvres des voyants
Un feu de brève nuit veille déjà ses cendres.

7 commentaires:

  1. Joli acrostiche, Lira !
    Des thèmes très baudelairiens dans ce poème ...
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. j'aime beaucoup et tout particulièrement les 4 derniers vers

    toujours contente de te lire ici Lira :)

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  3. Oui un acrostiche impressionnant ! Bravo Lira ! - « empourpre les voyelles aux lèvres des voyants » - impressionnant !

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  4. Tout l'art de l'acrostiche pour traduire le feu du poète! Bravo!

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  5. Tout à fait excellent - et plus qu'à mon goût, j'y vois du Paul Valéry, mon poète préféré en ce moment.
    En acrostiche de plus, bravo.

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  6. Arpenteur d'étoiles29 mai 2016 à 11:30

    merveilleux acrostiche et les trois derniers vers m'ont emporté vers l'ailleurs
    et heureux de te relire chez nous, Lira !

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  7. Merci à vous de votre lecture et de vos commentaires "flamboyants".

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