mercredi 5 octobre 2016

Kakushi Ken - En un soir chaud d'automne

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne
Je déciderai de partir enfin
Il n’y aura aucune récrimination, aucune fausse note
Ce sera l’apaisement, la fin

La fin de cette errance d’homme
De ces jours sans lendemain
La fin de ces pleurs monologues
Ce sera l’apaisement, enfin

Quand, les deux yeux fermés, en un soir d’automne
Je m’éteindrai sur le chemin
Il n’y aura plus que le souffle du vent d’automne
Pour me murmurer le refrain

De cette chanson monotone
Chanson sans lendemain
Berçant mon âme épuisée d’homme
Et ce fantasme, de vie, vain ...

12 commentaires:

  1. À te lire une vraie tristesse l'étreinte. C'est fort

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    1. Merci,
      La phrase de départ m'a inspirée... Ma main a fait le reste...

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  2. Arpenteur d'étoiles7 octobre 2016 à 18:36

    c'est vrai que ton texte est triste et poignant, mais la poésie est là et emporte tout ...

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    1. Oui la poésie emporte tout, tout est là...
      :-)

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  3. zoz .. ( 'GFécriture )7 octobre 2016 à 19:09

    Vous avez donné une dimension profonde à ce vers de Beaudelaire, merci de l'avoir écrit pour nous.

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    1. Je vais vous paraitre étrange mais je ne me souviens pas de Beaudelaire... J'ai effacé son passage dans ma mémoire... Je ne pense pas donner une profondeur à de tels maitres... J'ai laissé les mots entrer et mes mains ont fait le reste...
      Merci de vos encouragements.

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  4. zoz .. ( 'GFécriture )7 octobre 2016 à 19:13

    Excusez mon BEAUdelaire, quelle erreur, désolée !

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  5. humain tout simplement
    cela me touche profondément

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    1. Sourire... L'écrit n'est pas l'auteur... Je ne suis pas humain... Je jongle avec les mots, étonné moi-même que cela marche...
      ;-)

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  6. Oui, il y a de tels moments, Kakou shiken, où s'étendre à jamais sur le chemin serait la plus miséricordieuse des finales. L'automne possède cette faveur particulière. Et pourtant , le lendemain nous trouve prêt à vivre, un jour de plus, et encore un jour et encore...

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  7. triste et beau comme dans un vers de Baudelaire

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  8. Euh, monsieur... ? Monsieur ?
    Je crois que vous avez un pneu crevé à l'arrière. Non ? Ah, bah, c'est moi, alors.
    Hein ? Du... ? Spleen ? Connais pas. On trouve ça où ?
    Hin hin

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