mardi 4 octobre 2016

Lorraine - En un soir chaud d'automne


Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne
De qui rêviez-vous donc ? Le sofa soutenait votre tête bien faite
Vous étiez comme un ange et souriiez, jeune homme
A  qui, a quelle femme, à quelle aimable fête ?
   
Vous ne le direz pas. Le tableau pour toujours
Sa tait sous vos yeux clos. Je serai la passante
En ce Musée discret,  qui m’arrêta un jour
Devant ce sommeil tendre et  inventa l’absente

Celle à qui vous rêvez depuis plus de cent ans
Un repos immortel évite la souffrance
Elle n’est plus qu’une ombre et s’efface le temps

Du sommeil bienheureux et l’écho d’une danse

15 commentaires:

  1. Qui est donc cet ange souriant qu'on ne peut oublier ?

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  2. Je ne sais pas, il m'est resté dans la mémoire après une visite d'un Musée brabançon il y a tant et tant d'années! Et pourtant, je ne l'ai jamais oublié.

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  3. On s'arrête volontiers avec toi pour contempler ce beau portrait

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  4. On est avec toi devant cette oeuvre

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  5. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas... J’adore votre texte.
    Je le trouve vraiment beau et très touchant.
    Vraiment beau.

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  6. Merci, Minski, que tu aimes mon texte me fait plaisir. C'est comme si je te donnais un peu de mon émerveillement de jadis pour dorer les jours où il fait sombre.

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  7. En lisant on a l'impression de danser une valse, de plus en plus vite

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  8. Arpenteur d'étoiles7 octobre 2016 à 18:33

    j'aime aussi beaucoup ton poème, et cet accord entre une œuvre vivante et une passante subtile et tendre, me plait infiniment !

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    1. Quand le coeur se met à battre, tout est possible, l'Arpenteur!


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  9. tout léger et un brin mélancolique

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    1. Les doux émois d'octobre engendrent une mélancolie diffuse, chère Tisseuse!

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  10. zoz .. ( 'GFécriture )9 octobre 2016 à 16:33

    Le texte est en lui-même une toile !
    Merci Lorraine

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