mardi 12 décembre 2017

Tisseuse - Allumer

J’ai cru tant de fois allumer
L’envie de vie
J’ai dû tant de fois promettre
De faire sans démettre
Tendue jusqu’à trembler
Au risque de sombrer
Dans des fracas et des cris

Mais sur ce quai de gare
Une nuit noire
Emplie de brouillard
Rappelle des souvenirs
Des scénarios du pire

Juste partir à pied
Ce train n’est pas le mien
Juste partir à pied
Et chercher d’autres mains
J’ai encore dans le cœur des rêves fous
Que je confie au vent
Peut-être qu’il m’entend

Pouvoir léguer le trésor inouï
D’un rire d’enfant
Savoir aimer la senteur infinie
D’un trait d’encens
Incarner enfin l’envie
Des jours doux
Jusqu’à la nuit des temps

21 commentaires:

  1. Haaaaaa, un petit rayon de soleil à la fin de ton aventure; j'ai failli bronzer... :)

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    1. attention aux coups de soleil, Pascal :)

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  2. Tant qu'on a des pieds, l'espoir est permis...

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    1. et tu connais pourtant le célèbre refrain :
      "un kilomètre à pied, ça use, ça use
      un kilomètre à pied, ça use les souliers"
      :))

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    2. Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde point mais ne dit on pas aussi que lorsqu' on a pas de cerveau on a des jambes ?;o)

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  3. Madame Tisseuse, dans un coin du RER de la gare du nord de Paris je t' ai laisser un petit message sur le mur à côté d' une porte toujours fermée-ouverte. Rentre ... tu verras bien.
    https://youtu.be/bpMudPLh21M

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  4. Il est parti, il s'est assis dans ce train, celui dont on ne revient pas... Salut l'artiste.

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  5. Ce très beau poème rimbaldien qui nous chante les bonheurs de la marche prend encore plus de saveur quand on sait les derniers déboires de la SNCF (ou quand on voit ce qui est arrivé à "l'Homme du train" !) ;-)

    https://www.youtube.com/watch?v=NPq_nrG1SPo

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    1. merci Joe pour tes appréciations élogieuses sur mon texte :)

      et merci pour la vidéo, cet extrait que je ne connaissais pas est magnifique, par sa lumière, son mystère, et ces deux êtres qui s'en sont allés il y a peu...un peu comme s'ils étaient entrain de deviser dans l'au-delà

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  6. Le vent est dépositaire de tant et tant de rêves murmurés du bout du cœur...

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    1. il est vrai que c'est un bon écoutant :)

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  7. Un poème délicat que l'on lit avec émotion. J'aime beaucoup : "Pouvoir léguer le trésor inouï d'un rire d'enfant". Je plussoie Tisseuse : les rires des enfants sont précieux.

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    1. merci de ta lecture, sensible
      les rires sont probablement les trésors les plus précieux au monde :)

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  8. Très délicat et plein des montagnes et des vallées qui font la vie, jamais lisse, toujours tumultueuse, mais tellement belle !
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. un proverbe africain nous dit : "Avancer c'est mourir; reculer c'est mourir; donc mieux vaut avancer et mourir."

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  9. Très joli poème. Il faut savoir les suivre, ces rêves (pas si) fous :-)

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    1. il est nécessaire de les suivre, et de les mettre en vie

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