lundi 19 mars 2018

Laura Vanel-Coytte - Ça m'a quand même coûté un bras

Ça m’a/nous a quand même coûté un bras

Ça m’a/nous a quand même coûté un bras notre aventure casablancaise
Mais je n’ai pu que pleurer hier pendant le film « Razzia » qui se passe
Là-bas car même si on voit finalement peu la ville, elle me manque :
Monstrueuse et attachante, son agitation et sa chaleur, la peur et la tendresse

Ça m’a/nous a quand même coûté un bras notre aventure casablancaise
A l’aller : des livres perdus en route, des cris, des pleurs de la colère
Là-bas : notre chatte perdue, la dépression de l’exil, la solitude
Mais une certaine liberté mais l’abandon de mon statut européen de femme

Ça m’a/nous a quand même coûté un bras notre aventure casablancaise
Un investissement de presque sept jours sur sept pour cette usine
Qui se construisait : ton enfant, mon enfant, notre victoire, notre défaite
A l’image de Casablanca : intense richesse clinquante et pauvreté criante

Ça m’a/nous a quand même coûté un bras notre aventure casablancaise
La chute, un rétablissement puis la lente descente aux enfers des demandes
D’aide accordées ou refusées mais toujours payées d’humiliation et reproches
Nos affaires bloquées pendant des mois là-bas, l’attente déçue puis la délivrance

Où lire Laura

4 commentaires:

  1. Il paraît chantait l'autre :"que la misère est moins pénible au soleil" C'est un peu comme le choléra la misère, c'est moins pénible quand ce sont les autres qui en sont affligés ! ];-D

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  2. je ne vois pas le rapport...

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  3. un poème délivrance
    des mots : expulsion couchée sur papier

    sur une aventure, une tranche de vie,
    qui n'était pas rien

    avec la délivrance en fin

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  4. ça t'a coûté un bras, mais ça t'a aussi forgé qui tu es aujourd'hui avec deux mains solides qui pianotent sur un clavier pour nous partager toutes tes péripéties, et tous tes pays de vie

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