dimanche 2 septembre 2018

Joe Krapov - La fête bat son plein


LES « PAN SUR LA GUEULE… DE BOIS » BATTENT SON PLEIN ?

Fête Dieu ! Pardon de Sainte-Anne !
Retour de noces ! Moisson faite !
Toutes les occasions sont bonnes
Quand on a battu la campagne
Pour lever le coude en Bretagne !

Les mam’ Goudig gardent les mômes
Quand tous les chemins mènent au rhum,
Au bistrot, au bar, au fest-noz :
Il faut bien soigner sa cirrhose !
Chacun sa foi, son foie, sa fête !

Passé minuit Denez est rond
D’avoir abusé du litron
Entre scottish et laridé,
De chouchen de bière, de cidre
Et de vin rouge mélangés !

Passé minuit Yann est bourré
De fil-en-six et de remords !
De n’avoir pas su s’arrêter
Le voilà sur le bas-côté
A la limite d’Ivre-mort !

Passé minuit Yann-Fanch est plein !
Il a le regard plus livide
Que son verre qu’il a beaucoup plaint
Et larividé et remplinn
Tant il a sifflé de chopines !

Quand la fête a battu son plein
Que le bruit peu à peu s’éteint
Les Mam’ Goudig poussent la brouette
Vers le domicile conjugal
Pour un retour à la normale.


Pour soigner la gueule de bois
Un seul remède en Finistère :
Le rouleau à pâtisserie !
Pan sur la tête du fêtard !
Les Mam’ Goudig battent leur plein !

Et pour une fois, crénom de nom,
- Ma tête dût-elle rouler dans le son -
Pas besoin de tergiverser
Sur la nécessité ou non
D’une possible correction !

6 commentaires:

  1. tu as contribué à un grand fou rire en ce dimanche matin, car il n'est pas difficile d'imaginer Mam Goudig battre Son "plein", son pochtron de mari :)
    et puis, comme on le sait bien dans nos chères contrées : Fest-noz rime avec calvados !

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  2. Sur l'air du tra la lala... Comm' tu y r'vas tra lala ! Et d'un coup, on danse avec toi et ris et raz !

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  3. Y'a pas à dire, les traditions ont du bon :)

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  4. Des pleins sans déliés qui se ramassent à la queue de pelle...

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  5. Bravo Joe : quelle rigolade !
    Je ne sais pas si en Bretagne les fêtes se terminent toutes dans l'ivresse - mais il y a toutes sortes d'ivresse - ici, on dirait bien qu'on roule moins dans les fossés comme dans ma jeunesse. On devient prudent. Et pour cause...La peur du rouleau à pâtisserie ? La peur des bleus ? Va savoir...

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