lundi 28 août 2017

Vegas sur sarthe - Ça paraissait pourtant simple

Pourquoi faire simple...

Ça paraissait pourtant simple, il suffisait de passer chercher la clé de l'appart de notre voisin de palier – celle avec un porteclé en forme de Venus de Milo mais avec les bras – chez la nièce de la concierge puisque cette dernière s'autorise à prendre des vacances à la Baule ou plus précisément à Pornichet ce qui ne change rien pour la Venus avec les bras , de passer par le balcon du voisin pour atteindre la chambre de bonne des Couillard – pas les vieux Couillard qui sont maintenant en maison de retraite mais les plus jeunes, enfin les moins vieux – pour récupérer leur clé de boîte aux lettres – celle avec un porteclé en forme de victoire de Samothrace mais sans les ailes – et qui ouvre aussi le local technique à l'entresol de l'immeuble, là où j'ai inscrit à la craie, à l'envers et en chiffres romains (sauf les lettres) le code du digicode de l'endroit où on peut aller dormir cette nuit en attendant que se libère le duplex du beau-frère des Neymar – pas le footballeur mais Jean Neymar le droguiste de la rue des Martyrs – sauf que le matelas pneumatique a été fauché par un squatteur indélicat et qu'il faut récupérer au passage celui de la chambre de bonne des Couillard et prévoir des rustines parce qu'il aurait parait-il une fuite – pas le vieux Couillard mais le matelas, quoi que – et surtout prévenir l'étudiant qui loue la chambre de bonne afin qu'il ne cherche pas ledit matelas pneumatique et qu'il peut à la rigueur puisqu'on est samedi aller dormir chez la nana du sixième qui en a dépanné plus d'un – pas un matelas pneumatique mais un étudiant – bien qu'elle sache aussi coller les rustines puisqu'elle bosse chez Neymar – pas le footballeur malheureusement mais Jean Neymar le droguiste de la rue des Martyrs dont j'ai déjà parlé pour que les choses soient claires – et qu'elle ne bosse pas le samedi ce qui tombe au poil!

Ça paraissait pourtant simple mais au lieu de ça, Madame se permet d'aller agresser le neveu de la concierge au prétexte qu'il ne comprend rien à cette histoire de clé, de rustines et de footballeur au point de devoir l'accompagner au CHU à l'autre bout de la ville pour quelques maigres points de suture et revient bredouille en osant prétendre qu'on n'est pas samedi?
On n'est peut-être pas samedi... et alors ?

13 commentaires:

  1. ah ah !!!
    tu aurais dû me dire, et je t'aurais ramené la clé, comme je suis passée par La Baule et même par Pornichet plusieurs fois les jours derniers
    même samedi d'ailleurs :)

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  2. En effet, pourquoi faire simple ! Euh ... Je peux respirer, maintenant ? 😅

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  3. bon et bien c'est simple moi je vais me coucher avec un doliprane ! c'était si simpel en fait !
    Vegas tu es trop compliqué
    avec le sourire

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  4. Ce Doliprane a de la chance mais un drôle de nom :)

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  5. C'est quand elle a vu passer des gaspards en maillot de mataf, qu'elle a jeté son litron de 13° de déménageur en gueulant : "plus jamais ça" !
    Ton histoire est très claire, la suite c'est pour quand ? J'en n'ai pas marre !

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    1. Tu es bien le premier à me dire ça, Andiamo... tu ne serais pas un peu compliqué comme mec ? :))

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  6. Tu t'es bien reposé Vegas, cet été ? Parce que là...C'est d'un compliqué ! :-)

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    1. Je pensais... mais je vais peut-être repartir en vacances, si Madame retrouve les clés des valises :)

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  7. Et sinon, tes apnées du sommeil, ça va comment ? :)))

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  8. Moi j'ai bien rigolé, surtout avec la Vénus de Milo avec bras et la victoire sans ailes. J'ai vu "les Femmes du 6ème étage", et un peu Joséphine Ange gardien (elle est gardienne dans une de ses histoires). Bon, passons, je me demande s'il y a un point quelque part dans le texte ou si c'est tout du continu comme ça, alors là, Proust est carrément enfoncé ! (Mais nettement moins rigolo).

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