" Bonjour mon amour. As-tu bien dormi ? Auras-tu rêvé ?
- Il me semble que oui car tu dormais à mes côtés.
- J'ai fais ce rêve aussi. Ouvre les yeux. Regarde moi.
- Je n'ose pas. Et si tu n'étais pas là ?
- Je pose ma tête sur ton cœur.
- Et si ce n'était pas toi ?
- Pose ta main là. N'aie pas peur.
- Je ne comprends rien. Tu as changé.
- Ouvre les yeux.
- Bonjour mon amour. As-tu changé ?
- Certainement, j'ai dormi à tes côtés.
- Mais là, sous ma main, c'est autre chose.
- Sans doute. Rien d'important. Sur ce qui compte je me repose.
- Je croyais te connaître et je ne sais plus.
- Cette nuit l'on s'est connus. T'en souviens-tu ?
- Cette nuit je l'avais rêvée tant de fois.
- Tout comme moi. Etait-ce bien ?
- Tellement fort que ce matin j'en tremble encore. Sens-tu ma main ?
- J'écoute ton coeur.
- Il bat très vite.
- Je n'entends rien car j'ai trop peur.
- Il ne faut pas. Il joue la musique du bonheur. C'est pour ça qu'il s'agite.
- Alors ?
- Dormons ensemble.
- Et si demain je change encore ?
- Je changerai avec toi il me semble. "
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samedi 23 juin 2018
jeudi 21 juin 2018
Lilousoleil - J'ai changé de sexe
Oh mais vous vous souvenez sûrement, le banc celui, qui dans des moments d’euphorie, monologuait, nous racontait son bonheur de voir les papis-mamies se reposer, les enfants prendre leur goûter à l’ombre du grand platane d’à coté, d’entendre chanter les oiseaux, celui-ci dans des moments chagrin, pleurnichait sur le calibre des fessiers des passants avides de repos ou sur les fientes des pigeons. Et bien me voilà endormi. Je me suis allongé sur les lattes de bois usées pour une petite sieste ; il faut dire que mes journées sont bien remplies à ne rien faire ; tandis qu’une partie de boules lyonnaises se jouait à « je la tire ou je la pointe » au milieu de petits cris ou de grand coup de gueule ! ZZZZ……..
Moi Balthazar je ne fais rien au hasard ! Mes cheveux auburn châtain doré ont miraculeusement poussé jusqu’au bas de mes reins dont la chute est vertigineuse, style Mireille Darc. D’ailleurs je porte la même robe noire, fourreau satiné aussi décolleté derrière que devant, où ma poitrine généreuse soutient bien ce qu’elle avance ; juste une petite médaille en or habille cette gorge. Médaille que je reconnais aussitôt. Ma marraine me l’a offerte pour mes quatre ans, pour un ange m’avait-elle dit en me pétant la miaille sur les deux joues. Au fait, un ange n’a pas de sexe ? Alors pourquoi je me retrouve en jeune femme ? Qu’ai-je fait pour mériter cela ? Joséphine m’aurait-elle fait boire un philtre, une potion à l’insu de mon plein gré ? Quel apéro m’a-t-elle servi à la place de mon Kiravi la grappe joyeuse ? Les cheveux, je veux bien, je pourrais toujours les couper, la petite coiffeuse Jenny est mignonne, la poitrine, un fantasme mais mais … Ah Boudillou ! auraient-elles disparues ?
Je suis dans le cirage, un nuage blanc qui se déchire quand un moustachu hurle à coté de moi et vient récupérer sa boule… Histoire de ouf ! tout est en ordre.
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Lilousoleil
lundi 18 juin 2018
Vegas sur sarthe - J'ai changé de sexe
Accouche !
Je me suis surprise à trouver grotesque cette feuille de vigne qu'il arborait avec ostentation et tellement déplacée par rapport aux loup-bouquetins qui lui faisaient tordre les chevilles à chaque pas..
Je m'étais réfugiée derrière le seul banc qui meublait l'Eden Park, pas encore habituée à cette nouvelle tenue d'Eve dénuée de tout accessoire.
Ah IL ne s'était pas foulé pour mon déguisement, celui qui faisait la pluie et le beau temps au dessus de nos têtes et si je n'avais pas subitement développé une toison aussi incongrue que providentielle, je me serais vraiment crue à poils !
Comme je cherchais de quoi bricoler un coeur croisé de latex pour mes nouveaux roberts je saisis une grosse branche souple et tortueuse qui s'avéra être un serpent. Une fois les présentations expédiées j'aidai mon nouveau pote Satan à chiper quelques figues dans l'arbre de la Connaissance et on en croqua tous les trois, Satan, ma pomme c'est à dire Adam et la tarlouze à la feuille de vigne.
Là-haut, IL avait fini de se marrer et sa sentence tomba comme un coup de tonnerre : Le travelo allait devoir travailler à la sueur de son front et moi j'allais devoir enfanter dans la douleur !
Enfanter ? Nom de Dieu, IL avait dit quoi, là ? J 'entravais que dalle à son histoire.
La tarlouze était mort de rire; il s'est mis à chanter un truc zarbi... ça faisait :
"Eve lève-toi tes enfants ont grandi
En donnant la vie je serai comme toi"
Je commençais à comprendre. J'allais vomir... non, pas déjà. J'imaginais que les vomissements viendraient plus tard, et les vergetures aussi.
Je levai la tête, il fallait qu'IL m'explique, qu'IL arrête cette mascarade, qu'IL me rende ma virilité.
J'ai crié bien fort : "Je suis d'accord pour la conception mais pas pour toutes ces conneries !"
IL restait muet.
J'ai encore crié : "Explique-toi... Accouche !"
La voix céleste a répondu en écho : "Toi même"
J'ai repris mes esprits sur mon banc, le seul banc qui meublait l'Eden Park; deux pigeons idiots forniquaient contre ma hanche.
Je les ai chassés d'un revers de main; j'avais retrouvé ma force, mes muscles, la sueur sur mon front.
L'un des pigeons idiots s'est excusé bêtement : "C'est LUI qui nous a dit... Croissez et multipliez-vous"
Multipliez-vous. J'ai eu un sourire narquois. J'avais du pain sur la planche.
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Vegas sur sarthe
Maryline18 - J'ai changé de sexe
Donne-moi ta tête et prends la mienne...
Elle s'était endormie pour ne plus penser, pour rêver d'un ailleurs...De grandes idées tourbillonnaient sans cesse dans sa tête, des projets qui ne verraient jamais le jour... Elle avait gardé de l'enfance cette tête de "linotte", théâtre de ses projections de vies romanesques. Elle échappait ainsi à des réalités brutales dont il lui fallait s"extraire à tout prix. Se transformer en linotte, justement, lui aurait bien fait plaisir...Virevolter de branche-en-branche, avec pour seule occupation, chanter et se nourrir !
Elle s'était endormie pour ne plus penser, pour rêver d'un ailleurs...De grandes idées tourbillonnaient sans cesse dans sa tête, des projets qui ne verraient jamais le jour... Elle avait gardé de l'enfance cette tête de "linotte", théâtre de ses projections de vies romanesques. Elle échappait ainsi à des réalités brutales dont il lui fallait s"extraire à tout prix. Se transformer en linotte, justement, lui aurait bien fait plaisir...Virevolter de branche-en-branche, avec pour seule occupation, chanter et se nourrir !
... Depuis combien de temps dort-elle sur ce banc en rondins ? Le ciel s'est obscurci, un léger vent agite la cime des arbres, quelques gouttes de pluie lui font ouvrir les yeux. Elle s'assoit. Le jour a baissé mais cela ne l'inquiète pas. C'est surprenant, remarque t-elle, elle qui a depuis toujours eu peur du noir...Quelque chose a changé... Elle saisit son gilet qui lui a servi d'oreiller et l'enfile.
Elle se trouve seule dans une forêt à la tombée de la nuit et ne panique pas, c'est sûr, quelque chose ne tourne pas rond. A la lueur de la lune, elle retrouve le chemin de la maison.
Robert l'accueille contrarié. Une nuée de reproches tournent autour d'elle sans l'atteindre.
- "J'suis crevée, qu'est-ce qu'on mange ? j'ai faim !"Ses propres paroles lui parviennent avec étonnement.
Robert la regarde, les yeux ronds, et bégaye :
-"Ben, ben, ch'sais, ch'sais pas moi !? j'vais voir dans l'frigo !"
Robert la regarde, les yeux ronds, et bégaye :
-"Ben, ben, ch'sais, ch'sais pas moi !? j'vais voir dans l'frigo !"
Pendant qu'il s'affaire à préparer une omelette, elle saisit la télécommande et choisit le programme pour la soirée. Elle jette un regard sur la fenêtre du salon. Elle ne remarque pas les traces qu'a laissé la pluie sur la vitre, la grisaille du rideau qu'elle n'a pas eu le courage de décrocher et de laver, non, elle se dit juste qu'il fait bon être chez soi à attendre de se mettre à table. Il lui semble avoir ce soir, une belle assurance toute neuve tombée du ciel, agrémentée d'un détachement pour certaines choses qui, manifestement, avaient pris trop de place.
"En résumé, je suis rentrée très tard sans en avertir Robert et sans m'en excuser, je ne me sens pas le devoir de préparer le repas et je choisis le programme télé d'un air tellement occupé qu'il me "fiche la paix"! C'est sûr, Belle maman penserait que je me conduis comme une mauvaise épouse, se dit-elle, mais ça m'est complètement égal !" Un éclat de rire lui échappe...
- "Pourquoi tu ris Chérie ?"
- "Ah ! non, c'est rien ! C'est Macron, non mais regarde-le..."
- "J'entends rien d'ici ! Oh...et arrête un peu avec ta politique ! Tu me saoules !
..."Ça-y-est, j'ai trouvé, nos comportements se sont inversés ! super ! je sens que je vais bien m'amuser !", se dit-elle... Après le repas, j' irai prendre ma douche sans me préoccuper de la vaisselle, et je ne reboucherai pas le dentifrice, juste pour le faire râler ! "
En juste un p'tit somme dans la forêt, cinquante ans de "conditionnement" se sont envolés. Désormais, elle en est bien décidée, elle écoutera ses envies, des plus futiles aux plus sérieuses...Elle s'enfilera une bière au goulot si elle en a l'envie, pètera sans s'excuser, décidera des grandes décisions et qu'on ne l'ennuie plus avec le ménage et la cuisine, la lessive, les courses...Elle jouera à un tas de trucs pour tuer le temps, invitera ses "potes" à boire un verre et sortira des blagues sur les hommes ! Dans la rue, elle se retournera sur les beaux "mecs", habitée d'une toute nouvelle virilité féminine !
"Je ne suis pas prête à retourner en forêt, en tous cas, pas pour y faire un somme !" Elle se parle à elle-même pendant que Robert regarde un feuilleton niais, sans protester !"
"Elle est pas belle la vie !?"
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Maryline18
samedi 16 juin 2018
Marité - J'ai changé de sexe
Fantasme du transgenre.
Moi, changer de sexe ? Même pas en rêve. Gamine, alors que je n'étais entourée que de garçons : trois frères déjà et des voisins avec une zézette, je n'ai jamais éprouvé le besoin de leur ressembler. Dieu sait pourtant qu'ils essayaient par tous les moyens de me prouver leur supériorité de mâles. C'est inné je pense : ceux qui en ont se croient investis de privilèges dûs à leur sexe. Il faut dire aussi qu'il y a plus d'un demi siècle et avant et même encore parfois aujourd'hui (hélas !) tout dans leur éducation tendait à les valoriser.
Les privilèges, cependant, c'était moi qui en bénéficiais, mine de rien. Je ne comprenais pas tout à fait sans doute le pourquoi du comment mais je savais fort bien tirer avantage de ma situation de fille. Frères ou voisins, tous voulaient me protéger et si l'un d'entre eux désirait m'exclure de leurs jeux parce que justement j'étais une fille, les autres, mes frangins surtout, se récriaient en disant qu'on n' allait pas me laisser seule. Je prenais grand soin de m'intégrer et de ne pas me comporter en maillon qui aurait pu paraître faible.
Les poupées, je n'en avais pas ou peut être une ou deux mais elles ne m'intéressaient pas beaucoup. Non parce que je préférais les jeux des garçons mais prouver que j'étais aussi capable qu'eux de grimper dans les arbres, dénicher les nids, courir aussi vite, même en jupe, étaient des défis que je m'imposais et en cas de victoire, j'exultais. Je n'étais pas, non plus la dernière pour faire des bêtises.
Il y avait bien d'autres avantages à être une fille. J'échappais aux gros travaux de la ferme auxquels, bien entendu je participais quand cela me faisait envie et pour ne pas être en reste. A moi aussi la prérogative de porter des vêtements toujours neufs et non de me resservir de ceux du plus âgé de la fratrie.
Pour être honnête, il y a une période de ma vie où, parfois, j'ai enragé de ne pouvoir me comporter comme un garçon. Il n'était pas facile d'être une fille avant mai 68. Vivant célibataire encore en région parisienne, sortir seule et rentrer dans la nuit., ne me venait même pas à l'idée. Il était impensable d'aborder un garçon parce qu'il plaisait et encore moins d'accepter tout de go de le suivre chez lui. Ou alors, il fallait faire preuve d'une totale liberté, chose inconcevable pour moi.
Ce sont les seuls moments où j'aurais pu rêver de changer de sexe tant j'étais bridée par la bienséance. C'est bien peu. J'ai adoré être une femme portant ses fils et les mettant au monde. Les hommes ne peuvent pas connaître ce lien puissant qui nous relie à nos enfants. J'ai adoré être une femme pour ce que la femme représente et pour rien au monde je ne voudrais changer
Ceci dit, j'aime les hommes et en ce qui me concerne - je précise - tout est bien . Le 17 juin 2018 à minuit, je serai encore, je l'espère, ce que je suis aujourd'hui !
mercredi 13 juin 2018
Mister K - J'ai changé de sexe
Nuageusement je me réveille
Je suis apparemment
tombé du banc
Où je m’étais assoupli
Je me sens
Un peu comme près d’un lac
Où je m’étais endormie
Je ne me sens plus le gaillard d’avant
Pourquoi comment ?
Derrière le rideau de brume
De mon esprit
Que se passe-t-il, inpettotisé-je en voix off sans redouter le pléonasme
Le banc était empoisonné ?
Non !
Réfléchissons c’est pas du luxe
Sourcils circonflexes
Tâtonnement et exploration
Alors non,
ce n’est pas un costume couleur chair
avec une fermeture éclair
je change de cape
C’est plus complexe
Et je me sens perplexe
Mon habitus décroche, s’étire, latex
Je ne vais plus pouvoir
Décocher des flèches avec mon arc réflexe
Je balbutie mon sexe
Je ne sais plus mon texte
Et pourtant j’me frotte le cortex
Au silex
J’y comprends rien, c’est pas de l’intox
C’est un paradoxe hétérodoxe
Et
…
- Quoi ? Allez voir le bon dieu
Non, ne vous adressez pas à mes seins
J’apprends tout juste le convexe
au niveau thorax
et je vous passe les annexes
l’estomac dans les talons aiguille
Je vais pas savoir faire, j’demand’rai à mon ex
Aïe voilà qu’il faut que j’ajuste ma syntaxe
Fini le prolixe
Principe d’incertitude, où sont les axes ?
Y a plus de repères, de points fixes
Ça a changé au niveau de l’entraxe
J’me sens fragile comme du saxe
Depuis que j’ai changé de sexe
Soucieux, à l’index
Panique, vortex
Merde j’y pense mon entretien d’embauche
Dégât connexe
La parallaxe me malaxe
Potentiellement discriminée
Inégalisée out of the box
Homme sweet homme ?
Fini le phénix !
On me joue un sale remix
Au secours le 15
Qui a un kleenex ?
Me réveiller
Oui, ah… ça va mieux
Mais…
Tiens je dors toujours,
Et même je dors encore
Ai-je pris mes réalités pour des désirs
Rêver son rêve
En tenue d’Eve
Loht - J'ai changé de sexe
Kit
Le Général W. avait les mains moites d’excitation contrariée
tandis qu’il triturait la molle chose gisant au creux de son entrejambe. Avec
frénésie. La voix d’Esmeralda lui parvint depuis la chambre. Elle répétait pour
la troisième fois les paroles de consolation tentant d’excuser la panne par le
fait que l’évènement était commun. Surtout dans le chêne de l’âge. Morbleu,
quel général ayant placé sa vie sous la mâle étoile de l’infaillibilité saurait
le tolérer ? Et que dirait Papa, tout pareillement glorieux et
galonné ? Et que dirait grand-père, fleur des matamores sous képi ?
Le Général W. essaya de se concentrer sur les lignes du
manuel. Il répéta pour la troisième fois l’opération consistant à tourner dans
le sens des flèches la petite languette afin que celle-ci se glisse sous le
repli de latex et… Sacrebleu ! Plus facile d’envoyer au front une poignée
de bidasse. Il entendit Esmeralda repousser le drap de sur sa peau nacrée et
accueillante. Les troupes en repli ! Mais lui, son envie ne l’avait pas
quitté de posséder cette femme. Quelle magnifique proie ! Mais elle
s’apprête à s’évanouir dans la nuit d’encre et de silence.
Le Général W., contre mauvaise fortune et sous l’imminence
de la fuite d’Elle, se décide à faire son entrée dans l’arène aux corps. Après
tout, peut-être ne s’apercevrait-elle de nulle anomalie ?
Mais elle s’en aperçut et couronna le moment d’un formidable
cri d’épouvante. Habillage sommaire, cris, à nouveau cris. Et cris à la fuite
dans l’ombre de la rue.
***
Considérant le sexe vissé à l’envers - bourses en haut - sur
son pubis et à la base duquel émergeait la petite languette métallique, Le
Général W. songea, mais bien trop tard qu’il aurait du au fil des années avoir
l’humilité de s’entraîner à changer de sexe plutôt que de penser que telle
panne n’arrive qu’aux individus de basse conception ou hors d’âge.
Puis, le robot galonné W. brancha le câble sur sa hanche et
se mit en charge pour la nuit.
Laura Vanel Coytte - J'ai changé de sexe
"L'hermaphrodite"
Les mots dansaient devant mes yeux : « Je sais tout »
Je jetais un regard vers Elle mais Elle ne s’était pas réveillée. Elle dormait si profondément avec ses somnifères.
L’écran de mon portable était toujours allumé et la menace se faisait plus réelle. Pas besoin de chercher ce que signifiait ce « tout. »
Ce secret, mon secret, le nôtre, celui qui L’avait attiré, Elle, vers moi.
Elle, si grande, si belle, si sûre de sa séduction quand Elle avait débarqué chez moi avec ma meilleure amie. Elle savait déjà « Tout. »
Et j’étais tombée dans son escarcelle comme Elle l’avait prévu. Et Elle m’avait aimée de « Tout » son être comme elle sait si bien le faire. Et je l’ai demandé en mariage dès le lendemain. Elle a mis ma bague à son doigt en me disant oui fougueusement à « Tout. »
Elle a voulu sortir tout de suite avec sa nouvelle bague. Ce n’était pas la première fois qu’on l’a demandait en mariage mais elle a toujours rendu la bague.
Dans un bistrot sombre, enfumé et rempli de beaucoup d’yeux qui nous déshabillaient, « Tout » a recommencé mais avec Elle à mes côtés. Elle m’a défendu car elle défend toujours celui qu’Elle aime, elle les a insultés.
Quand nous sommes rentrés, Elle a voulu que je lui montre ce « Tout » qui avait attiré les regards mais je n’ai pas pu ; j’ai seulement démailloté comme chaque soir le bandeau qui sert les seins que je cache pour paraître plus « homme. »Mais mon visage trop féminin et trop fin me trahit.
J’ai pris mon traitement hormonal comme d’habitude en attendant l’opération qui m’enlèverait mes attributs féminins et me rendrait « Tout » homme.
Elle m’a caressé. Quand nous disputerions (souvent) par la suite, je lui disais qu’elle aimait en moi le phénomène de foire, ce côté, « ni homme, ni femme. »
Jusqu’à ce matin, je n’ai jamais retiré mon caleçon devant « Elle »mais là, alors que quelqu’un sait « Tout », je vais la réveiller tendrement et lui montrer dans « Toute » ma vérité, moi, Benoît, l’hermaphrodite.
Les mots dansaient devant mes yeux : « Je sais tout »
Je jetais un regard vers Elle mais Elle ne s’était pas réveillée. Elle dormait si profondément avec ses somnifères.
L’écran de mon portable était toujours allumé et la menace se faisait plus réelle. Pas besoin de chercher ce que signifiait ce « tout. »
Ce secret, mon secret, le nôtre, celui qui L’avait attiré, Elle, vers moi.
Elle, si grande, si belle, si sûre de sa séduction quand Elle avait débarqué chez moi avec ma meilleure amie. Elle savait déjà « Tout. »
Et j’étais tombée dans son escarcelle comme Elle l’avait prévu. Et Elle m’avait aimée de « Tout » son être comme elle sait si bien le faire. Et je l’ai demandé en mariage dès le lendemain. Elle a mis ma bague à son doigt en me disant oui fougueusement à « Tout. »
Elle a voulu sortir tout de suite avec sa nouvelle bague. Ce n’était pas la première fois qu’on l’a demandait en mariage mais elle a toujours rendu la bague.
Dans un bistrot sombre, enfumé et rempli de beaucoup d’yeux qui nous déshabillaient, « Tout » a recommencé mais avec Elle à mes côtés. Elle m’a défendu car elle défend toujours celui qu’Elle aime, elle les a insultés.
Quand nous sommes rentrés, Elle a voulu que je lui montre ce « Tout » qui avait attiré les regards mais je n’ai pas pu ; j’ai seulement démailloté comme chaque soir le bandeau qui sert les seins que je cache pour paraître plus « homme. »Mais mon visage trop féminin et trop fin me trahit.
J’ai pris mon traitement hormonal comme d’habitude en attendant l’opération qui m’enlèverait mes attributs féminins et me rendrait « Tout » homme.
Elle m’a caressé. Quand nous disputerions (souvent) par la suite, je lui disais qu’elle aimait en moi le phénomène de foire, ce côté, « ni homme, ni femme. »
Jusqu’à ce matin, je n’ai jamais retiré mon caleçon devant « Elle »mais là, alors que quelqu’un sait « Tout », je vais la réveiller tendrement et lui montrer dans « Toute » ma vérité, moi, Benoît, l’hermaphrodite.
Publié dans mon livre "Paysages de Cannelle"
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J'ai changé de sexe,
Laura Vanel-Coytte
Célestine - J'ai changé de sexe
Ah…si j’étais un homme…je serais capitaine d’un bateau vert
et blanc…
Mais qu’est-ce que je raconte, moi? Je suis un homme.
Quoi de plus naturel, en somme ? Je suis un homme de
Cromagnon. Sur la terre, en toutes
saisons, je tourne en rond, je tourne en rond…Regardez-moi, avec mon blouson de
cuir noir, avec mon aigle sur le dos, je suis l’homme à la moto, je chevauche
mon tigre, je dompte la hyène. J’ai un piège à filles qui fait crac boum
hue !
Mais où sont les femmes, au fait ? Les femmes qui ont
des rires pleins de larmes ? Un poète m’a dit un jour qu’elles sont
l’avenir de moi. Que celle que je rencontrerais ferait de moi un homme heureux.
Mais un peu que je veux être un homme heureux ! Alors, femmes, j’ai envie
de vous dire, femmes, je vous aime !
Mais voilà… je vous ai trop maltraitées, trompées, méprisées.
Pardon, je ne suis qu’un homme, rien qu’un homme et je vire, et je tourne…
Place des Grands
Hommes. Tiens, pourquoi pas Place des
Grandes Femmes, d’ailleurs ? Allez, regarde, j’ai mis mon habit de fête,
mon cœur en paillettes et mon regard heureux ! Mais tu n’es pas là, et si
je rêve, tant pis. Femme, femme, femme allez, fais nous voir le ciel… fais nous
du soleil…On va s’aimer…
J’arrive à Pigalle. Pigalle la Blanche. Femme que j’aime
c’est ta ta ta ta, femme que j’aime mais ce n’est pas toi…Toi, tu n’es pas là.
Quand les hommes vivront d’amour, j’aurai peut-être une chance ? Tiens ?
Une femme avec une femme…Mais qui arrête les colombes en plein vol, à deux au
ras du sol, hein, je vous le demande ?
Jardin du Luxembourg, encore un jour sans amour, une
étincelle évanouie…
Une femme, dont le regard vous frôle, vous porte sur ses épaules comme elle porte le
monde…Ah tu verras, tu verras, je ferai plus le con ! J’apprendrai ma
leçon sur le bout de tes doigts, ma petite fille en pleurs, mon p’tit loup, reviens !
Ne me quitte pas ! Je t’aime, je t’inventerai des perles de pluie…non ?
Tu ne veux pas ? Alors j’écrirai à l’encre de tes yeux, tu seras mon Elsa,
ma Juliette, ma Cassandre …
Libellés :
Célestine,
J'ai changé de sexe
mardi 12 juin 2018
Mapie - J'ai changé de sexe
Vous parlez d'un coup dur !
Je m'endors princesse au corps de rêve et je me réveille ... homme....
homme? Avec un petit h... La blague…
Cela dit…
En conservant toutes les qualités qui faisaient ce que j'étais... à quelques détails près de mon anatomie qui sommes toutes n'étaient pas si parfaits... En voilà une idée intéressante…
De « casse couilles », je deviens « casse cou »…
De trop sensible frôlant la sensiblerie maladive, je deviendrais « hyper sensible un rien touchant » pour un mâle qui se veut dominant…
De rêveuse un peu trop "perchée" pour se voir confier de trop gros dossiers, je deviendrais « créatif et force de propositions décalées , juste ce qu'il faut pour booster notre société…"
Avouez que cela se profile plutôt bien cette affaire!
Oui.... C'est un dosage parfait... de xy je deviens xxy... une sorte de super mec aux qualités féminines hyper développées…
Bon évidemment, il est probable que l'institut ait du boulot plus qu'il n'en faut, pour élaguer cette enveloppe corporelle qui reste... archaïque mais.. l'idée me plait assez…
Euh... et ce truc là... On peut faire quelque chose? Je veux dire ... Esthétiquement parlant, ce n'est pas...;top...
Oh et puis zut... tant pis... on s'y fera…
Ils s'y font tous!
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