Reflet
Du haut du pont, je regarde le ruisseau et mon reflet.
Mon visage est si différent de celui reflété par mon miroir.
Ce matin, j’avais un autre aspect, avant cette réflexion.
L’eau qui coule sur mes joues trouble cette onde pure.
Elle tombe en un voile amer et reflète mon cœur.
La tristesse m’étreint, et mon âme s’écoule en larmes chaudes et salées.
Une eau qui se mêle à la douceur de l’eau miroitante.
Triste reflet de ma vie.
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dimanche 17 mai 2015
vendredi 15 mai 2015
Jujube - Reflets
Au fil de Loire
Alors adolescente
Sous l’orbe du pont blanc,
C’était à Orléans,
J’ai vu l’eau frissonner de ses moires
En glissant.
Un peu d’or palissant
De l’élan aboli de l’Orient
Se diluait aux remous malléables.
La Loire opalescente
Etale à l’anse du méandre,
Frôlait les aulnes en silence,
Laissait la ville au loin,
Déjà rêvant l’océan
Sous l’aile d’un goéland.
Alors adolescente
Sous l’orbe du pont blanc,
C’était à Orléans,
J’ai vu l’eau frissonner de ses moires
En glissant.
Un peu d’or palissant
De l’élan aboli de l’Orient
Se diluait aux remous malléables.
La Loire opalescente
Etale à l’anse du méandre,
Frôlait les aulnes en silence,
Laissait la ville au loin,
Déjà rêvant l’océan
Sous l’aile d’un goéland.
stouf - Reflets
L'autre côté du miroir
Il y a malice dans ses reflets.
Le tourbillon l'emporte.
S'ouvre une porte
Et l'autre face plait...
Un flot de sensations la baigne
Des iambes, des pieds ;o)
Bercent l'autre destinée,
Un coeur de bonheur reigne.
Et alors...le passé monument
N'est plus.
Le présent non plus
Et que cesse l'espace céans !
Rien...
Ah si !
L'ennui,
Il y a malice dans ses reflets.
Le tourbillon l'emporte.
S'ouvre une porte
Et l'autre face plait...
Un flot de sensations la baigne
Des iambes, des pieds ;o)
Bercent l'autre destinée,
Un coeur de bonheur reigne.
Et alors...le passé monument
N'est plus.
Le présent non plus
Et que cesse l'espace céans !
Rien...
Ah si !
L'ennui,
La fin.
jeudi 14 mai 2015
Mamily - Reflets
Les reflets de mon âme sont limpides
Magnifiés par cette eau fluide
Qui coule douce, douce, douce,
et se repose sous l'arche enchantée.
L'illusion du miroir naturel et insolite,
Les plonge dans l'irréel du réel.
Les reflets de mon âme
Abrités par cette voûte bienfaisante,
Emergent de ce tableau de peintre,
Qui fait se rencontrer la terre et le ciel.
Les reflets de mon âme,
Saisis par l'enchantement du miroir,
Abandonnent l'ombre
Et glissent vers la lumière tranquille.
Les reflets de mon âme,
Se mêlent lentement,
Aux brindilles fragiles,
Aux rameaux élégants,
A la mousse dorée,
A la nature généreuse.
Alors, mon âme a le vertige.
Magnifiés par cette eau fluide
Qui coule douce, douce, douce,
et se repose sous l'arche enchantée.
L'illusion du miroir naturel et insolite,
Les plonge dans l'irréel du réel.
Les reflets de mon âme
Abrités par cette voûte bienfaisante,
Emergent de ce tableau de peintre,
Qui fait se rencontrer la terre et le ciel.
Les reflets de mon âme,
Saisis par l'enchantement du miroir,
Abandonnent l'ombre
Et glissent vers la lumière tranquille.
Les reflets de mon âme,
Se mêlent lentement,
Aux brindilles fragiles,
Aux rameaux élégants,
A la mousse dorée,
A la nature généreuse.
Alors, mon âme a le vertige.
Clémence - Reflets
Je rentre au petit port, avec mon Pointu. Le vent léger
s'est apaisé, la lumière est douce en cette fin de journée.
Le long du quai d'honneur, ils sont presque tous là, avec
leurs couleurs enfantines : des blancs
purs, du jaune claquant, des bleus de toutes nuances, une
pointe de vert ou de grenat, le fier capian dressé d'un rouge écarlate.
Le long du quai d'honneur, les maisons s'appuient les unes
aux autres, persiennes entr'ouvertes, ocres et verts en harmonie.
Un instant, l'image est double et me trouble. Où est la
réalité ? Où est le reflet ?
Une fraction de seconde, un mouvement d'eau.
Tout se plisse, se transforme, se déforme ; une poignée de
pinceaux, de crayons de couleurs et de pastels jetés en mer...
Une fraction de seconde, entre rêve et réalité...
*****************************************************************
*Pointu : barque de pêche de la Méditerranée.
*Capian : extrémité d'étrave
mardi 12 mai 2015
Zoz - Reflets
~ un ciel liquide file sous quelques
pierres
se brouille au détour d'un morceau de bois
quelques herbes s'y mirent au passage
un caillou s'y noie
l'air à peine s'étire
l'été paresse
écho liquide, ciel d'eau ..
zoz..
Sebarjo - Reflets
LE MARCHEUR DU VAL
Un trou de verdure se
reflétait sous l'arche du vieux pont de pierre. Il se lovait entre
ombre et lumière, le soleil jouant, un deux trois, rien ne bouge...
aux clairs-obscurs avec les blancs cailloux de la rivière.
Nulles mousses ne
surgissent entre ses rayons, tout est calme et alangui au fonds du
petit vallon. Tout est si tranquille, tout semble si paisible que
l'on ne se méfie pas de cette eau limpide qui dort. Silencieusement.
On n'entend que les notes mélodieuses d'un léger clapotis et le
chant de quelques grives musiciennes cachées dans les arbres
agrémentant les abords des rives. Malicieusement.
Devant un tel tableau, on
ne résiste pas bien longtemps. L'envie est irrésistible.
On se déchausse, on ôte
ses chaussettes qu'on jette négligemment en tire-bouchon dans
l'herbe verte et fraîche. On remonte en accordéon son pantalon sur
le bas des mollets. On est déjà heureux d'avoir les pieds un peu à
l'air. Comme cela fait du bien après toutes ces heures de marche !
On joue un peu avec ces doigts de pieds en les offrant à la brise
tiède qui virevolte au-dessus de sa tête.
On est un peu excité –
comme de jeunes enfants qui vont se baigner – à l'idée de tremper
un orteil puis deux, puis trois, puis le pied entier et finalement,
le deuxième, dans ce si beau reflet de verdure. L'eau est froide
mais ne glace pas les sangs. On est bien. On sourit béatement. On
s'en fiche. On est seul, on est bien. Les muscles se décontractent,
les pieds délacés, c'est le corps tout entier qui se délasse...
Après ce bain de
jouvence, on s'assoit au bord de la rivière et l'on admire encore ce
joli pont de pierre baigné par une tendre lumière du soleil. On
grignote quelques fruits secs, abricots, figues ou raisins.
Noisettes, noix ou amandes. On boit une rasade d'eau tiédie au
goulot de sa gourde. Puis, presqu'à contrecœur, on se prépare à
nouveau pour continuer sa route. On remet difficilement ses
chaussettes tire-bouchonnées, puis les lourdes chaussures de
randonnée. Le bas du pantalon est légèrement humide mais tant pis,
il séchera bien assez vite au fil des kilomètres restants. Courage,
il est temps de repartir, il reste encore du chemin avant d'atteindre
la prochaine étape. Pour se donner de l'entrain, on sifflote un peu.
Et, comme le dit la
chanson, il suffit de passer le pont... et c'est tout de suite
l'aventure. De l'autre côte de la rive, la lumière semble
différente, le reflet s'assombrit légèrement. On ressent un petit
pincement au cœur sans trop savoir pourquoi puis machinalement on se
met à murmurer ces célèbres vers :
C'est un trou de
verdure où chante une rivière
Accrochant follement
aux herbes des haillons
D'argent ; où le
soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit
val qui mousse de rayons.
Et l'on s'attend à tout
instant à trouver allongé à ses pieds le corps d'un soldat au
visage souriant... Un frisson nous parcourt l'échine et le trou de
verdure qui se reflétait encore il y a deux minutes sous l'arche du
vieux pont de pierre prend une teinte rougeâtre. On quitte bien vite
cet endroit qui nous paraissait pourtant si enchanteur en se disant
que ces reflets n'étaient que des miroirs trompeurs, de troubles
doubles déformant la réalité. A moins que cela ne soit
l'inverse...
JCP - Reflets
Le
voyage du rayon de soleil
Aux
confins des grandes vacuités,
Là
où le jour jamais ne s'endort,
Un
rayon de soleil attristé
Se
lamentait de son pauvre sort.
-
On ne fait rien que rayonner,
Morne
destin d'une vie bornée
Disait-il,
à produire lumière
Sans
connaître ce qu'on en peut faire.
Un
beau jour de ces jours sans fin,
Il
s'échappa de la chaude étreinte
Pour
aller courir le monde enfin,
Et
voir de plus près toutes ses teintes.
C'est
ainsi qu'il se porta sur terre.
Mais
la parcourant de ses grands pas
Ce
qu'il y vit ne le ravit pas,
Car
on y faisait partout la guerre.
Certes
on pouvait voir des montagnes
Reflétées
dans des lacs aux eaux bleues,
Ou
les arbres des vertes campagnes
Montrer
le soir des reflets de feu.
Et
pourtant ce décor trompeur
Abritait
la mort comme la peur.
Le
rayon tête basse
Laissa
les terriens,
Et
d'humeur lasse
Rejoignit
les siens.
lundi 11 mai 2015
Lunembul - Reflets
Je les écoute
parler de justice, d'amitié, de paix. De démocratie, des droits de l'Homme. Ils
y croient comme j'y ai cru.
Ils doutent quand
même, j'entends la flamme qui s'éteint un peu. Déjà !
Mais ils refusent de ne plus y croire, s'accrochent et surnagent. Ils font
comme on fait tous, n'est-ce pas ?
Mes enfants. Ils
sont aujourd'hui un vague reflet de moi, infidèle et neuf.
Et moi qui ai
abandonné tant de mes croyances, je suis leur reflet infidèle et troublé.
Vegas sur sarthe - Reflets
Je
rends mon tablier
Sous
un vieux pont romain une arche s'ennuyait
cherchant
- peine perdue - son reflet dans l'eau claire
et
n'y voyait qu'un lit d'algues tentaculaires
d'où
quelques poissons blancs apeurés s'enfuyaient
Elle
alla quémander aux experts en dos d'âne
priant
qu'on lui troquât piles et intrados
contre
un de ces ponceaux venus d'Eldorado
qui
se parent dit-on de chrome et de titane.
La
voilà rénovée en voûte de plein ceintre
où
s'affairent grutiers, ferrailleurs et peintres,
elle
scrute le lit, y cherche sa figure...
Las,
sur l'eau fugitive il n'y a point de double,
qu'un
miroir ténébreux où passent des eaux troubles
sous
l'arche dépitée d'être née sans doublure...
Où voir Vegas sur sarthe couler des jours heureux
Lorraine - Reflets
Sous le pont arrondi d’un ruisseau qui jasait
L’eau paresseusement emportait le reflet
Des herbes et du ciel, des arbustes rêveurs
Comme s’ils s’en allaient pour toujours vers ailleurs
Au matin de la vie qui part à l’aventure
Le reflet d’un regard arrête et puis capture
Sera-t-il à jamais le reflet du bonheur ?
Ou le reflet banal d’une charmante erreur ?
Le reflet du miroir épie la lente course
Des années éperdues et si loin de la source
Où l’on avait vingt ans, l’ivresse de l’amour,
La beauté du printemps et le bal des faubourgs
De reflet en reflet s’écoule l’existence
Le reflet des aveux, les reflets de vacances
S’embrouillent au lointain quand le cœur prend de l’âge
Il ferme les volets. Et il tourne la page.
Où lire Lorraine
Chri - Reflets
D’ordinaire
et désormais, j’évitais de croiser son regard.
Après
toutes ces années communes, nous en étions arrivés à ce point. Le
temps est un abrasif efficace. Le temps est un laminoir. Le temps est
un destructeur. Massif.
Il
fut un temps où lui jeter un oeil ne me déplaisait pas à ce point.
Il fut un temps où, à la différence, je le scrutais, j’essayais
de voir si tout allait bien s’il n’y avait pas quelque chose à
faire pour améliorer ça, si il avait une chance de plaire ou
simplement d’être remarqué dans la journée, disons dans la
matinée, enfin dans l’heure qui venait, si je pouvais lui faire un
peu confiance, si je pouvais lui accorder un vague petit crédit. Il
fut un temps où je l’envisageais comme un ami fidèle, et parfois
comme un atout, une carte à jouer, un plus.
Mais
ce temps là était fini. Bel et bien fini. Heureusement. Lui et moi
n’en étions plus là. Ce n’était pas encore le divorce mais
nous arrivions à l’indifférence gênée. Nous nous regardions à
peine, vite fait, en passant Et parfois même sans nous voir, l’œil
vague, flou. Un coup d’œil sur l’ensemble et on laisse comme ça.
Désormais, chercher à enjoliver était une vaine tentative. C’est
exactement l’inverse qui arrivait. Il ne fallait plus toucher à
rien. Le mieux était l’ennemi juré du pas terrible. Non mais
regarde moi ça.
Avant,
bien avant il y avait une sorte de lueur un peu vive dans le regard,
une intensité douce et maintenant ? Avant, bien avant, on
pouvait croiser un sourire légèrement grave. Et maintenant ?
Avant, il y a longtemps, on avait quelques chances de rencontrer la
moue maline d’un doute certain. Et maintenant ? La bougie
s’était éteinte. La vie avait mis un terne à tout ça. Exit la
lueur, envolé le sourire, effacée la moue. On y croisait plus que
le poids des années vécues et des pertes engrangées. On y
apercevait plus que les renoncements et les défaites. On y était
confronté qu’au désespoir gentil et à la mélancolie tranquille.
C’est
sans doute pour toutes ces raisons que le matin et toutes les heures
des jours j’évitais soigneusement de croiser mon regard dans
quelque glace que ce soit.
La
peur d’avoir froid.
Tisseuse - Reflets
Qu’il vire ou qu’il vente
En un trait de plume ça me tente
De redessiner les rives
De la source vive
Au gré des reflets enchanteurs
Créer un espace novateur
Où le plein et le construit
Prennent place sans un bruit
Telle une voie antique
Jalonnée d’êtres enracinés
De symboles mythiques
Au sens inné
Sans un frémissement
Dignes bienveillants
Ils verraient passer l’onde
Pour qu’à chaque seconde
Coulent et coulent encore
Les eaux de la vie de la mort
Dans un élan répété
Tel l’insondable mystère recréé
En un trait de plume ça me tente
De redessiner les rives
De la source vive
Au gré des reflets enchanteurs
Créer un espace novateur
Où le plein et le construit
Prennent place sans un bruit
Telle une voie antique
Jalonnée d’êtres enracinés
De symboles mythiques
Au sens inné
Sans un frémissement
Dignes bienveillants
Ils verraient passer l’onde
Pour qu’à chaque seconde
Coulent et coulent encore
Les eaux de la vie de la mort
Dans un élan répété
Tel l’insondable mystère recréé
Semaine du 11 mai au 17 mai 2015 : Reflets
Qu'elle puisse être un support à votre imaginaire et vous amener à jouer avec les reflets.
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