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samedi 18 juin 2016

Gene M - Le magicien de la couleur

Un beau jour de printemps, des meubles démodés avaient été extraits de la grande maison au coin de la rue.

Tout le monde dans le quartier connaissait le propriétaire : un médecin, plutôt atypique pour un membre de la faculté. Son physique et son style vestimentaire semblaient être bloqués au compteur des années 70. cheveux longs, favoris, pantalon à pattes d'eph...

Les jours suivants la maison continua à cracher ses vieilleries, tentures défraîchies, fauteuils hors d'âge, lampadaires poussiéreux et autres objets improbables.

Tout cela était embarqué promptement dans une camionnette qui fidèle au poste revenait chaque jour. Je compris, en voyant un jeune homme briser les pieds d'une petite table en bois blanc, que le mobilier n'aurait pas une seconde vie. Ils s'en iraient tristement dans une une jolie décharge.

On crut à un déménagement , un nouveau départ.
Il n'en fut rien.
Des peintres arrivèrent et s'activèrent.
Auparavant la maison bourgeoise s'intégrait parfaitement parmi les immeubles cossus et les maisons de ville. Son style discret, son élégance discrète de bon aloi ne dénotaient pas.

Mais tout cela vola en éclats. La maison fut repeinte en un blanc éclatant que l'on imagine davantage dans une île grecque qu'en région parisienne. La porte du garage et celle de l'entrée de service furent repeintes en parme. Quant à la grille en fer forgé elle arbora bientôt un noir profond.
Je savais qu'il y avait un jardin à l'intérieur et l'on est toujours tenté de voir ce qui est habituellement caché ; Je risquai un coup d'oeil à l'intérieur, les grilles étaient souvent ouvertes pendant les travaux. J'aperçus de nombreuses plantes exotiques en pots autour d'un petit bassin. Il se préparait un jardin d'orient derrière ces grilles !

L'aspect insolite de la grande maison ne suscita étrangement aucun commentaire. Finalement cela donnait un coup de jeune au quartier.

vendredi 17 juin 2016

Chri - Le magicien de la couleur

PRINTEMPS DE CHIEN…

16 Mars 1955. Le cœur du Vieil Antibes. Petit matin.
Nicolas avait recroquevillé son immense carcasse, encore amaigrie, sur un tapis troué dans un coin de l’atelier. Il s’en était enveloppé. Mais il n’a pas dormi à cause du froid. Jeanne, l’amour, qui avait promis de passer la veille n’était pas venue. Il n’avait pas voulu penser, ce qui lui aurait tordu le ventre: Elle ne viendra plus. Mon Dieu, que ce printemps qui débarquait avait mal commencé, malgré les odeurs des mimosas en fleurs qui flottaient sur la ville… Malgré les températures qui, le jour, redevenaient chaleureuses… Malgré les amandiers en fleurs à Ménèrbes dans le Lubéron d’avant où il avait une maison. Il y était passé, voilà quelques jours. Ses joues mal rasées le piquaient. Il s’est levé, s’est servi un verre d’un alcool russe qui trainait par là et deux ou trois pilules. Puis il s’était recouché. Affalé serait plus juste.

Il avait sombré comme une masse alors que le noir n’en finissait plus de survoler la vieille ville. Juste avant de plonger dans le sommeil, il avait fini de rougir avec acharnement une bonne partie du fond de cette immense toile qu’il avait eu la folie de simplement commencer. Un monstre : Six mètres par trois cinquante… posés sur le carrelage en terre ocre. Il avait entamé le piano noir, puis la contre-basse imposante au premier plan, sur la droite. Puis, vaincu, il s’était laissé attraper par le sommeil, les avants bras, la chemise, les mains et l’âme rouges du sang du rideau de ce Concert auquel, au sens propre, il s’était attaqué. Plusieurs mois qu’il luttait.

A l’aube, transis de froid, il s’était relevé. Il était allé se poser face à l’est où le ciel commençait à rosir. Depuis qu’il avait loué cet atelier au troisième niveau d’un immeuble en béton coffré du vieil Antibes, il lui arrivait souvent de se relever pour saluer le jour comme un nouvel arrivant. Les sommets des montagnes au loin étaient encore recouverts du blanc d’une neige étincelante. A ses pieds, le bleu sombre de la mer rosissait comme l’ensemble. Sur la gauche, la masse d’un vert profond, du Fort Carré se détachait, menaçante. Là bas, dans le fond, le minuscule blanc tremblant d’un voile gonflée. Au dessus des gris en vrac s’arrondissaient. Nicolas s’est allumé une cigarette, une brune, forte qui lui a déchiré la gorge. Il a appuyé ses coudes sur le gris de la barrière en métal qui entourait le balcon. Sa grande taille l’a obligé à se plier vers l’avant. Son mégot de cigarette lui a échappé des mains, il s’est penché pour le rattraper. Trop. 

Il a basculé dans le vide. Il n’a pas cherché à se rattraper.
Avant de s’écraser dans la ruelle en contre bas, celui qui avait brûlé sa vie à chercher le plus vrai des couleurs avait juste pensé :” …savoir celles de la mort… “ 

Après sa chute, de dessous sa tête, un sang épais, presque noir, s’était, comme sa vie, mis à couler…


L'Arpenteur d'étoiles - Le magicien de la couleur

Elodie et l’histoire des hommes artistes

Il avait posé son chevalet, là juste au bord.
De ses yeux océan il caressa l’horizon
Sur la toile bise il traça une ligne droite
Blanche aux reflets bleutés
Les bleus infinis des mers et le blanc pâle du ciel
Puis il resta longtemps, le geste suspendu
Attendant
Un sourire sous la fine barbe blanche
Et le regard acéré
Il était là depuis l’aube de son temps
De son temps à lui
Il en arrivait au crépuscule et il savait
Qu’il allait enfin saisir le moment ultime
Qu’il allait enfin toucher l’instant ténu, subtil
Celui où la mer commence juste à se retirer
Au bout de sa course inexorable sur la langue de sable
L’instant de la limite du monde.

Elodie relut son poème. Elle rendait hommage à son grand-père artiste peintre qui avait disparu quelques semaines auparavant. Endormi pour l’éternité sur une plage sauvage d’une crique bretonne, le pinceau à la main, le front appuyé sur la toile à peine colorée.

La nuit parfumée entrait par la fenêtre ouverte. Une nuit d’été tiède et piquetée d’étoiles. Elodie regardait les grands marronniers au fond du parc balançant doucement leurs branches sombres. Elle resta quelques minutes à rêver puis décida d’aller dormir. Elle se retourna et resta figée, immobile : une femme petite, pâle, voutée se dressait devant elle, calme, un léger sourire aux lèvres. D’une voix grave elle murmura
- N’ai pas peur, je ne te veux aucun mal. Je veux juste te raconter une très, très vieille histoire ».
Elodie n’eut pas peur. Elle s’assit sur son lit et observa cette ombre, ce fantôme charnel et diaphane.
- Qui es-tu donc ?
- Je suis une de tes ancêtres, mais très, très anciennes. Je suis née il y près de dix-huit mille ans. L’humanité était déjà ancrée sur la terre. Nous étions peu nombreux, mais nous vivions en groupe et en famille. Je m’appelle Avanoa. Nous habitions dans une région magnifique qui ne s’appelait évidemment pas encore la France. Nous avions déjà des outils pratiques de toutes formes et de toutes finesses, issus de la pierre. Mais surtout nous avions aussi des espèces de peintures, de couleurs et nous décorions aussi nos lieux de vie. Mon compagnon était le plus extraordinaire des artistes. Il se nommait Dalen. Je suis venue ce soir pour te raconter une anecdote qui se lie quelque part avec le départ de ton grand-père.

Elodie, bouche entr’ouverte et yeux écarquillés, buvait les paroles de cette surprenante apparition. Avanoa reprit son récit :
- Dalen avait un talent incroyable. Durant longtemps il broya des pierres de couleurs, recherchant le minéral le plus adapté. Il prépara également du charbon de bois et des pierres taillées pour graver la roche. Puis un soir il pénétra à l’intérieur de la colline avec tout son attirail, de la nourriture, de l’eau et des torches. Il demanda à ses frères de refermer l’entrée par un tas de pierres. Il demeura fort longtemps à l’intérieur. J’étais inquiète et malheureuse de ne plus le sentir près de moi ; mais j’avais une confiance absolue dans son art. Et puis un soir, nous l’avons entendu nous appeler derrière l’amas de cailloux fermant la grotte. Tous se ruèrent pour enlever les pierres. Dalen était là, amaigri, couvert de poussières et de poudre d’ocre. Je me suis précipitée contre lui. Ma vie recommençait enfin.

La famille et la tribu n’osait pas entrer. Il insista et nous guida longtemps jusqu’à une sorte de galerie éclairée par des dizaines de torches qu’il avait allumées. Alors nous sommes tous restés sans voix devant l’œuvre extraordinaire de Dalen. Des taureaux, des bisons, des aurochs, des félins, des chevaux, ces cerfs couvraient la pierre. Il avait aussi dessiné des rhinocéros et des ours. Sous les lumières des flammes, ils semblaient se mouvoir, courir, marcher. La vie était là. Dalen était le magicien de la couleur et des formes.

Voilà, Elodie. Je suis venue ce soir, simplement pour faire le passage entre les hommes des cavernes, artistes exceptionnels et les hommes modernes. Mon compagnon et moi, tes ancêtres immémoriaux, nous avons sans le savoir créer une lignée d’artistes durant des milliers d’années. Ton grand-père est un maillon de cette chaîne infinie. Et toi aussi, poète et rêveuse, dont le destin est tracé dans le cosmos, comme celui de Dalen.

Avanoa, se dressa, sembla toucher la main d’Elodie et disparut dans une vapeur bleutée. Bleutée comme la ligne droite du dernier tableau de son grand-père.



jeudi 16 juin 2016

Clémence - Le magicien de la couleur

Au-delà du noir

1927.
Devant lui, une feuille blanche.
Il trempa son pinceau dans l'encre noire.
Il chercha une place.
La goutte s'écrasa.
Pas le bon endroit, gronda-t-il en déchirant la feuille.
Il recommença.
Encore et encore.
« Je veux rendre le blanc du papier encore plus blanc ! »

1946.
Devant lui, une toile blanche.
Il chargea son pinceau de couleur.
Il chercha une place.
Le pinceau effleura la toile.
Pas le bon endroit, ragea-t-il en lacérant la toile.
Il recommença.
Encore et encore.
« Vous allez vous faire beaucoup d'ennemis ! »

1979
Devant lui, une toile blanche
Il chargea son pinceau.
Il ne chercha pas de  place.
Le pinceau dansait sur la toile.
« Le noir a tout envahi... »
Outrenoir…
Le noir est lumière

Célestine - Le magicien de la couleur


La formidable iconothèque


Il existe un endroit qui te fera rêver
La mâchoire pendante en loup de Tex Avery
Et l’œil exophtalmé qui roule sur la table

Si tu crois que je mens, que je te dis des fables
Si tu ne veux pas croire à ce lieu de féerie
Et qui plus est gratuit, va, tu peux t’en aller

Mais si tu es curieux enfin de le connaître
Et de te faire plaisir, il est sur internet
Et pour t’émerveiller, il suffit de cliquer

Sur le lien. Tu verras quel étonnant voyage
J’offre sans plus attendre à ta curiosité
C’est une mine d’or, un pactole d’images
Un bonheur de couleurs où tu pourras plonger.

*Ce magicien virtuel se nomme Pinterest
Le catalogue de rêves.
Il suffit de s’inscrire et de se laisser porter.

Où lire Célestine

mercredi 15 juin 2016

Mel - Le magicien de la couleur

Chaque matin doré
Le soleil s'empressait
D'aller la voir pousser
Au milieu des forêts

Cette maison champignon
Tous les jours grandissait
Les lutins travaillaient
A son évolution

Elle était toute en bois
Normal dans un bois
Il fallait qu'on la voit
Alors on la peigna

Pas bien riches ils étaient
Le peintre avait donné
Tout ce qui lui restait
Des pots abandonnés

Les couleurs firent merveille
Le toit était groseille
La porte toute à rayures
Les volets bleu azur
Les murs à petits pois
La cheminée on l'oublia


Où lire Mel

Marité - Le magicien de la couleur

Chez les Duvernois.

J'avais reçu au début des vacances une invitation des Duvernois pour célébrer chez eux un anniversaire en septembre. Ce courrier ne manqua pas de me surprendre. En effet, Sabine, une amie d'enfance avec qui j'entretenais des relations, certes espacées mais cependant assez régulières, ne m'avait pas du tout fait part de cet évènement à venir. Je réalisai qu'il s'agissait sans doute de fêter leur trente ans de mariage et n'y pensai plus.

Lors d'un séjour en août dans notre ville natale où nous nous rencontrâmes, Sabine réitéra verbalement son invitation. Comme je tentai d'en savoir un peu plus, elle resta évasive me disant avec un demi-sourire : tu verras...

Le jour J je me rendis donc chez les Duvernois où je reconnus la plupart des invités comme faisant partie de la famille. Il y avait aussi beaucoup d'amis du couple. Sabine et François, son mari, nous accueillirent chaleureusement. Un repas succulent au champagne fut servi dans le jardin et l'ambiance était à la fête. Il s'agissait bien d'arroser leur trente ans d'union.

Arriva le dessert. Sabine et François, soudain graves, demandèrent le silence. Ils dirent alors tranquillement qu'ils nous avaient réunis pour nous annoncer un évènement important : ils se séparaient. Un "oh" de surprise accompagna cette information étonnante.
François allait fermer son cabinet médical et après un an de retraite dans un monastère, il voulait se consacrer à l'aide humanitaire. Sabine, plus jeune, continuerait son travail de professeur au lycée de M. et garderait la maison.

Plus tard je contactai Sabine par téléphone. Elle m'invita à la rejoindre chez elle pour quelques jours pendant les vacances de Pâques.
Je retrouvai la Sabine de nos années d'étudiantes : vive, enjouée, pleine de joie de vivre et d'humour.
Mais le plus surprenant fut de constater les changements intervenus dans la maison. Elle avait fait place nette. Les meubles anciens, lourds, sombres hérités pour la plupart de sa belle famille très bourgeoise avaient disparu. Peu de mobilier désormais et tranchant de façon brutale avec le précédent. Des coussins et des tableaux de couleurs vives, voire même criardes étaient posés un peu partout de façon bohème. Je reconnus bien là le manque d'intérêt de mon amie pour tout ce qui était matériel. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises.

Sabine me conduisit dans l'ancien bureau de François. Je n'en crus pas mes yeux. La pièce austère s'était transformée en un lieu indescriptible quant-à sa décoration. Les murs, autrefois tendus de velours bordeaux étaient peints en vert pomme avec des nuances de couleur indéfinie : vert tirant sur le brun pour l'un, vert tirant sur le jaune pour les autres ...Une horreur ! Et le mobilier me laissa pantoise. Des étagères bleu dur couvertes de bibelots kitch, une table rouge cerise, des tabourets bleu ciel. Et pour couronner le tout une énorme lampe en fer forgé surmontée d'un abat jour parme dans un coin et dans l'autre une amphore déjà aperçue dans le jardin, pleine de grosses fleurs multicolores en tissu. Je me demandai bien à qui Sabine avait confié le soin de rénover son intérieur. Quel peintre ou décorateur était capable de créations aussi affreuses ? Pas un magicien de la couleur en tout cas !

Sabine me dit alors : "tu penses sûrement que tout ceci est moche. Tu as sans doute raison. Moi, je me sens bien dans ce bureau et j'adore ces couleurs. Il me les fallait. Et ensemble. Tu ne peux pas imaginer combien j'ai étouffé dans cet univers crée par ma belle-mère et que je ne devais pas changer d'un iota. Tu t'interroges ? Qui a bien pu faire ça ? Et bien moi. Et j'y ai pris beaucoup de plaisir je t'assure. Il fallait que je sorte de l'ombre. A tous points de vue. Il est maintenant essentiel pour moi de vivre dans un univers vivant et coloré. Avec des objets que j'aime. J'ai fabriqué moi-même le mobilier à partir de palettes ramassées dans une décharge. Je suis très fière de mon travail."

Incrédule, je regardai Sabine et nous éclatâmes de rire.

JCP - Le magicien de la couleur

Couleurs désunies


Certains sont pour le blanc, d'autres sont pour le bleu.
On se bat pour si peu, on allume des feux
Au nom de la couleur d'un invincible règne,
Dans le geste et la haine qui jamais ne s'éteignent.

N'est-il que l'arc-en-ciel, où les couleurs unies
Au nom de la beauté demeureront amies ?
On est là pour le jeu, on rencontre la guerre :
Faut-il que l'on se tue pour fêter sa misère ?

Aussi pour me vêtir sans aller au trépas,
Quelle couleur choisir, j'hésite et ne sais pas...
Plutôt que d'aller nu, c'est décidé je reste
Paisiblement chez moi - préservé de la peste.


Où lire JCP

mardi 14 juin 2016

Laura Vanel-Coytte - Le magicien de la couleur

Les magiciens de la couleur

Ils se nomment Van Gogh : ses tournesols sont plus jaunes
Que le soleil noir de sa mélancolie: c'est St Rémy de Provence.
Il y a de ma terre natale dans le "turban jaune" de la femme peinte
Par Renoir qui soignait aussi ses douleurs au soleil de Cagnes.
J'ai dans mon couloir un tableau de Marc: les vaches n'y sont pas jaunes.
A qui associer le bleu: à Klein qui a donné son nom à une de ses nuances
Grâce à ses "Anthropométries " et ses "Monochromes"?
Je pense aussi aux "Nus bleus" de Matisses, ses "Danses."
Il règne sur les hauteurs de Cimiez pas loin des arènes.
Je pense encore au Chagall biblique du Musée de Nice,
A l'interprète de l'Opéra Garnier: harmonique et symphonique.
Les danseuses de Degas sont jaunes comme les fleurs solaires.
Kandinsky a mêlé le bleu au jaune dans ses "compositions" abstraites.
Rimbaud avait-il imaginé en écrivant ses "voyelles", le bleu de Miro, si poétique.
Aimiez-vous la période bleue de Picasso? Elle fut celle de la souffrance.
A quoi bon énumérer ces peintres, magiciens de la couleur?
Il faut simplement les regarder, les lire et se laisser gagner à l'heure
Du dîner par les sortilèges de l'absinthe verte des terrasses
Peintes par Monet; mais je ne peux cesser de les louer, ces maîtres
De mes paysages baignées de mélancolie rouge et de liesse noire.

dimanche 12 juin 2016

Semaine du 13 au 19 juin 2016 - Le magicien de la couleur

LE MAGICIEN de la COULEUR:

vous-même, un voisin, un ami, une personne de votre famille passe son temps à re-décorer sa maison, sa chambre, son bureau ou n'importe quel endroit "normal" ou étonnant, en utilisant des couleurs incroyables, sublimes ou ... épouvantables.

Racontez vos impressions, vos peurs, votre admiration, votre angoisse, vos sourires et imaginez une histoire drôle, triste, fantastique dont le personnage est la clé de l'aventure.

Evidemment, prose ou vers, à votre choix.

Envoyez vos textes à l'adresse habituelle impromptuslitteraires[at]gmail.com avant le 19 juin à minuit.