Un cahier de vacances, c'est un peu comme vouloir mettre une
douche dans la douche, ajouter une tenue de scaphandrier à un cosmonaute, caser
un second cerveau dans le crâne du président de la république... Quoique !
J'étais un cancre, on ne dira jamais assez les tortures endurées par le cancre, déjà se placer au centre de la classe, pas devant ni au dernier rang, c'est suspect, au mitan c'est bien, anonyme, incognito, furtif.
Guetter avec crainte le : "Andiamo au tableau" ! Le grand inquisiteur, la salle de tortures, le sourire crétin des élèves qui savent que tu vas écoper d'une péno ! Et l'autre tourmenteur qui doit bandouiller dans son slibard kangourou tout pendouillant !
Alors des cahiers de vacances ? Que dalle, nenni, lapuche, j'en ai jamais acheté à mes enfants non plus... Les vacances ?
La dernière journée de classe, la meilleure, la plus belle, aux alentours du 14 Juillet pour nous, avec la reprise au premier Octobre, deux mois et demi sans Sergent Major, sans buvards ni encrier bleu "Waterman", sans plumier de bois, ni cartable en cuir, révision chez le bouif avant la reprise. Mais les vacances sont faites pour les châteaux de sable, la pêche aux vairons ou aux grenouilles dans les petits ruisseaux auvergnats, les grandes balades avec à l'arrivée le grand bol de lait bourru et les larges tartines copieusement garnies de confiotes à la myrtilles "les embrunes".
Ce sont les bains de mer pour d'autres, ou la colo comme votre serviteur, les grandes balades avec un mono sympa, nous on le voyait "vieux" du bas de nos 11 ans, en revoyant les photos je me suis rendu compte qu'il avait sans doute 23 ou 25 ans !
Une fois ma petite fille est arrivée avec un cahier de vacances, sans doute avait elle bassiné ses parents afin de l'obtenir, nous sommes partis à la montagne, balade, pêche, et baignades, le cahier n'a jamais été ouvert ...
Un cahier de vacances... J'aurais dû emporter un tour ou une fraiseuse voire une poignée de limes afin de ne pas perdre la main ? Le conducteur d'engins descendre la A6 au volant d'un tractopelle, le laboureur et ses enfants sur son Mac Cormick, le louchébem trimballant un veau vivant, en vue de quelques barbecues party ?
Enfant qui que tu sois, où que tu sois, profite de tes vacances, n'en fous pas une broque, glandouille, roupille, rigole, vive la vie !
J'étais un cancre, on ne dira jamais assez les tortures endurées par le cancre, déjà se placer au centre de la classe, pas devant ni au dernier rang, c'est suspect, au mitan c'est bien, anonyme, incognito, furtif.
Guetter avec crainte le : "Andiamo au tableau" ! Le grand inquisiteur, la salle de tortures, le sourire crétin des élèves qui savent que tu vas écoper d'une péno ! Et l'autre tourmenteur qui doit bandouiller dans son slibard kangourou tout pendouillant !
Alors des cahiers de vacances ? Que dalle, nenni, lapuche, j'en ai jamais acheté à mes enfants non plus... Les vacances ?
La dernière journée de classe, la meilleure, la plus belle, aux alentours du 14 Juillet pour nous, avec la reprise au premier Octobre, deux mois et demi sans Sergent Major, sans buvards ni encrier bleu "Waterman", sans plumier de bois, ni cartable en cuir, révision chez le bouif avant la reprise. Mais les vacances sont faites pour les châteaux de sable, la pêche aux vairons ou aux grenouilles dans les petits ruisseaux auvergnats, les grandes balades avec à l'arrivée le grand bol de lait bourru et les larges tartines copieusement garnies de confiotes à la myrtilles "les embrunes".
Ce sont les bains de mer pour d'autres, ou la colo comme votre serviteur, les grandes balades avec un mono sympa, nous on le voyait "vieux" du bas de nos 11 ans, en revoyant les photos je me suis rendu compte qu'il avait sans doute 23 ou 25 ans !
Une fois ma petite fille est arrivée avec un cahier de vacances, sans doute avait elle bassiné ses parents afin de l'obtenir, nous sommes partis à la montagne, balade, pêche, et baignades, le cahier n'a jamais été ouvert ...
Un cahier de vacances... J'aurais dû emporter un tour ou une fraiseuse voire une poignée de limes afin de ne pas perdre la main ? Le conducteur d'engins descendre la A6 au volant d'un tractopelle, le laboureur et ses enfants sur son Mac Cormick, le louchébem trimballant un veau vivant, en vue de quelques barbecues party ?
Enfant qui que tu sois, où que tu sois, profite de tes vacances, n'en fous pas une broque, glandouille, roupille, rigole, vive la vie !
avant ton texte je n'avais jamais pensé à l'idée du cahiers de vacances dans le cas d'orientations plus techniques et non général !
RépondreSupprimerc'est dire probablement mon niveau de formatage :(
alors, je vais surenchérir : "Vive la vie !"
Tisseuse : tu es sans doute enseignante, je ne les portais pas dans mon cœur, tu l'as constaté, mais bon nous ne sommes pas de la même génération, je suis entré en CP juste après le guerre (la seconde tout de même, hein ?)Et c'était écoute, croise les bras et ferme ta g..... !
RépondreSupprimerTu vois ce qui me déprime avant tout, les vacances sont tout juste commencées, et les gondoles (pas celles de Venise) sont pleines de fournitures scolaires ! Pour un minot il y a de quoi se flinguer, laissons les profiter de ces grandes vacances.
et bien non, je ne suis pas enseignante, et ne l'ai jamais été :)
Supprimerje crois que je n'aurais pas été très douée pour ça
mais je suis d'accord avec toi, l'anticipation sur tout en marketing est une maladie grave qui ne nous permet pas de vivre sereinement le moment :)
Je suis tellement d’accord vec toi ...et pourtant j’etais maîtresse d'école.
RépondreSupprimerA l’ecole on apprend, et à la récréation on s’amuse. Ça n’empeche pas d’apprendre d'ailleurs. Mais notre époque souffre du mélange des genres : on veut que les activités d’ecole soient « ludiques » et après on achète aux enfants des « jeux éducatifs »
Ce qui fait qu’en les enfants à force de travailler en s’amusant et de jouer en apprenant, finissent par tout mélanger ...
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Célestine : L'école m'a appris les bases, les outils indispensables : lecture, écriture, arithmétique, pour le reste le peu que je sais je le dois à mon père qui a su nous ouvrir sa bibliothèque, sans censure aucune, et pourtant il y avait des bouquins assez salaces, mais il disait sagement : "si il ne comprend pas, où est le mal ? Et si il comprend, alors ce bouquin ne lui aura rien appris" !
RépondreSupprimerEt pourtant mon père était né en 1896 ! Quelle avance sur son temps.
Super texte cher Andiamo.
RépondreSupprimerEt c'est tellement bien vu !
Bravo pour cette promenade en oxymorie :-)
K : Oxymore... Oxymore... Est-ce que j'ai une gueule d'oxymore ?
SupprimerMerci mister "K". ];-D
L'histoire - entre autres - du grand inquisiteur a provoqué chez moi un grand éclat de rire. J'ai immédiatement pensé à mon prof de maths de 6ème que je n'aimais pas du tout parce qu'il m'appelait par mon nom de famille. C'est bête mais ça m'était insupportable. Aussi, pendant ses cours, j'avais des pensées qui ressemblaient à ce que tu as écrit !!!
RépondreSupprimerUn super texte pour moi aussi qui ne mâche pas ses mots. Comme toi pour mon plus grand plaisir. ;-)
Marité : Dès le plus jeune âge on nous appelait par notre patronyme, c'était ainsi, et ce dès le C.P ! Quant au prof de maths nous l'appelions "Néron" ! faut dire qu'il était affublé d'un énorme pébron ! ];-D
SupprimerPour les garçons, d'accord, les profs - et même l'instit - les appelaient par leur nom de famille. Je crois d'ailleurs qu'ils auraient trouvé "chochotte" qu'on les nomme par leur prénom. Mais une fille, tout de même...Ça m'a drôlement déplu en tout cas parce qu'il était le seul. Les autres associaient le prénom au nom de famille et c'était bien comme ça. ;-)
RépondreSupprimerMarité : Lorsque j'allais à l'éécole, les classes n'étaient pas mixtes ! Autres temps, autres mœurs.
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