Picnic, idiot grin !
Il est là, sous mes yeux, pis qu'un sombre grimoire
où je perds la mémoire et mon goût pour la danse !
Il ignore mes jeux, pétri de suffisance
avec son texte-à-trous, réglé sur dévidoir...
Déjà qu'on est bien loin de ma chambre complice
il me met au supplice à différer mes joies
(d'aller par les chemins - ces rues pleines de voix
étranges par nature; brûler mes artifices...)
Il attend ma réponse et j'ai la tête ailleurs
à mâchouiller des fleurs, à chatouiller les rus
à redouter la ronce et l'insecte inconnu
- pas tant que cette horloge où ne passe pas l'heure !
Ôter Troie au Carhaix... Au passé simple, alors ?
(pour que le roi en rie, mettant sa poule au pot ?)
Encore eût-il, phallus effacé au tableau
d'un maudit graffiti, nargué le bas du corps
Tant va la cruche à l'aube... Oh, si loin, les Grands Soirs !
Combien vaut ce peignoir, tant que Le Cru s'y fie ?
Dis, en quelques flash-mobs, quelle a été ta vie...
Et ta géographie ? C'est-y du savant noir ?
Garde mon impression, coin de page éditée !
J'y suis venu sceller mes interrogations...
Moquez-vous, boutons d'or ! Rigole, papillon !
Je viens, dans le quart d'heure, applaudir en forêt
Reprenons le massacre : "Auschwitz-mon-Loulou..."
Margueriteu dura ce qu'il faut endurer
là, dans ce cinéma - local et vacancier !
où "La Vie ne vaut rien..." quand Souchon leste un flou
Il gâche mes matins, toujours z'à neuf et trente
aussi mon ciel en pente et mes soyeux courroux
le cahier, white ain't blues, posé sur mes genoux
où s'égarent mes yeux, ma pensée dilettante...
Non ! Vraiment, pas possib' ! Je ne signerai pas
ni d'en-haut, ni d'à-plats, ce cahier de tortures
Je veux goûter, plutôt, la suave confiture
d'une déculottée prodiguée à deux doigts
Où délire ses ratures au coin d'un napperon...
comment se fait-il que tu parviennes encore à me surprendre après toutes ces années d'impromptus textes éclairés ?
RépondreSupprimerj'avoue que ça m'épate totalement de parvenir à faire un tel poème avec ce genre de thème
mais en vérité, rien ne devrait m'étonner du poète Tiniak :)
Alors, vois-tu, ma très chère Miss Tiss (qui m'a ici accueilli... nan, je freine de suite du Talon) :
Supprimer1. Je chope la consigne
2. Je pense fort à nous (pardon pour les "autres"), aux VieudLaVieilleQuoi
3. Je n'y pense plus pendant deux jours; je vous oublie; je relis le thème, et
4. Soit j'avais un texte (en cuve, prêt à verser)
4bis. Soit je lâche tout (que je vous ai souvent livré sans relecture en vous en demandant bien pardon.
--- bien, par don ? NAN !! "Qui veut la peau d'Achille Talon ?"
Merci de nous divertir, sacrée toi de Miss Tiss.
En miroir : amuse-toi bien près de tes proches.
Je t'aime (tu sais comment).
Bravo Tiniak !
RépondreSupprimerDu grand art, total complet, et en contexte, tout y est, évocations poétique, jeux de mots, assonances ou allitérations, fines références allusivement désinvoltes, paradoxes décompilés, un régal !!!
Chapeau bas !
Un poème qui élève après mon texte terre à terre ! Du grand Tiniak. Bravo !
RépondreSupprimer@TutZéTousse : Ben voui, mais moi... quand on me donne un "devoir à faire" (#brrr)... né, baigné, trempé de familiers littéraires (dont le monumental Chichille Talon; si... si... un père hâtif, #wak), ben je prends des suées durassiennement* t'affreuses, #quoi.
RépondreSupprimer*Nan, pti c** ! pas JurassicParquiennement, non ! (scouzi, une faiblesse du Talon sus-nommé).
Merci pour vos chaleureuses manifestations. Soleil, boissons fraîches, et bien du meilleur entre vos deux mains (demains ?) z'ébloui(e)s - comme dirais Souchon(g).
PS : quand j'idiotise, c'est souvent par pudeur, quand certains de vos commentaires me vont droit au... 'tan... beur(re) ?... aux sueurs (euh : suœurs) ?
Le mot de la faim ? Je vous lèche ;)