C’est un une femme désabusée qui s’est assise, ce matin-là,
A cette table un peu en retrait du comptoir du Café Brune.
Elle aimait ce café tenu par un sosie de Lio dont « Les brunes
Comptent pas pour des prunes » avait inspiré pour le café ce nom là.
La femme désabusée était blonde et se prénommait d’ailleurs Blondie
En hommage à la chanteuse du groupe qui portait aussi ce nom
Comme ce groupe, elle avait eu son quart d’heure de renom.
La sonnerie de son portable était leur tube planétaire « Call me »
Blondie et Lio ne se reconnaissait pas dans la musique de maintenant
Elle connaissait des noms comme « Christine and the Queens » et « BBBrunes »
Mais elles étaient restées coincées dans les quatre-vingt, le temps
De leur adolescence, une époque sans sida, insouciante et prospère
Lio reçut un appel d’un fantôme des années soixante, Lucky Blondo
Elle informa Blondie que leur ami, sosie du chanteur éponyme était mourant
« Rien qu’une larme » passait dans le juke box scintillant
Et rien ne convenait mieux à son agonie que sa chanson mélo
Lio recommença à s’affairer derrière le comptoir
Blondie se dit qu’elle devrait refaire des racines noires
Elle qui pensait avoir tout vécu, tout enduré,
S’apercevait ainsi qu’elle s’était trompée.
A cette table un peu en retrait du comptoir du Café Brune.
Elle aimait ce café tenu par un sosie de Lio dont « Les brunes
Comptent pas pour des prunes » avait inspiré pour le café ce nom là.
La femme désabusée était blonde et se prénommait d’ailleurs Blondie
En hommage à la chanteuse du groupe qui portait aussi ce nom
Comme ce groupe, elle avait eu son quart d’heure de renom.
La sonnerie de son portable était leur tube planétaire « Call me »
Blondie et Lio ne se reconnaissait pas dans la musique de maintenant
Elle connaissait des noms comme « Christine and the Queens » et « BBBrunes »
Mais elles étaient restées coincées dans les quatre-vingt, le temps
De leur adolescence, une époque sans sida, insouciante et prospère
Lio reçut un appel d’un fantôme des années soixante, Lucky Blondo
Elle informa Blondie que leur ami, sosie du chanteur éponyme était mourant
« Rien qu’une larme » passait dans le juke box scintillant
Et rien ne convenait mieux à son agonie que sa chanson mélo
Lio recommença à s’affairer derrière le comptoir
Blondie se dit qu’elle devrait refaire des racines noires
Elle qui pensait avoir tout vécu, tout enduré,
S’apercevait ainsi qu’elle s’était trompée.
Très jolie fable à partir de la vie de ces deux chanteuses mythiques des années 80...
RépondreSupprimerBravo Laura
¸¸.•*¨*• ☆
stouf D Gray
RépondreSupprimerEt alors entra dans ce bar des brumes Oscar Wild qui semblait quelque peu pompette et il s'exclama de sa forte voix-Usualy I prefer boys but I like your storie ,little princess !
Lio demanda à Blondie l'américaine... hein,qu'est ce qu'il a dit le monsieur ? Et blondie répondie qu'elle lui traduirai plus tard... ;o))
J'aime bien le jeu avec chaque mot du thème
RépondreSupprimerj'aime bien ton style et tes histoires et Lio et Blondie aussi !
RépondreSupprimerBâtir son texte à partir du nom du café, il fallait y penser. Et tu as très bien réussi à créer une histoire sur le thème des chanteurs et chansons. Bravo Laura !
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