A la fin de l’année
Si la famille est rassemblée
Comment faire coexister
Bernard le forcené
Et tante Adèle si pincée
Cette chipie d’Aglaé
Et son frère un peu benêt
Ils risquent tellement de nous barber
La joie de se retrouver
Avec Hervé puis Salomé
Aidera-t-elle à digérer
Les rancœurs, les inimitiés
La guerre est si
vite réveillée
Qu’il est prudent d’éviter
Les sujets barbelés
Ceux qui sentent le brûlé
Pour qui aller voter
Accueillir ou non les étrangers
La question du genre à se poser
Mais avant tout : qui a été le préféré ?
Faut-il planquer ses idées
Dans la trêve imposée
Se laisser étiqueter
Comme gentiment névrosé
S’astreindre à composer
Un repas bien gras bien gorgé
De sacré au risque de dessaler
Et se fendre de présents bien pensés
Ou se laisser doucement gagner
Par la nuit étoilée
Se prendre à croire en l’humanité
Et à l’espoir insensé de nous aimer
Finalement, tout est dit dans ton dernier paragraphe.
RépondreSupprimerMais cet espoir est-il si insensé ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
j'espère vraiment que non, Célestine, qu'il n'est pas si insensé :)
Supprimer"Se prendre à croire en l’humanité". Je crois que pour Noël je voudrais juste prendre... deux kilos :)
RépondreSupprimerje te laisse les 2 kilos, je garde les chocolats, et je reste une incorrigible idéaliste :)
SupprimerTon état d'esprit est je crois celui de beaucoup de gens en cette fin d'année.
RépondreSupprimerJ'aime tout particulièrement le dernier quatrain plein d'espérance.
merci Marité :)
SupprimerC'est bien mignon; j'aime beaucoup les prénoms. :)
RépondreSupprimerje suis très mignonne :))))
SupprimerEt pendant que les personnes sérieuses discutent, Tisseuse s'ennuie, rêve, s'envole, cherche des rimes, et compose un très beau poème
RépondreSupprimermerci pour le "très beau poème" :)
Supprimertu as tellement saisi que je n'ai jamais été une personne sérieuse, et que je m'échappe en rêve :))))