Elsa
Le désespoir est une forme supérieur de la critique, pour le moment nous l'appellerons « bonheur », les mots que vous employez ne sont plus « les mots » mais une sorte de truc à travers lesquels les analphabètes se font bonne conscience.
Elsa avait sommeil tout à l'heure et elle s'est endormie en plein cours magistral de mécanique quantique du prof Christophe Texier de l'université Paris sud (pourtant il caille un peu dans l'amphi, surtout vers le haut des gradins), c'est pas bien.
Ben ouais mais à dix-neuf ans, lorsqu'on aime bien manger dans un bon restau le soir, où la sympa Julia sert un « Lapin chasseur et ses petites pommes de terre », qu'on boit quelques verres d'un côte de Blaye en Bordeaux rouge, qu'il y a Vladimir qu'a vingt ans et qu'est beau comme un dieu à la tablée et que ça dure jusqu'à pas d'heures... ben on reste et le lendemain c'est dur.
Elle rêve, c'est le sommeil paradoxal, chez papy et mamy en Bretagne et le bonheur dans un jardin au bord de la mer et toute la famille attablée qui rigole, boit et mange « le lapin chasseur » qui s'en fiche puisque il est cadavéré (d'ailleurs ils sont plusieurs parce que y a beaucoup de monde à la table).
Les gosses ont leur tablée un peu plus loin.
Elsa a dix ans et déjà elle se demande plein de trucs dans sa tête. Yannick le binocleu, pourquoi il met son genou droit sur son genou gauche à elle, pourquoi il pleut toujours en Bretagne, c'est vrai que ses vrais parents sont morts et que Josette et Robert ne sont pas ses vrais parents ( c'est Julie son amie, la fille du monsieur qui bosse dans un truc qui s'appelle "ladasse", qui lui a dit) ?
Elsa se met à trembler, elle est agitée dans tout son corps. Chploc... elle réussit à ouvrir un œil.
- OH Corinne, t'arrêtes de me secouer, tu me gonfles ! Y s'passe quoi ?
- Le cours est fini, tu viens avec moi à la cantine, j'ai faim ?
- M'enfin... tu sais bien que je suis anorexique ! Bon okay... je ne le suis plus.
Les nanas sont joyeuses et les gars les matent subrepticement et elles descendent les escaliers pour aller à la cantine.
- Bon dis donc, t'as pris des notes sur le cours ou quoi ? Demande Elsa à Corinne sa copine intello.
- T'inquiète ma grosse, comme d'hab', j'assure ! .
Le désespoir est une forme supérieur de la critique, pour le moment nous l'appellerons « bonheur », les mots que vous employez ne sont plus « les mots » mais une sorte de truc à travers lesquels les analphabètes se font bonne conscience.
Elsa avait sommeil tout à l'heure et elle s'est endormie en plein cours magistral de mécanique quantique du prof Christophe Texier de l'université Paris sud (pourtant il caille un peu dans l'amphi, surtout vers le haut des gradins), c'est pas bien.
Ben ouais mais à dix-neuf ans, lorsqu'on aime bien manger dans un bon restau le soir, où la sympa Julia sert un « Lapin chasseur et ses petites pommes de terre », qu'on boit quelques verres d'un côte de Blaye en Bordeaux rouge, qu'il y a Vladimir qu'a vingt ans et qu'est beau comme un dieu à la tablée et que ça dure jusqu'à pas d'heures... ben on reste et le lendemain c'est dur.
Elle rêve, c'est le sommeil paradoxal, chez papy et mamy en Bretagne et le bonheur dans un jardin au bord de la mer et toute la famille attablée qui rigole, boit et mange « le lapin chasseur » qui s'en fiche puisque il est cadavéré (d'ailleurs ils sont plusieurs parce que y a beaucoup de monde à la table).
Les gosses ont leur tablée un peu plus loin.
Elsa a dix ans et déjà elle se demande plein de trucs dans sa tête. Yannick le binocleu, pourquoi il met son genou droit sur son genou gauche à elle, pourquoi il pleut toujours en Bretagne, c'est vrai que ses vrais parents sont morts et que Josette et Robert ne sont pas ses vrais parents ( c'est Julie son amie, la fille du monsieur qui bosse dans un truc qui s'appelle "ladasse", qui lui a dit) ?
Elsa se met à trembler, elle est agitée dans tout son corps. Chploc... elle réussit à ouvrir un œil.
- OH Corinne, t'arrêtes de me secouer, tu me gonfles ! Y s'passe quoi ?
- Le cours est fini, tu viens avec moi à la cantine, j'ai faim ?
- M'enfin... tu sais bien que je suis anorexique ! Bon okay... je ne le suis plus.
Les nanas sont joyeuses et les gars les matent subrepticement et elles descendent les escaliers pour aller à la cantine.
- Bon dis donc, t'as pris des notes sur le cours ou quoi ? Demande Elsa à Corinne sa copine intello.
- T'inquiète ma grosse, comme d'hab', j'assure ! .
Et revoilà Julia et son lapin chasseur ! C'est pour le réveillon ? Tout comme la dinde, l'oie, le chapon ou la poularde le lapin est un animal de basse cour. Alors pourquoi pas ?
RépondreSupprimerstouf pas content
RépondreSupprimerAlors là Marité,t'es vache avec le cadavre de lapin que je suis... végétarien en plus .
Ça m'est déjà arrivé de m'endormir en plein cours de mécanique quantique, mais seulement quand le prof était moins beau que toi, bien sûr ! ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
stouf beau comme un lavabo
SupprimerBien dit Célestine, j'me souviens de toi maintenant, t'étais toujours au premier rang et ton physique de joli photon me donnait le courage d'affronter la relativité totale de mes fumeuses théories. ;o)
Joli photon, c'est drôlement chouette ça comme compliment. :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
stouf nénuphare
RépondreSupprimerOh c'est dommage, on ne peut pas t'envoyer de lettres ( écrites à l'encre rouge sur du papier d' Arménie ) à ton blog Célestine. J' ai bien aimer celui d'aujourd d'hui à propos de ce roman " Les fourmis" de Boris Vian. J'espère que tu as lu "J'irai cracher sur vos tombes" et vu le film avec Romain Duris et Audrey Tautou "L'écume des jours", c'est trés triste mais tellement beau.http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19487939&cfilm=196832.html
Merci Stouf.
Supprimerj'ai lu le livre plusieurs fois dans ma vie. Je l'adore.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆