Vieillesse
Les yeux fermés, elle revivait sa jeunesse
Parvenue à l’automne de sa vie avec sagesse
Goûtant la senteur de l’ambre jusqu’à l’ivresse,
Sans amertume et oubliant la noble politesse ;
Ses premiers pas à l’école guidée par une maîtresse
Tout de noir vêtue, enseignant comme une tigresse,
Les mots, les phrases et l’art de compter sans paresse
Morigénant les taquins qui tiraient les tresses ;
La Dame de fer construite dans l’allégresse
L’avènement de l’automobile princesse
Adieu les fiacres, charrettes menés avec adresse
Dans la douceur du soir languissant sa tristesse
Elle éteint la lumière, une simple caresse
Tire une révérence entourée de tendresse.
Où lire Lilou
Un très beau et sensible lilousoleil couchant !
RépondreSupprimerVoilà une page de sagesse !
RépondreSupprimerFinalement tu ne fais pas tes 100 ans !
RépondreSupprimermerci !
SupprimerMais Elle a encore tout l'hiver de sa vie devant elle ! :)
RépondreSupprimerJ'aime bien le dernier couplet Lilou.
C'est doux et très joli. Qu'elle prenne tout son temps pour tirer une révérence car de cette douceur et de cette sagesse nous avons tous besoin ;-)
RépondreSupprimercette vieillesse ne me tente pas
RépondreSupprimerC'est ton droit !
Supprimeravec le sourire
Une trace éphémère comme toute chose ici bas, mais si douce qu’elle laissera le soleil dans nos yeux pour longtemps
RépondreSupprimerVoilà ce que je voulais te dire: tu portes bien ton pseudo .
Bisous célestes
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Merci Célestine et j'ai le bonheur de porter le nom de Soleillant...
SupprimerLilou