Trois hommes sur un banc
Trois hommes sur un banc
L’un se prénomme Alban.
L’autre revient juste du Liban
Le troisième est né à Montauban
Ils sont tous fiers comme Artaban
De porter leurs vieux cabans
Qui ont l’air d’être flambants
Neufs. Ils ont l’air de trois forbans
Qui auraient hissé le hauban.Ils fuient les cercles barbants
De vieux comme eux mais plombant.
Ils parlent de sujets perturbants
Pour les autres, jeunes ou croulants.
Ils parlent de leurs vies d’amants
De femmes qui ont encore de l’allant.
Ils sont caressants, aimants et souvent bandant.
Ils aiment être performants
Ils aiment parler d’amour et de sexe brûlant.
Trois hommes sur un banc
Vieux, fatigués mais vivants et ardents.
Où lire Laura Vanel-Coytte
Ils sont bien partis pour prendre racine, à moins qu'un désherbant...
RépondreSupprimerBan, ban, ban, ban comme disait Ludwig
RépondreSupprimerDes vieux pas châteaux branlants ! ];-D
RépondreSupprimerVegas: ils bourgeonnent plutôt
RépondreSupprimerBrizou: je ris... jaune
Andiamo: des hommes... branlant
Hééé...oui...c'était mieux avant, mais, faut reconnaître, on est pas mal maintenant, plus tranquilles surtout. Sereins.
RépondreSupprimerQuel rapport avec mon texte?
RépondreSupprimerPour moi, c'est souvent le discours des vieux sur un banc, qui trouvent que c'était mieux du temps de leur jeunesse, ce que ton texte - pour moi qui suis vieux - semble dire.
SupprimerJ'ai même pensé à une scène d'"Astérix chez les Corses", où l'on voit des vieux converser sur un banc...
Désolé si mon commentaire t'a déplu et :
"- Vivement qu'on soit jeunes !" (c'est une de mes expressions favorites).
...et j'ajoute, pour achever mon explication, que, dans l'oubli du sexe d'une libido apaisée par l'âge, on est "plus tranquilles et sereins" qu'à courir comme des malades pour, au bout du compte, ne trouver que souffrance, tels l'éphémère qui se brûle à la lampe. L'âge contient ce privilège, que les jeunes ne peuvent pas comprendre : l'incroyable sérénité d'une sexualité oubliée, et le regard porté sur la femme qui n'amène plus de souffrance, mais simplement la vue de la beauté qui déclenche le sourire sans arrière pensée.
SupprimerJe fais partie de ces personnes apaisées, et j'en suis heureux chaque jour.
Ceci dit, j'ai aimé les femmes.
Bravo.
RépondreSupprimerUn texte ... probant !
"Trois vieux papys, tout vermoulus, sur un très vieux banc, tout moussu..." (Gotainer)
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/W-BJY-oWbTk
peut-être viennent-ils là recharger leur batterie ?
RépondreSupprimerMerci K
RépondreSupprimerTiniak: pas vraiment
Tisseuse: ils l'ont chargé chez eux
Ils ont l'air bien sympathiques en tout cas, ces vieux forbans hissant leurs haubans... ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ton texte me donne l'envie de les voir au milieu d'un tableau ! Tu les rends très vivants !
RépondreSupprimermerci célestine: j'en connais des comme ça
RépondreSupprimermerci Maryline/ IL Y A DES VIEUX VIVANTS
Je n'en doute pas, je me suis mal exprimée, je voulais dire "réels"!
SupprimerIls sont tous vivants, jusqu'au dernier souffle, quelque soit leur façon de vivre.
MERCI ALORS
RépondreSupprimerY A T-il une autre façon de vivre que d'être vivants?