Pourquoi
me suis-je laissé sceller ?
Me voilà
Usé,
oublié, parfois piétiné,
Ah, je
suis las depuis si longtemps
Je suis
au bout
Et j’en
ai déjà deux
On
m’ignore,
Le comble,
je suis au banc des accusés
Je perds
même la face
Dessous
les fesses
Je le
sais je le sens :
C’est
déjà écrit
Noir sur
banc
Lentement
je me délabre
C’est la
déglingue
Serai-je
bientôt banc de sable ?
Étiolé,
Sous
peu
Je ne
serai que
Banc
décès
Ah !
Pourquoi
me suis-je laissé sceller
Moi qui
rêvais
D’être
déplacé au gré
Des
nuages et de la pluie
De
l’ombre et du soleil
Pauvre banc vieillissant... il ne demande sans doute qu'une ou deux vis et quelques coups de peinture!
RépondreSupprimerVoilà une bien triste manière de publier les bancs ;)
RépondreSupprimerComplainte du banc qui rêvait de voyages, scellé face à la devanture des croisières "Costa" ! ];-D
RépondreSupprimerhélas, tu n'avais guère le choix, car c'est la vie des bancs d'être scellés pour ne point culbuter :(
RépondreSupprimerBrizou > Non, pas de coups, pitié !
RépondreSupprimerTiniak > Beau regard... oblique !
Andiamo > Condamné à faire... banquette.
Tisseuse > Oui, mais il ne s'en balance pas ;-)
Il n'y a guère que les bancs de poissons qui soient libres.
RépondreSupprimerCQFD.
SupprimerPas d'écueil pour les écailles !
Un banc épris de liberté, j'adore l'idée !
RépondreSupprimerMerci Maryline.
SupprimerNe pas pouvoir bouger, quel calvaire !!!
Que de jeux de mots géniaux
RépondreSupprimerdans ce chant du cygne du banc... ;-)
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Bel enthousiasme dont je te remercie, Chèrelestine !
SupprimerJoli mot-valise, Sherka !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Voilà un vieux banc qui ne perd pas son humour ! J'ai adoré les jeux de mots. Bravo Mystère K ;-)
RépondreSupprimerC'est son côté bambin :-)
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