Secrets de bois
« - Avoir tout l’or des rois ne me fait pas
envie ;
La passion de ma vie, celle pour qui je vis,
Et pour qui, tout tremblant, boire et manger je
laisse,
A vous je le confesse : c’est l’amour de la
fesse.
- Qu’elle soit rude ou molle, mesquine ou généreuse,
Jeune vieille proprette ou mal entretenue,
Je suis amoureux fou de ces globes charnus,
Et mon esprit s’égare à leurs formes nombreuses.
- Car voyez-vous je suis - hormis le médecin -
Le seul vers qui l’on tourne et pose le bassin,
Et ma raison vacille à la caresse intime
De mon bois palpitant sous la fesse sublime !
- Ce pour quoi vous, humains, êtes souvent punis,
Je pratique au grand jour l’art du toucher de fesse
Qu’aucune faculté au monde ne professe,
Car étant banc de bois, nul ne sait ma manie. »
Ainsi parlait le banc où je m’étais assis,
Lui livrant les secrets de mon anatomie ;
Et je me dis depuis, que fait de cette fibre
Où se porte l’assise, parfois j’aimerais vivre.
Une ode à tous les culs, souvenons nous de Jean Pierre Marielle rendant un vibrant hommage au joufflu de Jeanne Goupil dans le film "Les galettes de Pont Aven" ];-D
RépondreSupprimerBravo JCP honorons la fesse !
En effet, je me souviens de ça.
SupprimerLe sujet s'y prêtait bien.
C'est si joliment dit. Merci pour toutes les fesses ici glorifiées
RépondreSupprimerPas de banc sans fesses !
SupprimerDifficile de rester de bois...
RépondreSupprimerSous la peinture, le banc n'est pas que bois.
SupprimerLe banc, un des QG des Q .
RépondreSupprimerBien joué !
Excellente formule, je la fais mienne !
SupprimerExcellent !! Je reprendrais bien une latte XD
RépondreSupprimerIl y aurait aussi, il s'en parle peu, la latte de plancher qui voit sous les jupes de filles...
Supprimerun banc qui n'est pas de marbre :)
RépondreSupprimerJ'ai pensé un moment me faire banc dans ma prochaine vie, mais le bois craquèle au soleil et gonfle sous la pluie, j'hésite.
SupprimerBanc de gare peut-être, sous auvent...
être de bois et ressentir autant d'émois...Il faut le lire pour le croire !:)
RépondreSupprimerL'idée qu'on se fait du bois est surfaite.
SupprimerAh pour être un vieux banc, tu n'en es pas moins homme !
RépondreSupprimerEt quand tu viens à voir de célestes appas
Ton coeur se laisse prendre et ne raisonne pas... ;-)
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Flûtes et violons de bois
SupprimerMettent les cœurs au abois,
Le bois résonne on le voit.
Ecrire un tel poème pour glorifier les fesses par l'entremise d'un banc, il fallait le faire. Et c'est une réussite. Bravo JCP ! Je pense que tu t'es bien amusé. ;-)
RépondreSupprimerEn effet Marité, écrire ces vers ne m'a pas attristé.
SupprimerEt que dire des émotions de la lame de parquet de chambre où chute le sous-vêtement inutile...
Comment ça, inutile ? Mais, cher JCP, tu sais bien qu'il a son rôle à jouer ! ;-)
RépondreSupprimerAh oui, cache (pas trop) et soutient (si joliment), si je ne me trompe...
RépondreSupprimermais ça vaut surtout pour la femme me semble-t-il.