N’avoir jamais été
choisi
Que par défaut. Se sentir
chien pouilleux, bergamasque
Mais se savoir bon berger,
ou quasi
Mâtiner son sérieux de
quelques notes fantasques
Jouer son blues en mineur
Comme Django, et accepter
la tristesse opportune
Sans laquelle le bonheur
Aurait si peu d’éclat.
Faire comme la lune
Culottée de nuées, se
moquer du beau
Comme du laid, jouer avec
les arbres
Ne pas fondre dans l’eau
C'est des minorités que vient souvent l'excellence, des doigts d'un manouche que naissent les modes.
RépondreSupprimerBelle poésie, AOC! J'aime tout
Un blues qui balance fort!
RépondreSupprimerToutes les images sont belles. AOC 1 Paul 0.
RépondreSupprimerHeu..............
SupprimerJoli !
RépondreSupprimerJ'aime cette lune, culottée de nuées
RépondreSupprimerUn texte superbe imprégné de délicatesse et de pudeur ; j'adore !
RépondreSupprimer@ vous tous : merci !
RépondreSupprimerQuand la mélancolie épouse la poésie, la beauté naît de leurs vers....
RépondreSupprimerJoli bouquet de désillusion avec ce brin de mélancolie qui lui donne tout son parfum d'éternité.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimersuperbe paysage intérieur .
La succession d'images, comme un berceau ...