Ce bonheur odorant
Le clocher du quartier, grippé
ne sonne plus depuis deux jours
je glisse du rêve au velours
dans ce début de matinée
Le marché déjà bien en place
bruisse à voix basse un chant connu
de coutellerie rémoulue
lissant les harangues bonasses
Parmi les lents piétinements
plaidant leurs coutumiers négoces
distincte, légère et véloce
ta venue sonore autrement
J'ouvre ma fenêtre au bonheur
d'un bain d'épices nuancées
à quoi nos haleines mêlées
feront fête dans le quart d'heure
Le jour brûlera sa bougie
à notre amoureux carnaval
Nous en essuierons le final
au chiffon bleu de notre lit
Mais, souffrons que l'instant s'étire
avant que je t'ouvre mes bras
tandis que s'avancent tes pas
et que ce dimanche transpire
Où lire Tiniak
à travers ton texte, je me dis que la sensation du bonheur c'est parfois avant le plein temps du bonheur
RépondreSupprimerL'attente, foncièrement latente... ;)
SupprimerJ'ai tout bien sniffé tes mots après avoir dégluti les miens... que du bonheur!
RépondreSupprimerEh ben dis donc ! c'est que tu « poétises » de fort belle façon Tiniak, bravo ! On en voudrait encore !
RépondreSupprimerMerci, chère ~zoz..
SupprimerJe ne doutais pas que cette "bluette" te ravirait l'oreille.. (.) par les yeux ;)