La révélation
Dans ce livre, l’auteur montre les travers de notre société par le filtre d’une société primitive. Au cœur de la jungle, cette civilisation vit de l’essentiel sans superflu, en symbiose avec la nature. Ce mode de vie lui permet d’être sereine et heureuse.
Alors c’est décidé, pour être moi aussi sereine et heureuse, je ne vois qu’une solution : je vais aller m’installer dans une tribu au cœur de la forêt amazonienne !
Mais avant cela, j’ai quelques détails à régler, comme…
- Me désintoxiquer de mon téléphone, de mon ordinateur, de ma tablette et de la télévision.
- Faire le deuil de ma cinquantaine de sacs à main – quoique, je pourrais peut-être en emporter quatre ou cinq pour la cueillette des fruits ?
- Trouver LA paire de chaussures qui serait à la fois confortable, étanche, solide et montante. Hélas, aucune des 80 paires de mon placard ne répond à ces critères !
- Faire du shopping avec mes amies car il me semble important pour elles de partager une dernière fois le plaisir du lèche-vitrine en papotant et d’acheter des choses totalement inutiles !
- Choisir entre emporter des milliers de pots de shampoing et arrêter de me laver les cheveux. Cornélien !
- Vaincre ma phobie des petites bébêtes car il paraît que de charmantes bestioles grouillent dans la jungle.
- M’inscrire à un stage de survie afin d’arriver jusqu’à la tribu car il n’y a ni aéroport ni route menant au village. Ah bon ? En plus le GPS ne fonctionne pas là-bas ?
- Dévaliser une pâtisserie parce que c’est peut-être la dernière fois de ma vie que je pourrai savourer un délicieux gâteau… au citron, aux fruits rouges, au chocolat, à la crème, aux grosses pépites et que sais-je encore !
- Envoyer un e-mail à la tribu pour les prévenir de mon arrivée et… un e-mail à ma tribu pour les prévenir de mon départ.
Finalement, en relisant ma liste, je constate avec fierté qu’il est très facile de prendre de la distance avec notre société de surconsommation. Pourtant, j’ai une amie qui trouve mon projet totalement saugrenu. Elle pense que je suis incapable de tout quitter et de vivre de l’essentiel. Évidemment, elle a tort. Elle doit être jalouse car je suis mature ! La forêt amazonienne m’attend ! À moi la sérénité et le bonheur !
Un fil à la patte, passe encore... mais un écheveau !
RépondreSupprimerLorette tu veux envoyer un e mail à la tribu mais il n'ont pas internet... Ah c'est lintoxication complète mais je partage entièrement ton projet... On voit cela ensemble
RépondreSupprimeravec le sourire
Bien vu, dégoulinant de vérité, notamment sur ces invisibles mais si fortes liaisons....
RépondreSupprimer(J'ai aussi lu Gounelle, son dernier pas encore.)