Une histoire banale
Un jour, vous Le rencontrez. C’est Lui, vous le savez. Il est grand, il est beau, il sent bon le sable chaud. Tout nouveau tout beau. Celui-là, il est pour vous, qui se ressemble s’assemble, et comme un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras, le sort en est jeté : vous l’épousez… Il est l’exception qui confirme la règle. Vous êtes jeunes et insouciants. Tout vient à point à qui a su attendre, et aux innocents les mains pleines. Le cercle de famille applaudit à grand bruit.
Il faut que jeunesse se passe, et à deux on est moins seuls. Alors il tourne sept fois sa langue dans votre bouche, abondance de bien ne nuit pas, vous vivez d’amour et d’eau fraîche, ventre affamé n’a point d’oreille, ce que femme veut, Dieu le veut. Il ne dit jamais Fontaine, je ne boirai pas de ton eau.
Petit à petit, l’oiseau fait son nid. A bon chat, bon rat, la famille s’agrandit. Qui veut la fin veut les moyens, il obtient une promotion. Quand le vin est tiré, il faut le boire, et vous croulez sous les crédits. Une hirondelle ne fait pas le printemps, plaie d’argent n’est pas mortelle, mais il dit que vous travaillez trop, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Ca y est ! Le ver est dans le fruit, qui trop embrasse mal étreint, il ne faut jurer de rien. Vous vouliez voyager loin et ménager votre monture, mais voilà qu’il préfère s’adresser au bon dieu qu’à vos seins. Qui a bu boira et il boit plus que de raison. Cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire, mais pourquoi soupire-t-il si fort et pourquoi ne rentre-t-il pas ? Il y loin de la coupe aux lèvres, pas de nouvelles, bonnes nouvelles, vous tentez de vous rassurer, c’est beaucoup de bruit pour rien, à chaque jour suffit sa peine, qui peut le plus peut le moins et ça ira mieux demain.
Mais demain, ça ne va pas mieux, alors l’occasion faisant le larron, qui va à la chasse perd sa place, comme on fait son lit, on se couche, mais ce n’est plus avec l’être aimé. La nuit tous les chats sont gris, loin du cœur et loin des yeux.
Un jour, vous Le rencontrez. C’est Lui, vous le savez. Il est grand, il est beau, il sent bon le sable chaud. Tout nouveau tout beau. Celui-là, il est pour vous, qui se ressemble s’assemble, et comme un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras, le sort en est jeté : vous l’épousez… Il est l’exception qui confirme la règle. Vous êtes jeunes et insouciants. Tout vient à point à qui a su attendre, et aux innocents les mains pleines. Le cercle de famille applaudit à grand bruit.
Il faut que jeunesse se passe, et à deux on est moins seuls. Alors il tourne sept fois sa langue dans votre bouche, abondance de bien ne nuit pas, vous vivez d’amour et d’eau fraîche, ventre affamé n’a point d’oreille, ce que femme veut, Dieu le veut. Il ne dit jamais Fontaine, je ne boirai pas de ton eau.
Petit à petit, l’oiseau fait son nid. A bon chat, bon rat, la famille s’agrandit. Qui veut la fin veut les moyens, il obtient une promotion. Quand le vin est tiré, il faut le boire, et vous croulez sous les crédits. Une hirondelle ne fait pas le printemps, plaie d’argent n’est pas mortelle, mais il dit que vous travaillez trop, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Ca y est ! Le ver est dans le fruit, qui trop embrasse mal étreint, il ne faut jurer de rien. Vous vouliez voyager loin et ménager votre monture, mais voilà qu’il préfère s’adresser au bon dieu qu’à vos seins. Qui a bu boira et il boit plus que de raison. Cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire, mais pourquoi soupire-t-il si fort et pourquoi ne rentre-t-il pas ? Il y loin de la coupe aux lèvres, pas de nouvelles, bonnes nouvelles, vous tentez de vous rassurer, c’est beaucoup de bruit pour rien, à chaque jour suffit sa peine, qui peut le plus peut le moins et ça ira mieux demain.
Mais demain, ça ne va pas mieux, alors l’occasion faisant le larron, qui va à la chasse perd sa place, comme on fait son lit, on se couche, mais ce n’est plus avec l’être aimé. La nuit tous les chats sont gris, loin du cœur et loin des yeux.
C’est œil pour œil et dent pour dent, puisqu’il a jeté le manche après la cognée, un de perdu, dix de retrouvés.
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Qui sème le vent récolte la tempête. Les grandes douleurs sont muettes, mais on ne vous y reprendra plus. Pleurs qui roulent n’amassent pas mousse. Chat échaudé craint l’eau froide, autant en emporte le vent…Tant est allée la cruche à l’eau qu’à la fin elle a réfléchi : à quelque chose, malheur est bon, une femme avertie en vaut deux et charité bien ordonnée commence par soi-même. Le chat parti, la souris danse…Contentement passe richesse et dans le doute, abstiens-toi.
Mais…il y a toujours un mais.
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Qui sème le vent récolte la tempête. Les grandes douleurs sont muettes, mais on ne vous y reprendra plus. Pleurs qui roulent n’amassent pas mousse. Chat échaudé craint l’eau froide, autant en emporte le vent…Tant est allée la cruche à l’eau qu’à la fin elle a réfléchi : à quelque chose, malheur est bon, une femme avertie en vaut deux et charité bien ordonnée commence par soi-même. Le chat parti, la souris danse…Contentement passe richesse et dans le doute, abstiens-toi.
Mais…il y a toujours un mais.
Un jour, vous en rencontrerez un. Ce sera lui, vous le savez. Il sera grand, il sera beau, il sentira le sable chaud...
Il s'est peut-être lassé des proverbes? Moi, non !
RépondreSupprimerBel exercice, Célestine
Ravie qu'il t'ait plu, chef !
Supprimerj'ai adoré le faire en tous cas.
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Tu n'y vas de main morte, avec un tel fleuve de maximes et de proverbes. Mais pour le proverbe: il préfère Dieu à ses seins, "Elle est bien belle celle-là !"mais il est vrai aussi que :"La langue fait parfois des lapsus de vérité".
RépondreSupprimerBisous sans commune mesure
Non non, ce n'était pas un lapsus, juste un détournement ^^
SupprimerBisous en inflation galopante
¸¸.•*¨*• ☆
SPERBE!!!
RépondreSupprimerglissé doucement et faisant un très beau texte...réaliste
bonne semaine a toutes
Il y a le U qui a glissé de ton superbe, aussi, Virginie... ;-)
Supprimermais j'ai compris l'idée et je te remercie pour ton enthousiasme
Belle semaine à toi
¸¸.•*¨*• ☆
quel florilège !
RépondreSupprimerc'est tellement bien fait qu'on ne s'en lasse pas :)
C'était pourtant le piège !
Supprimerje suis contente si tu me dis que j'ai réussi à l'éviter...
Merci Tisseuse
¸¸.•*¨*• ☆
C'est très beau, cette inventivité. Il y a le récit, mais aussi l'histoire, et surtout l'art et la manière, mais aussi le récit...
RépondreSupprimerMerci Bricabrac
SupprimerLes proverbes sont une source d'inventivité...
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
stouf le fleury
RépondreSupprimer"Un jour, vous en rencontrerez un. Ce sera lui, vous le savez. Il sera grand, il sera beau, il sentira le sable chaud..."
Oui ben excuse Célestine de ce commentaire qui ne sera point édité mais... c'est tout à fait moi cette description. et ouaiiii... c'est ainsi,ainsi va la vie. C'est beau la vie !
Hihi ! pourquoi voudrais-tu que ce commentaire ne soit pas édité ?
SupprimerIl n'y a pas de mal à dire du bien de soi...
Et je n'en doute pas ;-)
Bises
¸¸.•*¨*• ☆