Un horizon bleu noir
Des ombres s’accrochant sur le sombre
Une perforation de minuscules rectangles jaunes
Dans le lointain de la nuit urbaine
Se filent l’éphémère brocart
De lignes rouges et jaunes
Partant dans toutes les directions
Des lampadaires en rails interminables
Crachent une lumière blanche
A leurs pieds sur l’asphalte gris
Grouille une foule dense
Déambulant sans but bien précis
Brouhaha, cris d’enfants
Rires, chants de poivrots
Résonnent des heures durant
L’air se vomit des odeurs
Des vapeurs d’hydrocarbure
A la marée du port tout proche
Des senteurs de guimauve
Du pralin des marchands ambulants
Et de la frite triomphante
La nuit s’avance
S’étouffe alors le tintamarre
S’estompe la cohue
Arrive enfin cet instant
Du moment tant attendu
Le souffle frais venant du large
Courant les rues désertées
Balayant l’atmosphère poisseuse
Il revivifie avec bonheur la cité endormie
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