NUIT, T'AI (veste et pull)
Où t’es-tu cachée, disPépite feue Jaune-Or ?
As-tu grimpé la rue
son dos cambré à l’ouest ?
Je t’ai perdue de vue
mais j’ai gardé ta veste
à mon coude, sans pli
elle respire encore
Le Soir qui m’accompagne
a le vent douceureux
Il n’entend rien aux chants
des pavements frivoles
où je vais – garnement
loin de sa vieille école
mener fière campagne
chez les noctambuleux
J’emploie les intervalles
à te chercher, Pépite
à la carre du jour
gisant au pied du mur
dans le moindre alentrou
des porches, des toitures
et tout l’Ornemental
des balcons émérites
Mais le Soir – ce fêtard !
m’est plus accaparant
Il me saisit l’oreille
ou par le bout du nez
m’entraîne dans sa veille
d’échos e ricochets
à crisser du regard
sur la craie mollissant
Ça s’ouvre – sans magie
tant de lieux sont faits pour !
’faut glisser l’étincelle
en gage à leur entrée
pour de vertes chandelles
je t’ai donc oubliée
l’épaule travestie
de futiles atours
Je songe avec le Soir
à de nocturnes chaires
dans cette orangeraie
aux juteux abattis
nous caressons la craie
déjà bien assouplie
aux flancs de ses couloirs
les soupirs éphémères
Car la nuit a surgi
en son grand apparat
pour sceller notre sort
jusqu’à notre heure dite
Il n’est plus, là, dehors
nul port où ne s’invite
le souffle court, le cri
d’anonymes combats
Pépite que j’honore
taisant combien je t’aime
au plus fort du carnage
et sans urbanité
je ne sais plus ton âge
- ma nuit l’aura figé
comme le nom des morts
habite les poèmes
Quelle veste, dis-tu ?
Où passer votre (vos) nuit(s) insomniaques
m’est plus accaparant
Il me saisit l’oreille
ou par le bout du nez
m’entraîne dans sa veille
d’échos e ricochets
à crisser du regard
sur la craie mollissant
Ça s’ouvre – sans magie
tant de lieux sont faits pour !
’faut glisser l’étincelle
en gage à leur entrée
pour de vertes chandelles
je t’ai donc oubliée
l’épaule travestie
de futiles atours
Je songe avec le Soir
à de nocturnes chaires
dans cette orangeraie
aux juteux abattis
nous caressons la craie
déjà bien assouplie
aux flancs de ses couloirs
les soupirs éphémères
Car la nuit a surgi
en son grand apparat
pour sceller notre sort
jusqu’à notre heure dite
Il n’est plus, là, dehors
nul port où ne s’invite
le souffle court, le cri
d’anonymes combats
Pépite que j’honore
taisant combien je t’aime
au plus fort du carnage
et sans urbanité
je ne sais plus ton âge
- ma nuit l’aura figé
comme le nom des morts
habite les poèmes
Quelle veste, dis-tu ?
Où passer votre (vos) nuit(s) insomniaques
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