La pluie nous souriait.
Mamadou Dialo, pieds nus dans son petit jardin, la terre n'est plus que sable, le sable est rouge, pourquoi vouloir aller sur Mars hurle t-il, Mars c'est ici... ICI !
Les patates douces sèches, rastèques comme disent les Français dans le sud, le midi qu'ils appellent ça. Quant au riz, on n'a jamais vu pousser du riz dans un bac à sable ! Il a fait cette réflexion à haute voix, et rit de sa propre boutade.
A Paris ils parlent de sècheresse lorsque le bitume est sec depuis trois semaines, ils ne savent pas, ils ne connaissent pas la sècheresse, la vraie, celle qui parchemine tout, celle qui brûle, qui soulève la poussière, qui irrite les paupières, celle qui fait onduler la plaine et apporte des mirages. Il se souvient étant à Paris sortir les jours de pluie, prendre la flotte sur son visage ,et sentir l'eau ruisseler sur ses lèvres, sa langue, la pluie lui souriait alors.
La nuit dans son sommeil, dans ses rêves, il entend l'orage, et lui reviennent les paroles d'une chanson interprétée par une jolie Dame, Marie Laforêt : Richard Toll.
Seita n'guinao wingui wadji tao
Sangui bena be meno bena fale (1)
(1) Que tombe la pluie, que pousse le riz...
Mamadou Dialo, pieds nus dans son petit jardin, la terre n'est plus que sable, le sable est rouge, pourquoi vouloir aller sur Mars hurle t-il, Mars c'est ici... ICI !
Les patates douces sèches, rastèques comme disent les Français dans le sud, le midi qu'ils appellent ça. Quant au riz, on n'a jamais vu pousser du riz dans un bac à sable ! Il a fait cette réflexion à haute voix, et rit de sa propre boutade.
A Paris ils parlent de sècheresse lorsque le bitume est sec depuis trois semaines, ils ne savent pas, ils ne connaissent pas la sècheresse, la vraie, celle qui parchemine tout, celle qui brûle, qui soulève la poussière, qui irrite les paupières, celle qui fait onduler la plaine et apporte des mirages. Il se souvient étant à Paris sortir les jours de pluie, prendre la flotte sur son visage ,et sentir l'eau ruisseler sur ses lèvres, sa langue, la pluie lui souriait alors.
La nuit dans son sommeil, dans ses rêves, il entend l'orage, et lui reviennent les paroles d'une chanson interprétée par une jolie Dame, Marie Laforêt : Richard Toll.
Seita n'guinao wingui wadji tao
Sangui bena be meno bena fale (1)
(1) Que tombe la pluie, que pousse le riz...
(ch'tiot crobard Andiamo)
La pluie sous riz...
RépondreSupprimerJoli crobard, Andiamo !
Végas : La pluie sous riz... Bravo fallait l'faire, et merKi ];-D
SupprimerMonsieur Andiamo est un talentueux des Hauts de France ?
RépondreSupprimerBravo et merci de cette autre découverte : je ne connaissais pas ce titre de Marie Laforêt.
Joe : talentueux ? Besogneux oui !
SupprimerMarie Laforêt et moi avons le même âge, qu'est ce qu'elle est belle !
Je t'ai mis le lien vers la chanson "Richard Toll"
https://youtu.be/u-Dvw-sGeS4
Je le vois ton Mamadou Dialo déambulant sous la pluie rue de Belleville pour en remplir son sac de plastique vert et chantant "c'est déjà ça". A Paris on a la pluie et au Soudan, on l'espère tout le temps.
RépondreSupprimerBeau portrait de la dame aux magnifiques yeux et aux chansons pour moi inoubliables : Yvan, Boris et moi; Viens, viens et d'autres encore.Merci Andiamo.
Marité : J'avais un pote Sénégalais, la sècheresse en France ? ça le faisait marrer, une belle occasion d'admirer ses dents !!
SupprimerQuant à Marie aucun mérite, le modèle est splendide, et quand le modèle m'inspire... N'est il pas belles châsses ?
Ton beau texte me fait penser à cette chanson que j'ai apprise à mes élèves il y a quelques années...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu leur avais appris Richard Toll ? Chapeau, elle très peu connue ! ];-D
Supprimerhttps://youtu.be/u-Dvw-sGeS4
La pluie n'a pas la même valeur pour tous; c'est bien de le rappeler ici.
RépondreSupprimerPascal : Quand des personnes que je connais et qui habitent le sud me téléphonent, leur première phrase est : alors il pleut à Paris ? Immanquablement je réponds : "comme d'hab' la péniche est amarrée devant la porte" !
Supprimer:-)
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