PROFITÂGE
La mer, visage bleu
avec mille yeux tout blancs
et sa peau se mouvant
au caprice des cieux
rendu à mes quartiers
de plume solitaire
dont j'écorche la terre
j'en ai bien profité
Il m'en reste, au rivage
les souffles du voyage
L'herbe, sous nos pieds nus
ses brins, menues caresses
où loge une promesse
à nos cœurs ingénus
pour mon corps fatigué
par la mélancolie
qui berce ma folie
j'en ai bien profité
Et j'en garde, au revers
le toucher d'un mystère
La flamme, robe vive
danse furtive et crâne
quand l'alentour se fane
puisque la nuit arrive
pour l'avoir embrassée
de rêves délirants
délictueux, frondants
j'en ai bien profité
J'en conserve les moires
d'une profonde histoire
Le vent, fumée z'et brume
dont j'ai fumé, en pipe
les sanglots z'et manipes
les volages agrumes
à l'heure d'embarquer
vers l'ultime retour
à d'insignes amours
j'en ai bien profité
J'en ai, jusqu'à plus soif
des bords tirés sur le chapeau dont je me coiffe
Où bien profiter des quatre z'éléments
Une fois de plus tu en as bien profitâgé! Tu vas pouvoir te mettre au vert comme nous tous jusqu'à fin août. Bonnes vacances, Tiniak
RépondreSupprimerprends encore longtemps la possibilité de bien profiter avant un jour lointain de tirer ta révérence, poétiquement bien entendu :)
RépondreSupprimerBonnes et belles vacances, mes Chères Scribouilles :)
RépondreSupprimerVoilà une chose que je ne sais pas faire : de la poésie !
RépondreSupprimerMé cé koman k'sé k'tu fé ?
Hé hé hé... Cher Andiamo !
SupprimerJe ne me résigne simplement pas à voir ni vivre le monde tel qu'il se contente d'être et d'apparaître. Il provoque des émotions et des visions que je cherche à formuler, en musique; la musique qu'il me plaît de lui donner, selon : largo, piano... andiamo ! ;)