Gourmandise
champêtre
Tu
m'avais entraîné aux hirsutes taillis
où
d'odieuses épines accrochaient ton corsage
tu
me pensais hardi je te croyais plus sage
alors
que l'on tombait dans ce joyeux fouillis
Aux
lointaines clameurs de quelque cerf en rut
a
répondu ton rire aux éclats cristallins
je
découvrais béat tes globes opalins
ton
ventre velouté et l'ombre de ta butte
Sur
la mousse des bois où tu me chevillais
j'ai
subi tes assauts perdus de haute lutte
une
espiègle alouette entamait sa turlute
au
plus fort de nos jeux l'orage a retenti
mais
tu n'as rien perdu de ton bel appétit
superbe poème et toujours un peu coquin (bien souvent d'ailleurs :o)) )
RépondreSupprimertu es un vrai poète !!
La coquinerie me perdra :)
SupprimerLes ébats champêtres... Au détour d'un chemin, ou au sommet d'une butte, un bonheur un régal, bercés par le chant des cigales.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé la turlute de la gentille alouette : on est encore au Canada avec toi cette semaine !
RépondreSupprimerEncore une agace-pissette, Tabarnak!
SupprimerAh, les joyeux polissons ! Je devrais dire : le joyeux polisson de Vegas.
RépondreSupprimerSuper, comme d'habitude. Tu es très fort : tous tes poèmes semblent couler comme de l'eau...de pluie.
Je n'ai pas résisté à une petite réponse de la bergère au berger...
RépondreSupprimerA voir prochainement sur nos écrans...
¸¸.•*¨*• ☆
Ton premier vers me rappelait quelque chose...
SupprimerComme je disais à Céleste, c'était tonitruant, virevoltant, chaud même si piquant. Mais faire deux poèmes qui se complètent c'est donner plus encore de piquant pour un bel assortiment d'un beau divertissement emballé.Bravo vegas
RépondreSupprimerMerci bizak! La pluie nous a tous inspirés
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