Pantoum malais ... d'amour
J'ai embrassé l'aube d'été
Lorsque près de moi tu tanguas
Dans ta splendide nudité
Vers les confins du Katanga
Lorsque près de moi tu tanguas
Je découvris ton corps gracile
Vers les confins du Katanga
Embaumés de parfums subtils
Je découvris ton corps gracile
Tu en offrais tous les rivages
Embaumés de parfums subtils
Vibrants appels au doux voyage
Tu en offrais tous les rivages
A mes caresses impudiques
Vibrants appels au doux voyage
J'ai embrassé l'aube d'été
Lorsque près de moi tu tanguas
Dans ta splendide nudité
Vers les confins du Katanga
Lorsque près de moi tu tanguas
Je découvris ton corps gracile
Vers les confins du Katanga
Embaumés de parfums subtils
Je découvris ton corps gracile
Tu en offrais tous les rivages
Embaumés de parfums subtils
Vibrants appels au doux voyage
Tu en offrais tous les rivages
A mes caresses impudiques
Vibrants appels au doux voyage
Vers les chauds secrets de l'Afrique
A mes caresses impudiques
Tu répondais en m'entraînant
Vers les chauds secrets de l'Afrique Que tu gardais jalousement
Tu répondais en m'entraînant
De tes collines à tes vallées
Que tu gardais jalousement
Comme talisman de sorcier
De tes collines à tes vallées
J'ai conservé dans ma mémoire
Comme talisman de sorcier
Le doux velours de ta peau noire
J'ai conservé dans ma mémoire
L'orbe de tes seins métissés
Le doux velours de ta peau noire
La nuit sans fin qu'on a tissée
L'orbe de tes seins métissés
Soulevé par ton souffle court
La nuit sans fin qu’on a tissée
Vibrait de ton doux chant d’amour
Soulevé par ton souffle court
Ton corps de liane en se tendant
Vibrait de ton doux chant d’amour
Avant de fuir dans le néant
Ton corps de liane en se tendant
M’enroulait dans sa mélopée
Avant de fuir dans le néant
J'ai embrassé l'aube d'été.
A mes caresses impudiques
Tu répondais en m'entraînant
Vers les chauds secrets de l'Afrique Que tu gardais jalousement
Tu répondais en m'entraînant
De tes collines à tes vallées
Que tu gardais jalousement
Comme talisman de sorcier
De tes collines à tes vallées
J'ai conservé dans ma mémoire
Comme talisman de sorcier
Le doux velours de ta peau noire
J'ai conservé dans ma mémoire
L'orbe de tes seins métissés
Le doux velours de ta peau noire
La nuit sans fin qu'on a tissée
L'orbe de tes seins métissés
Soulevé par ton souffle court
La nuit sans fin qu’on a tissée
Vibrait de ton doux chant d’amour
Soulevé par ton souffle court
Ton corps de liane en se tendant
Vibrait de ton doux chant d’amour
Avant de fuir dans le néant
Ton corps de liane en se tendant
M’enroulait dans sa mélopée
Avant de fuir dans le néant
J'ai embrassé l'aube d'été.
(Le Pantoum Malais
Strophes de quatre vers à rimes croisées
construites de telle sorte que le deuxième et le quatrième vers
de chacune passent dans la suivante pour en former le premier et le troisième vers.
de chacune passent dans la suivante pour en former le premier et le troisième vers.
Le premier vers de la pièce doit en outre revenir à la fin, comme dernier vers.)
Tu m'épantoumes avec ton épanadiplose !
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Applause!!
Supprimersi je t'épantoume, j'en suis fort heureux ...
RépondreSupprimerquant à l'épanadiplose tu m'as subjugué :o)
Hé bé quel exercice ! Chapeau je dis MONSIEUR ];-D
RépondreSupprimerexercice à peine ... mais long à créer, c'est sur :o)
SupprimerC'est mignon, c'est chaud, peut-être torride ou quand l'Arpenteur mesure ses pieds avant de le prendre... :)
RépondreSupprimermesurer ses pieds c'est obligatoires ... quant à les prendre, c'est du plaisir partagé :o)
SupprimerUn très beau poème, rythmé comme le son du tam-tam.
RépondreSupprimerc'était l'idée de départ et puis les africaines sont tellement belles :o)
SupprimerWaouh ! Quel poème ! Tout n'a fuit dans le néant. Il reste l'harmonie de ces nuits. Et le souvenir.
RépondreSupprimertu as bien raison, le souvenir est resté ... toujours
Supprimer"L'art naît de la contrainte"...
RépondreSupprimerComme tu nous régales avec ! Sacré mec !
merci l'ami, un peu de contrainte et surtout du plaisir :o)
SupprimerQuel rythme pour un exercice pas facile !
RépondreSupprimerpas si facile mais les vers se libèrent après quelques quatrains, et puis la liberté amoureuse ...
Supprimeravec cet incipit de Rimbaud de surcroit...
RépondreSupprimer(soupir)
et oui Rimbaud ... et tu t'en souviens forcément :)
SupprimerBrillant!
RépondreSupprimermerci Chri ... (brillant pas tant que ça tout de même :)
SupprimerAh ça c'est plus que zutique !
RépondreSupprimerles zutiques opposés aux Parnassiens, mais j'aime bien les deux :o)
SupprimerJe connais l'homme heureux de William Sheller et maintenant la femme heureuse de l'Arpenteur.
RépondreSupprimeravec le sourire
ma Douce n'est pas africaine mais lyonnaise, mais elle est capable de tout :o)))
Supprimeret j'aime beaucoup William Sheller