lundi 10 avril 2017

Tiniak - Marie Laurencin

BOUT DE QUAI PRINTANIER (À LYON ?)

Je te vois... comme tu respires
J'entends le sang sous l'ivoirin
J'abouche ton prochain soupir
J'affleure au secret de ta main
J'y hume nos derniers plaisirs

Une ombre hivernale s'écoule
où le sol prend feu dans ta pose
automnale, éthérée, morose
Deux belles saisons s'y ampoulent

Tu recueilles mon exsudat
à bout de doigt, un rouge à lèvres
et l'aveu d'une sourde fièvre

Une perle sur le front plat
se désole à n'en plus finir

Pour moi, je creuse une traboule...

Où s'empanner la baume au cœur...

11 commentaires:

  1. Une histoire d'amour lyonnaise...belle comme un petit jésus tout rose.
    ¸¸.•*¨*• ☆

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Très chère charcutière (des mots), je te remercie, belle eau ;)

      Supprimer
  2. A Lyon il n'y a pas QUE des guignols ];-D

    RépondreSupprimer
  3. stouf
    J'ai le droit de dire que j'entrave absoluement rien à la poésie et que Tiniak il est bon à enfermer ? ;o)))
    http://www.jeuxvideo.com/forums/1-50-64151164-1-0-1-0-la-poesie-c-est-nul.htm

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien sûr que tu en as le droit.
      Je te donne tout de même quelques clés pour ta lecture ?

      Strophe en cinq = cinq sens
      Strophe en quatre = pizza 4 saison + 4 éléments
      Strophe en trois = retour à l'émoi 3 = symobole d'équilibre
      Strophe en deux = duel
      Strophe en un = unique (ultime ?) chemin

      Bonsoir stouf ;)

      Supprimer
  4. Sous le pont de nos bras coulent le Rhône et la Saône, que cette ville est circonflexe

    RépondreSupprimer
  5. Arpenteur d'étoiles13 avril 2017 à 19:07

    ah cette poésie tiniakesque et superbe ... je craque encore une fois

    sinon, Lyon est une des plus belles villes de France, italienne et un peu bourgeoise et gastronomique ou les bouchons sont gais et ou Guignol, Gnafron et Madelon font rire et depuis Fourvière on voit toute la chaîne des Alpes et la place Bellecour et à la croix Rousse (où j'ai habité 8 ans) où les traboules sont partout :))

    RépondreSupprimer
  6. et dans les traboules il s'en est passé des choses : des amoureux se dévorant de baisers, des canuts tôt le matin partant au boulot, ou des résistants cherchant à échapper à la Gestapo...

    RépondreSupprimer
  7. @L'Arpi et @MissTiss : me doutais bien que quelques échos vous remonteraient aux esgourdes, mes Très Chères Scribouilles ♥

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont précieux. Nous chercherons toujours à favoriser ces échanges et leur bienveillance.

Si vous n'avez pas de site personnel, ni de compte Blogger, vous pouvez tout à fait commenter en cochant l'option "Nom/URL".
Il vous faut pour cela écrire votre pseudo dans "Nom", cliquer sur "Continuer", saisir votre commentaire, puis cliquer sur "Publier".