S’inventer, encore et toujours
Se décaler dans toutes ses amours
Tout risquer sur un jour
Et déjouer tour après tour
Se décaler dans toutes ses amours
Tout risquer sur un jour
Et déjouer tour après tour
Les chausse-trappes de la vie
Les illusions, les faux-semblants tout gris
Les fleurs fanées, tous les soucis
Se refiler le mistigri
Descendre tout au fond du mystère
Découvrir de tout nouveaux repères
Se relever encore et encore
Se surprendre un peu plus fort
Les illusions, les faux-semblants tout gris
Les fleurs fanées, tous les soucis
Se refiler le mistigri
Descendre tout au fond du mystère
Découvrir de tout nouveaux repères
Se relever encore et encore
Se surprendre un peu plus fort
Les ans rythment le temps
Les ans nous rendent grands
Pour apaiser l’orgueil
Pour passer les écueils
Les ans nous rendent grands
Pour apaiser l’orgueil
Pour passer les écueils
Le couple quel défi
Quelle histoire, quel cri
Quelle beauté, quelle folie
Le vivre toute une vie
Quelle beauté, quelle folie
Le vivre toute une vie
Malheureusement et heureusement il y a tous ces ans...
RépondreSupprimerles zans c'est mieux :)
Supprimermais c'est plus de ce temps...
Difficile d'échapper à la routine, quel vilain mot quand on sait tout ce qu'il implique.
RépondreSupprimerroutine, quotidien, et usure sont les 3 mamelles de la déconfiture des couples :(
SupprimerComme un voyage...Les imprévus sont les bienvenus, finalement.
RépondreSupprimerBel hommage à cette forteresse, où ceux qui sont dehors rêvent d' entrer, et dont ceux qui sont dedans voudraient souvent sortir... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
chahuté parfois le voyage :)
Supprimeret attention aux bateaux qui prennent l'eau, il faut souquer ferme moussaillon
Aimer et couple durable font bon ménage ? Telle est la question.J'aime bien le "se refiler le mistigri", ça me rappelle des souvenirs de griffures... :)
RépondreSupprimerla griffure peut être sensuelle :)
SupprimerL'amour ? Sers m'en !
RépondreSupprimerserment fervent, sarment fringuant :)
SupprimerJ'aime beaucoup le dernier couplet de ton poème. Il est à lui seul un beau chant d'amour.
RépondreSupprimerun cri d'utopie peut-être aussi
SupprimerUn poème écrit au métier à tapisserie. Ah bien sûr, suis-je bête, c’est Tisseuse. La navette va et vient, et fait courir le fil des vers et des années
RépondreSupprimerun rien Pénélope grecque, avec ses travers, ses vers et ses dévers
Supprimertout en grignotant quelques navettes provençales tiens aussi :)
un poème où l'amour est toujours là, parfois un peu compliqué mais le dernier quatrain est tellement vrai :o)
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