Réduction de parlotte au sang crèmé monté au beurre
Petite fleur au nom connu d'émoi
que les corbeaux musardent, restant coi
Tes vivaces couleurs, chéries des bois
viennent combler ma peau d'une autre foi
Joli poli caillou millénaire
ourlé par les flots d'une rivière
accordons nos pouls de rude chair
à nos prompts ricochets sur l'amer
"- Eh ! Quoi de neuf au point de fuite ?"
"- L'amour, mon amour, qui t'invite !"
Un ciel meurt à son ponant
Je vais lui brosser les dents
Lui me signe sur le front
une rougeur de pardon
L'amour est un éveil
au tracet de soleil
entre crème et oseille
Je sais qu'il est là
- fillote !
dans mes agrégats
- parlotte !
d'ocre brut et mat
J'entends qu'il chante
que sa tourmente
est une attente
en libre pente
Je les aime
ses dilemmes
son poème
Son cœur
sa fleur
ses heurts
j'en meurs
Oh,
l'Homme !
Ômmmmmmmmmmmmmmm
Où cuisiner l'amour en sauce
Fabuleuse cette descente déca-nona-octo-hepta-hexa-penta-tetra-tri-bi-monosyllabique !
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Zen beaucoup ton com¸¸.•*¨*• ☆
Supprimer:-)
SupprimerBravo, bel exercice. (si nos politiques réduisaient aussi la parlotte... Mais ne rêvons pas)
RépondreSupprimerJolie déclinaison de l'amour et son sublime râle... Ômmmmmmmmmmmmmmm
RépondreSupprimerMerci, Homme !
SupprimerJe vais recopier la recette, pour l'essayer quand j'aurai du monde
RépondreSupprimervoilà donc qu'entre Bricabrac et Tiniak nous avons un tout en un, tout à la fois poètes et cuisiniers-patissiers d'amour
RépondreSupprimerune belle prouesse, pour une descente au nirvana :)
stouf maître déchire ma rue
RépondreSupprimerPetit scarabé ... le 5-7-5 des syllabes haïkuniènes n'y sont pas. Tu tailleras les 5000 cerisiers et pins du dojo. ;o)
Mille et un regrets de vous décevoir, Ô bon maître. Mais, voyez-vous, je n'ai pas même idée de ce que l'ail coûte :D
Supprimerabsolument extraordinaire poème tiniakesque ... j'aime !!
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