L’envie de vie
J’ai dû tant de fois promettre
De faire sans démettre
Tendue jusqu’à trembler
Au risque de sombrer
Dans des fracas et des cris
Mais sur ce quai de gare
Une nuit noire
Emplie de brouillard
Rappelle des souvenirs
Des scénarios du pire
Juste partir à pied
Ce train n’est pas le mien
Juste partir à pied
Et chercher d’autres mains
J’ai encore dans le cœur des rêves fous
Que je confie au vent
Peut-être qu’il m’entend
Pouvoir léguer le trésor inouï
D’un rire d’enfant
Savoir aimer la senteur infinie
D’un trait d’encens
Incarner enfin l’envie
Des jours doux
Jusqu’à la nuit des temps
Haaaaaa, un petit rayon de soleil à la fin de ton aventure; j'ai failli bronzer... :)
RépondreSupprimerattention aux coups de soleil, Pascal :)
SupprimerTant qu'on a des pieds, l'espoir est permis...
RépondreSupprimeret tu connais pourtant le célèbre refrain :
Supprimer"un kilomètre à pied, ça use, ça use
un kilomètre à pied, ça use les souliers"
:))
Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde point mais ne dit on pas aussi que lorsqu' on a pas de cerveau on a des jambes ?;o)
SupprimerMadame Tisseuse, dans un coin du RER de la gare du nord de Paris je t' ai laisser un petit message sur le mur à côté d' une porte toujours fermée-ouverte. Rentre ... tu verras bien.
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/bpMudPLh21M
Il est parti, il s'est assis dans ce train, celui dont on ne revient pas... Salut l'artiste.
RépondreSupprimerQuel joli poème !
RépondreSupprimermerci :)
SupprimerCe très beau poème rimbaldien qui nous chante les bonheurs de la marche prend encore plus de saveur quand on sait les derniers déboires de la SNCF (ou quand on voit ce qui est arrivé à "l'Homme du train" !) ;-)
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=NPq_nrG1SPo
merci Joe pour tes appréciations élogieuses sur mon texte :)
Supprimeret merci pour la vidéo, cet extrait que je ne connaissais pas est magnifique, par sa lumière, son mystère, et ces deux êtres qui s'en sont allés il y a peu...un peu comme s'ils étaient entrain de deviser dans l'au-delà
Le vent est dépositaire de tant et tant de rêves murmurés du bout du cœur...
RépondreSupprimeril est vrai que c'est un bon écoutant :)
SupprimerUn poème délicat que l'on lit avec émotion. J'aime beaucoup : "Pouvoir léguer le trésor inouï d'un rire d'enfant". Je plussoie Tisseuse : les rires des enfants sont précieux.
RépondreSupprimermerci de ta lecture, sensible
Supprimerles rires sont probablement les trésors les plus précieux au monde :)
Très délicat et plein des montagnes et des vallées qui font la vie, jamais lisse, toujours tumultueuse, mais tellement belle !
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
un proverbe africain nous dit : "Avancer c'est mourir; reculer c'est mourir; donc mieux vaut avancer et mourir."
SupprimerTrès joli poème. Il faut savoir les suivre, ces rêves (pas si) fous :-)
RépondreSupprimeril est nécessaire de les suivre, et de les mettre en vie
SupprimerMarche où rêves...
RépondreSupprimertout à fait ça :)
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