De marchands
d’âge
Un coût d’œil
me dit
De tourner la
page
Redécouvrant
la candeur
Je me livre
avec ardeur
A toute cette
blancheur
Qui me parle
à cœur
Je marche
immaculée
Foulant une
page interdite
Je marche
renouvelée
Frôlant
l’illicite
Les pages
s’ajoutent aux pages
Les mots font
venir d’autres mirages
La pensée
appelle la suivante
Qui se vit
aussi tentante
Écrire comme on sauve sa vie
Pour
pianoter la musique des mots
Jouer
du cliquetis sur le clavier
Comme
un doux contretemps
Aligner
à l’envie des dizaines de lettres
Formant
à leur tour un dessin
Celui
de ma rêverie
Créer
à l’infini
Des
pages, et puis du vide
Du
lent et du rapide
Faire
la trace de mes instants futiles
Masquer
une impression d’inutile
Cliquer,
poster, publier
Livrer
en tendant les mains
Un
morceau de mon être
Consentant
Quel que soit le prix du coût d'œil, on a envie de tourner ces pages - interdites ou pas - puisque tu y consens
RépondreSupprimermerci Vegas, d'en avoir encore envie :)
Supprimeraprès tout ce temps...
Une ode à l'écriture, c'est joliment dit.
RépondreSupprimermerci beaucoup Andiamo :)
SupprimerTourner la page, choisir une belle page lisse, douce, vierge et céder à la tentante envie de créer...
RépondreSupprimeroh oui, cède à l'envie Cacoune de réécrire :)
Supprimers'il te plait...
Je ne te suis point chère Tisseuse car tu commences par dénigrer les nids. Tu n'aimes pas les gentils oiseaux ou Quoi ? Et puis après c'est la famille tuyaux de poil et puis la candeur et puis internet et puis quoi encore ? Ah oui l' amour qui fait du bien. Ouai cooool ... ;o)
RépondreSupprimerfinalement tu me suis très bien puisque, à ta façon, tu as retranscrit le poème :)
SupprimerDame Tisseuse
SupprimerDouce Dame que j'aime tant et désire,
De sorte que jour et nuit je ne pense ailleurs,
je ne veux pas vous prier ni requérir
Que vous m'accordiez la grâce ni votre amour,
ni rien qui puisse alléger ma douleur,
A part, sans plus, que vous daigniez savoir
Que je vous aime de coeur, sans décevoir.
Une très jolie façon de passer du livre / cahier en papier au monde des blogs et des site internet.
RépondreSupprimermerci Turquoise :)
Supprimerc'est exactement l'idée : pour moi, il n'y a pas tellement de différences entre des pages papier et des pages de pixels sil elles nous communiquent des mots, des émotions, des pensées...
Mon père écrivait ses nouvelles sur des cahiers brouillons d'écolier, un de ses petits fils publient des livres numériques et éditent ceux des autres...ils magnifient tous les deux l'écrit !
S'épancher en remplissant la page, la tourner pour écrire encore, que ce soit celle d'un cahier ou celle du net. Quand on aime écrire, il s'agit bien de cela. Je dirais aussi que tourner la page d'un livre, d'un vrai en bon papier qui sent l'imprimerie me communique autant de bonheur.
RépondreSupprimeroui, c'est ça :)
Supprimeril en faut pour tous les goûts !
Noircir la page pour essayer de blanchir sa vie, telle est l'excuse des écrivains devant leurs lecteurs... :)
RépondreSupprimerah, je n'avais jamais pensé à ça dans ce sens
Supprimermais peut-être que pour certains c'est le cas, je ne sais...
J'aime ta magie de l'écriture, qui t'est toute personnelle...
RépondreSupprimerEn bref, j'aime tes pages, qui gardent en étant noircies le souvenir de leur blancheur...
¸¸.•*¨*• ☆
un grand merci, dame Célestine, de ce compliment charmant :)
Supprimer#Wouhou... ! C'est superbe, Miss Tiss !! Bravi !!
RépondreSupprimerun grand compliment venant d'un poète tel que toi :)
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