Le moulin sans elle
Le moulin sans ailes, n'entend plus le vent,
Ni la ritournelle, des amours d'antan.
Il se meurt pareil, à un goéland
De papier, ficelle, un jouet d'enfant.
Sur ses murs dressés, des espoirs blessés,
Des larmes de sang, d'oiseaux égarés.
Sans ses bras manquant, des promesses tombées,
Là bas, parsemées, remplaçant les blés.
Le moulin sans elle, est une aberration
Une ruche sans miel, une contre- façon...
Sa fièvre éternelle, lui donne des frissons,
Et brûle en ses meules, bercé d'illusions...
Sur sa terre aride rien ne germera... (plus)
A part des orties où dorment les rats.
Nul épi de blé, si beau si doré,
en lui n'explosera, comme par le passé.
Triste poème des amours à jamais perdues … triste symphonie en sol meunière …
RépondreSupprimermais j'aime beaucoup
La vie est parfois belle, parfois triste et parfois...belle et triste en même temps, à l'image de ce poème.
SupprimerLe Mistral ce veau comme disait Frédérique Dard a emporté les ailes de ce joli moulin, avec la belle meunière sa jupaille et ses cotillons. ];-D
RépondreSupprimerLe Mistral à bon dos...Je l'imagine accrochée à une aile, retenant ses jupons se soulevant au vent...
RépondreSupprimerhyper douloureux en effet :(
RépondreSupprimermais ça fait du bien aussi d'entendre les complaintes tristes...
...ça fait du bien aussi de les écrire...
Supprimer"Une ruche sans miel,..." amer abandon... Bravo !
RépondreSupprimerMerci Tiniak !
SupprimerAmbiance paysage après la bataille.
RépondreSupprimerC'est très évocateur.
Triste et mélancolique, mais bien beau..
RépondreSupprimertriste et beau
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