Un pur hasard.
Elle jouait de la gratte assise en tailleur sur le Pont des Arts, elle chantait da di dou da, avec sa toute petite voix, un peu comme Jane, sans l'accent toutefois.
J'ai immédiatement pensé à la chanson de l'ami Georges : "si par hasard sur l'Pont des Arts"...
Le hasard fait parfois bien les choses, elle a levé ses yeux vers moi et m'a souri.
Nous sommes allés place Saint André des Arts, devant un grand café nous avons parlé, elle au Printemps, moi en Automne déjà.
Je lui ai raconté le Paris d'avant, elle m'a raconté son enfance encore si proche, une mèche brune lui barrait le visage, je l'ai écartée, elle m'a tendu les lèvres, un baiser qui promettait l'éternité.
J'ai tout oublié, mes cheveux blancs, mes longues années, je n'ai vu qu'elle, elle était si belle.
Au matin elle est partie sa guitare dans le dos, en fredonnant DA DI DOU DA...
Depuis je longe les quais, de la cité au quai Conti, on ne sait jamais, si par un pur hasard...
Elle jouait de la gratte assise en tailleur sur le Pont des Arts, elle chantait da di dou da, avec sa toute petite voix, un peu comme Jane, sans l'accent toutefois.
J'ai immédiatement pensé à la chanson de l'ami Georges : "si par hasard sur l'Pont des Arts"...
Le hasard fait parfois bien les choses, elle a levé ses yeux vers moi et m'a souri.
Nous sommes allés place Saint André des Arts, devant un grand café nous avons parlé, elle au Printemps, moi en Automne déjà.
Je lui ai raconté le Paris d'avant, elle m'a raconté son enfance encore si proche, une mèche brune lui barrait le visage, je l'ai écartée, elle m'a tendu les lèvres, un baiser qui promettait l'éternité.
J'ai tout oublié, mes cheveux blancs, mes longues années, je n'ai vu qu'elle, elle était si belle.
Au matin elle est partie sa guitare dans le dos, en fredonnant DA DI DOU DA...
Depuis je longe les quais, de la cité au quai Conti, on ne sait jamais, si par un pur hasard...
De Gainsbourg à Reggiani en passant par Brassens, n'en voilà du beau monde ! Ne manque plus que Verlaine avec son "Et je m'en vais au vent mauvais".
RépondreSupprimerBonnes rencontres de hasard !
à Paris on croise, Brassens, Apollinaire, Gainsbourg, Reggiani et même... Sarkosy aussi !];-D
RépondreSupprimerça aurait pu être le pont Mirabeau... Paris n'en manque pas pour le grand plaisir des amoureux et des poètes
RépondreSupprimerVégas : Pour aller à Suresnes ou bien à Charenton
SupprimerTout le long des la Seine on passe sous les ponts...
Il aura fallu qu'un Marseillais : Vincent Scotto, écrive les plus belles chansons louant Paris !
C'est un beau roman, c'est une belle histoire...
RépondreSupprimerMarité : tu as vu pour une fois je n'ai assassiné personne ! ];-D
RépondreSupprimerOuais, mais comme tu es aussi bon...on s'incline ! ;-)
SupprimerVoici un hasard que j'envie, et s'il n'est pas pur, ce n'est pas grave... (les points de suspension, c'est les trois coups du hasard)
RépondreSupprimerUne version courte d'Andiamo; pourtant, tout est dit. Mon texte ressemble au tien mais il est en version longue... :)
RépondreSupprimerBricabrac : As tu déjà fait de ces rencontres ? Moi oui, cette histoire à quelques détails près, est vraie ];-D
RépondreSupprimerPascal : ton récit sent le vécu, je me trompe ?
RépondreSupprimerLe mien à quelques détails près est authentique, mais vingt ans c'est beaucoup... Beaucoup trop ! ];-(
je pense aussi à te lire à Brassens avec son poème "Les passantes"
RépondreSupprimerTisseuse : Incroyable, ce poème de José Pol, mis en musique par l'ami Georges je l'avais illustré sur Blogbo il y a un moment. C'est Tant-Bourrin qui avait assuré la partie technique.
SupprimerLa grosse voix c'est la mienne ! ];-D
http://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2010/10/03/1361-slam
Tisseuse : où avais je la tête ? C'est Antoine Pol bien sûr !!!!
RépondreSupprimerAlzheimer a frappé !
Brassens c'est mon idole et poète ...
RépondreSupprimeret j'aime bien aussi Jane et Gainsbourg ...
et l'amour par hasard, c'est tellement bien :)
Arpenteur : Brassens, bien sûr, Brel, Ferrat, Trenet et surtout pour moi : Ferré ];-D
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