Le crapaud et le paradoxe
Décidant de quitter la mare et son troupeau
au fond d'un arrosoir qu'il avait repéré
un crapaud retraité fumeur invétéré
comptait dilapider sa retraite-chapeau
Le voici crapotant cibiches et mégots
dans un épais brouillard il s'adonne à son vice
sous lui le cendrier est en libre-service
le zinc est son tripot, vicié, son Chicago
Un zélé jardinier croyant à l'incendie
crie au feu et s'emploie à noyer l'arrosoir
comble du paradoxe, adieu l'assommoir (*)
Le piteux amphibien patauge en décoction
en appelle au troupeau, à sa congrégation
mais le sonnet fini... ce qui est dit est dit
(*) Assommoir: Débit de boissons alcoolisées
Où lire Vegas sur sarthe
Zola et son assommoir!
RépondreSupprimerUn récit qui aurait pu faire une jolie fable.
Yes!
Supprimerassommoir, arrosoir la structure est un peu la même !
RépondreSupprimerLe paradoxe ultime est que, peut-être, le jardinier fume... comme un pompier ? ;-)
Un fumeur de compost, bien sûr !
SupprimerCe qui est dit est dit, cochon qui s'en émeut
RépondreSupprimerEt ainsi le crapaud ne vit pas la friponne
crapette lui chantant telle Jinne Mansonne
Faisons l'anoure avant de nous dire adieu
Merci pour ce quatrain plein d'anoure !
SupprimerJe dirai même plus : "faisons l'anoure, pas la guerre, nouille !"
Supprimer(Ce n'est pas toi la nouille, c'est Jean ! C'est juste qu'en ch'ti, "grenouille "se dit "guernouille")
Ce fut un plaisir !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il pleut il nouille
Supprimerc'est la fête à la guernouille... ;-)
Je note "guernouille" dans mes tablettes !
RépondreSupprimerUn pauvre crapaud
RépondreSupprimerDans un arrosoir
En guise de fumoir
Y laissa la peau.
De profondis