Une chanson de Claude Nougaro :
L'île de Ré
(poème de l'Arpenteur)
(poème de l'Arpenteur)
Une nuit d'été
Ma belle effrontée
Comme éternité
Ma belle effrontée
Comme éternité
Douceur
Ton corps me transporte
Plus rien ne m'importe
Ouvre-moi ta porte
Encore
Au champ des étoiles
Claque la grand-voile
D'un navire à voile
Désir
Aux creux de la chambre
Ta peau couleur d'ambre
Tes reins qui se cambrent
En tendres soupirs
Ton corps me transporte
Plus rien ne m'importe
Ouvre-moi ta porte
Encore
Au champ des étoiles
Claque la grand-voile
D'un navire à voile
Désir
Aux creux de la chambre
Ta peau couleur d'ambre
Tes reins qui se cambrent
En tendres soupirs
Une nuit d'été
Ma belle effrontée
Seule vérité
Toujours
Nos doigts qui s'emmêlent
Complices et rebelles
Peignent une aquarelle
D'argent
Tes lèvres brûlantes
Ta main caressante
Me guident vers l'antre
Secrète
Des mots s'entrechoquent
Syllabes baroques
Parfois équivoques
Rudiments d'amour
Nos cœurs caracolent
Ballet de lucioles
Qui bientôt s'envolent
Plaisir
Le ciel se déchire
D'un azur saphir
Où vont s'assouvir
Nos corps
Ma belle amazone
Dans l'œil du cyclone
Le rythme asynchrone
S'apaise
Comme un fleuve roule
Des eaux qui s'enroulent
Puis lentement coulent
Vers l'océan clair
Là-bas les fontaines
Murmurent lointaines,
Le chant des sirènes
Dort
La nuit qui s'achève
Prolonge les rêves
Et leur long cortège
D'or
Un rayon de lune
Lumière opportune
Caresse les dunes
Galbées
De tes hanches fières
Où dort le mystère
Que je saurai taire
De nos amours vraies.
Ma belle effrontée
Seule vérité
Toujours
Nos doigts qui s'emmêlent
Complices et rebelles
Peignent une aquarelle
D'argent
Tes lèvres brûlantes
Ta main caressante
Me guident vers l'antre
Secrète
Des mots s'entrechoquent
Syllabes baroques
Parfois équivoques
Rudiments d'amour
Nos cœurs caracolent
Ballet de lucioles
Qui bientôt s'envolent
Plaisir
Le ciel se déchire
D'un azur saphir
Où vont s'assouvir
Nos corps
Ma belle amazone
Dans l'œil du cyclone
Le rythme asynchrone
S'apaise
Comme un fleuve roule
Des eaux qui s'enroulent
Puis lentement coulent
Vers l'océan clair
Là-bas les fontaines
Murmurent lointaines,
Le chant des sirènes
Dort
La nuit qui s'achève
Prolonge les rêves
Et leur long cortège
D'or
Un rayon de lune
Lumière opportune
Caresse les dunes
Galbées
De tes hanches fières
Où dort le mystère
Que je saurai taire
De nos amours vraies.
Hé bé ... J'aime ];-D
RépondreSupprimerj'ai toujours aimé Nougaro (humour et amour) et cette chanson de l'île de Ré j'ai eu envie de publier ce poème ... merci Andiamo (à la mer) !!
RépondreSupprimerEt ben! Sacré été, l'Arpi. Pourvu que ça dure... plus de trois mois :)
RépondreSupprimermerci Vegas ... l'été dure toujours dans le cœur :o)
SupprimerTes mots et ceux de Nougaro se mêlent si harmonieusement...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
j'ai toujours aimé Nougaro, à la fois poétique et parfois drôle :o)
Supprimerun magnifique texte d'une sensualité émouvante !
RépondreSupprimermais quand je te lis je ne peux m'empêcher d'entendre la voix de mon père, ton oncle, en train d'imiter la voix de Claude Nougaro en chantant cette chanson alors que nous faisions une excursion estivale dans l'île de Ré, puis passant à celle d'Aznavour (qu'il aimait moins) pour fredonner "Trousse chemise" dans le célèbre bois
je revois ce dernier repas dans l'île de Ré avec mes parents avec une de mes nièces alors animatrice de colonie dans l'île un été...
je revois un amoureux lointain, navigateur...
et la mélancolie est là, en repensant à tous ces moments-là
nos pères étaient musiciens et imitateurs (Trenet, Montant ... et d'autres) et l'île de Ré est tellement belle ... j'aime bien aussi "trousse chemise" :o)
SupprimerMême si on n'entend pas celui de ta voix qui la chante, ce timbre est très sensuel !
RépondreSupprimerBel exercice, très beau résultat mais...
...quand j'y suis allé, à l'île de Ré au mois de mai, j'étais sur les traces de Nougaro et de l'Arpenteur sans le savoir ? On ne me dit jamais rien, à moi ! ;-)