Paramnésie
De là me vient mon goût des orages
Des éclairs et des coups de foudre
Je suis né quelque part à Sol
À moins que ce ne fût à Pluie ou Vent
Un jour de pluviôse ou ventôse
J’en gardai une inclination
Aux jeux du temps et des saisons
Je suis né quelque part à Disiaque
J’y acquis l’amour des oiseaux
Disparus l’oiseau vert et le tec-tec
La zirondel des Mascareignes
Leurs tombes sont sous les fougères
Des arbres de la forêt primaire
Bois carotte bois perroquet
Bois de cœur bleu ti bois de senteur
Je suis né quelque part à Noïa
Maintenant je m’en souviens
C’était quelque part à Guay
Sur les rivages du Paraná
Avant mon exil à Paris
Enfin tu as trouvé le Graal ... Paris le plus beau village du mononononde !];-D
RépondreSupprimerPardi !
Supprimerintéressants jeux de mots qui te permettent de camper des atmosphères bien marquées dans chacune de tes strophes où tu nous livres ta meilleure part :)
RépondreSupprimerJ'ai volontiers participé, puisque j'étais dans les parages (qui ne protègent pas, malheureusement, contre le vieillissement, de même que les parapets ne prémunissent pas contre... mais je m'égare)
SupprimerL'essentiel est de ne pas être né bancal à Hambourg ! ;-)
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé cette déclinaison poétique, surtout le couplet des oiseaux.
24 heures pile ! J'aurai mis 24 heures pour comprendre ton commentaire !
SupprimerMais quel plaisir, ensuite
Viens, on part à Lèle
RépondreSupprimerPour arrondir les angles
et prendre la tangente
Viens on part à Chute
pour voler dans les airs
et embrasser les mouettes
Viens on part à Fine
allumer des chandelles
comme des petits soleils
Viens on part à Bol
pour boire du chocolat
en riant aux éclats
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as l'art de me faire, en commentaire, des présents parallélépipédiques (paradisiaques eut mieux convenu, mais pas de chance, c'était déjà pris)
Supprimersi je peux ouvrir une part en thèse : vous êtes sur la même pente ! à part :)
SupprimerHé hé ! bien vu !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La particularité de la parturiente auteure de tes jours est d'avoir joué sa partition partout. On ne sait pas si tu existes.
RépondreSupprimerSi tu savais comme ton doute est fondé !
Supprimer