V'là monsieur Ying, le chinois proprio du bar tabac au numéro treize de la rue d' Hauteville qui saute en l'air et fout un grand coup de karaté dans la loco à la con. Ouf ! Le trome stoppe net. Tous les gens dans la station crient « Hourra ! » et retournent à leurs smartphones.
Du coup les pompiers et le SAMU viennent voir si par hasard ça va avec monsieur Ying mais c'est râpé et direction l'institut médico-légal du quai de la Râpée.
Bon, ben je me baisse vers Bouba et je lui tends la main pour qu'y r'monte sur le quai, nom de dieu il est lourd. Oh ! pis cette chanson de vieux dans la sono de la station me casse les « hum hum ... » . Maxime le Forestier, y pouvait pas y rester dans sa forêt le vieux barbu qui pue ?
Né quelque part on l'est tous et moi c'est Ripas, j'ai maman Rose et mémé gaga et maintenant j'ai Bouba qu'est comme mon frère, j'aime bien cette vie là.
Tiens, sur le quai d'en face y a Waêl mon pote qu'est plus vieux, il est Libano-Palestinien Bouddhiste de Montreuil et il va surement vers la gare du nord et le TGV vers Anvers pour livrer discrètement quelques diamants à des clients feuges. Dans le temps (y a un mois, parce que je suis jeune tout de même ) j' ai encore fait le guet pour lui lorsqu'il rentrait par derrière, dans la cour de la bijouterie. Quand y r'venait y l'avait l'air inquiet et y m'demandait :
- Tout va bien Moulefrite ?
- Zyva Waël, y a juste un chinois qui vient de passer mais c'est un pote, monsieur Ying.
- T'es sûr ?
- Ouais, y a deux jours, y m'a invité à manger des nems dans son apart pa'ce que j'avais ramené sa p'tite fille de notre école, une autre nana avait fait v'nir ses frères à cause d'une histoire de partie de billes qu'elle avait perdue. J'ai réglé l'affaire grâce à Momo, un grand balaise de onze ans qui me devait un service et qu'a distribué quelques baffes.
- Je ne sais pas comment tu fais, moi les chinois je les confonds tous !
Du coup les pompiers et le SAMU viennent voir si par hasard ça va avec monsieur Ying mais c'est râpé et direction l'institut médico-légal du quai de la Râpée.
Bon, ben je me baisse vers Bouba et je lui tends la main pour qu'y r'monte sur le quai, nom de dieu il est lourd. Oh ! pis cette chanson de vieux dans la sono de la station me casse les « hum hum ... » . Maxime le Forestier, y pouvait pas y rester dans sa forêt le vieux barbu qui pue ?
Né quelque part on l'est tous et moi c'est Ripas, j'ai maman Rose et mémé gaga et maintenant j'ai Bouba qu'est comme mon frère, j'aime bien cette vie là.
Tiens, sur le quai d'en face y a Waêl mon pote qu'est plus vieux, il est Libano-Palestinien Bouddhiste de Montreuil et il va surement vers la gare du nord et le TGV vers Anvers pour livrer discrètement quelques diamants à des clients feuges. Dans le temps (y a un mois, parce que je suis jeune tout de même ) j' ai encore fait le guet pour lui lorsqu'il rentrait par derrière, dans la cour de la bijouterie. Quand y r'venait y l'avait l'air inquiet et y m'demandait :
- Tout va bien Moulefrite ?
- Zyva Waël, y a juste un chinois qui vient de passer mais c'est un pote, monsieur Ying.
- T'es sûr ?
- Ouais, y a deux jours, y m'a invité à manger des nems dans son apart pa'ce que j'avais ramené sa p'tite fille de notre école, une autre nana avait fait v'nir ses frères à cause d'une histoire de partie de billes qu'elle avait perdue. J'ai réglé l'affaire grâce à Momo, un grand balaise de onze ans qui me devait un service et qu'a distribué quelques baffes.
- Je ne sais pas comment tu fais, moi les chinois je les confonds tous !
Après, j'ai eu quartier libre à la pâtisserie Berthillon, c'était convenu avec Waël.
Ça y est, Bouba est de nouveau sur le quai et il rend sa poupée à la p'tite fille qui lui fait un gros bisou, maman Rose qui me tenait par la ceinture pour pas que je tombe a la larme à l’œil droit et s'écrie :
- Il a de la chance le petit Bouba, il est le preux chevalier d'une belle princesse et moi j'ai bien un bel écuyer de fils mais pas d'amoureux de mon âge !
A ce moment le Bob philosophe il repasse à not'e niveau avec son troupeau d'étudiants et file vite fait un p'tit papelard à maman avant de continuer à marcher. Mama fait une tête super contente en lisant, avec Bouba on s'regarde étonné et on s'fait un clin d’œil complice. En fait on s'doute que c'est un 06 de tel ou un mot doux pour un rencard.
Ça y est, Bouba est de nouveau sur le quai et il rend sa poupée à la p'tite fille qui lui fait un gros bisou, maman Rose qui me tenait par la ceinture pour pas que je tombe a la larme à l’œil droit et s'écrie :
- Il a de la chance le petit Bouba, il est le preux chevalier d'une belle princesse et moi j'ai bien un bel écuyer de fils mais pas d'amoureux de mon âge !
A ce moment le Bob philosophe il repasse à not'e niveau avec son troupeau d'étudiants et file vite fait un p'tit papelard à maman avant de continuer à marcher. Mama fait une tête super contente en lisant, avec Bouba on s'regarde étonné et on s'fait un clin d’œil complice. En fait on s'doute que c'est un 06 de tel ou un mot doux pour un rencard.
Plus tard.
Voilà … Avec Bouba et Rose on vient de se becqueter une sacrée plâtrée de glace vanille-fraise des bois-noisettes avec du caramel et une tonne de chantilly, pour Bouba c'est la première fois qu'il mange une vraie glace aussi bonne et il déserre un peu sa ceinture et pète un coup en croyant qu'on a pas remarqué. Tu parles Charles … allez, c'est mon frangin, faut faire avec !;o)))
- L'addition est pour monsieur Waël … comme d'habitude ?
- Nan monsieur Moshé, c'est maman Rose qui paye … mais vous nous f''rez bien un prix d'ami ?
- Bien sûr, une réduction de juif, 10 % de réduction et j'augmente le prix de 20% ! Ah ah ah … mais non je plaisante monsieur Moulefrite … Allez c'est cadeau parce que demain c'est le premier jour de Pessa'h et qu'on est fermé !
Merdre, j'me suis gourré sur toute la ligne ... Berthillon c'est à l'ile Maurice, euh l'ile st Louis qu'est pas le coin des feuges. Bon ben tant pis, on s'est éclaté dans les marais et pi ch'uis qu'un gosse après tout ;o)))
Voilà … Avec Bouba et Rose on vient de se becqueter une sacrée plâtrée de glace vanille-fraise des bois-noisettes avec du caramel et une tonne de chantilly, pour Bouba c'est la première fois qu'il mange une vraie glace aussi bonne et il déserre un peu sa ceinture et pète un coup en croyant qu'on a pas remarqué. Tu parles Charles … allez, c'est mon frangin, faut faire avec !;o)))
- L'addition est pour monsieur Waël … comme d'habitude ?
- Nan monsieur Moshé, c'est maman Rose qui paye … mais vous nous f''rez bien un prix d'ami ?
- Bien sûr, une réduction de juif, 10 % de réduction et j'augmente le prix de 20% ! Ah ah ah … mais non je plaisante monsieur Moulefrite … Allez c'est cadeau parce que demain c'est le premier jour de Pessa'h et qu'on est fermé !
Merdre, j'me suis gourré sur toute la ligne ... Berthillon c'est à l'ile Maurice, euh l'ile st Louis qu'est pas le coin des feuges. Bon ben tant pis, on s'est éclaté dans les marais et pi ch'uis qu'un gosse après tout ;o)))
Et après ? Ne nous dis pas que l'histoire s'arrête là !
RépondreSupprimerElle n'était pas cher ta glace, mais était elle casher ?
RépondreSupprimerCe délire est aussi délicieux que la glace ! Quant à la date de 1954 elle ne pouvait mieux illustrer ton travail d'"agitateur culturel" ! ;-)
RépondreSupprimerAaaah ! voilà la suite de l'histoire.
RépondreSupprimerLe tromé, c'est vraiment un endroit plein de surprises ! ;-)
Mais le meilleur glacier de Paris, c'est Pozetto.
¸¸.•*¨*• ☆