Je suis née quelque part
Dans une boule de billard
Dans un drôle de boudoir
Peut-être même un fumoir
Mais non c’était plutôt
Entre deux quais de gare
Coincée dans les cigares
Oubliée des cageots
Je suis née quelque part
Dans une page d’histoire
Rien à dire rien à voir
Et même rien à boire
C’était tôt ou plus tard
Mais c’était quelque part
Tout près du mini bar
Ou bien dans un hangar
Je suis née quelque part
C’est la seule chose de sûre
Au beau milieu d’un car
Ou au pied d’un grand mur
Qu’y a-t-il d’autre à écrire
Qui se nomme hasard
Qu’il n’y a rien de pire
Que de ne pas savoir
Ne pas savoir où je suis né... La belle affaire, mais ne pas assister à mes funérailles qui seront tout de même le second plus grand évènement de ma pauvre existence... ça fait tartir tout de même ];-D
RépondreSupprimerje comprends bien entendu ton observation :)
Supprimercependant pour ceux qui ont été abandonnés et qui n'ont pas de repère sur leur naissance ni sur leur filiation c'est un manque terrible
J'aime bien le rythme de ton texte... Choisit-on de vivre, qu'importe le lieu puisqu'on est là (naît là )
RépondreSupprimeravec le sourire
quel choix avons-nous dans tout ça ?
Supprimervaste question, dont la réponse est très philosophique, et en tout cas jamais une certitude
Je nage peut-être en pleins fantasmes, mais... cela commence comme un tableau de Hopper, et finit en questions métaphysiques ! Quel parcours, et interrogations sur les origines
RépondreSupprimerfantasmes peut-être, mais le climat "Hopperien" me plait bien :)
Supprimeret les questions métaphysiques ou pataphysiques sont effectivement ma pataugeoire préférée
De son "né quelque part"
RépondreSupprimerIl faut qu'on fasse histoire
Ne serait-ce que pour soi.
Car...
Dans les trous de la passoire...
Il paraît qu'on disparaîtra !
Mais je préfère ne pas y croire,
Laisser pisser,
N'y pas penser
A cette drôle d'histoire-là !
bien dit :)
SupprimerAutobio, ma chère Tisseuse ?
RépondreSupprimerCela en a les accents de vérité, en tous cas...
¸¸.•*¨*• ☆
ah ben non, pas du tout :)
Supprimermes racines sont bien connues depuis le 17è siècle, et je suis plutôt la généalogiste de la famille
mais très inspirée par les milliers d'histoires de vie entendues dans mes métiers de relations d'aide : assistante sociale, puis psychothérapeute
Etre né quelque part prend tout son sens quand on ne sait pas d'où l'on vient et ce doit être un manque terrible.
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