Grand saut
Si vous ne vous étiez pas inscrits, je n’aurais pas cette angoisse depuis plusieurs jours.
Si vous n’y alliez pas, ce cruel dilemme ne me réveillerait pas en pleine nuit : je ne veux pas voir, pas savoir, ne pas être là, et puis : ils veulent le faire, ils sont vraiment courageux et il me faut y être. Tout de même, on ne fait pas cela tous les jours !
S’il y avait une tornade, si brusquement il faisait trop chaud ou trop froid, si l’organisateur annulait, si le pont se fissurait la nuit d’avant, si cela devenait interdit dorénavant…
Si je n’avais pas eu des enfants, je ne m’imposerais pas de telles craintes.
Si je n’avais pas rencontré votre père, je n’aurais peut-être pas de fils.
Si mon père et ma mère n’avaient pas été amoureux, ils n’auraient pas eu de fille…
Si ma grand-mère n’avait pas eu autant de charme, elle n’aurait pas fait craquer mon grand-père.
Si mon autre grand-mère n’était pas tombée amoureuse de « son » homme, nous n’en serions pas là, non plus !
Si mes grands-parents maternels n’étaient pas italiens, je n’aurais peut-être pas autant cette fibre maternelle…
Si mes grands-parents paternels n’étaient pas si peu ordinaires, je n’aurais peut-être pas ce brin de folie, ce respect de la liberté.
Si je n’avais pas aimé, si je n’avais pas donné la vie… je n’aurais peut-être peur de rien !
Au moment du grand saut, vous aurez donc la liberté de sauter ou pas, je ne dirai rien !
De toute façon, quoi que vous fassiez, je serai fière de vous !
Terrorisée de vous voir tomber dans le vide ou rassurée que vous ne le fassiez pas !
Tout cela pourrait être bien différent, mais il en est ainsi…
Mes garçons veulent sauter à l’élastique !
Dans le fond, je suis satisfaite de ma vie… : Je vous aime sans condition !
Si vous n’y alliez pas, ce cruel dilemme ne me réveillerait pas en pleine nuit : je ne veux pas voir, pas savoir, ne pas être là, et puis : ils veulent le faire, ils sont vraiment courageux et il me faut y être. Tout de même, on ne fait pas cela tous les jours !
S’il y avait une tornade, si brusquement il faisait trop chaud ou trop froid, si l’organisateur annulait, si le pont se fissurait la nuit d’avant, si cela devenait interdit dorénavant…
Si je n’avais pas eu des enfants, je ne m’imposerais pas de telles craintes.
Si je n’avais pas rencontré votre père, je n’aurais peut-être pas de fils.
Si mon père et ma mère n’avaient pas été amoureux, ils n’auraient pas eu de fille…
Si ma grand-mère n’avait pas eu autant de charme, elle n’aurait pas fait craquer mon grand-père.
Si mon autre grand-mère n’était pas tombée amoureuse de « son » homme, nous n’en serions pas là, non plus !
Si mes grands-parents maternels n’étaient pas italiens, je n’aurais peut-être pas autant cette fibre maternelle…
Si mes grands-parents paternels n’étaient pas si peu ordinaires, je n’aurais peut-être pas ce brin de folie, ce respect de la liberté.
Si je n’avais pas aimé, si je n’avais pas donné la vie… je n’aurais peut-être peur de rien !
Au moment du grand saut, vous aurez donc la liberté de sauter ou pas, je ne dirai rien !
De toute façon, quoi que vous fassiez, je serai fière de vous !
Terrorisée de vous voir tomber dans le vide ou rassurée que vous ne le fassiez pas !
Tout cela pourrait être bien différent, mais il en est ainsi…
Mes garçons veulent sauter à l’élastique !
Dans le fond, je suis satisfaite de ma vie… : Je vous aime sans condition !
un plaisir de te relire, Kris
RépondreSupprimertes garçons qui vont sauter à l'élastique vont vivre un superbe moment ; ils tenteront du parachutisme, puis du parapente (si ce n'est déjà fait) et pourquoi pas Jetman ou Jetpack ... bon de toute façon tout cela vient aussi de toi, de tes parents, de tes grands-parents ... si ça se trouve, un de tes ancêtres à voler avec Pilâtre de Rozier ou les frères Montgolfier ...
Avec des si on met Paris en bouteille, et toi tu nous sers un joli flacon de tendresse.
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
ils vont faire leur expérience tout comme tu en as fait d'autres, et tu sais que cela fait partie de la condition pour qu'ils soient ce qu'ils sont et que tu sois heureuse qu'ils soient eux-mêmes...tout ceci malgré les craintes bien légitimes d'une maman
RépondreSupprimerQue de "si" dans nos vies... qui ont fait ce que nous sommes...
RépondreSupprimerQu'ils soient petits ou adultes, une maman tremble toujours pour ses enfants.
RépondreSupprimerMais nous devons les laisser poursuivre leur chemin quoi qu'il nous en coûte.
J'aime bien cet enchaînement de "si" qui voyagent dans le temps au sein d'une famille...
RépondreSupprimerTout s'est bien passé !!! ;-)))
RépondreSupprimerMerci à vous tous...
Je n'ai pas eu le temps de parcourir vos textes et vous prie de m'en excuser...
Au plaisir de vous lire...