FERRE-SALON
Le salon dormait dans la pénombre de mon vaste geste
balayant son décor bourgeois, ses bris, ses restes,
de leur dernier octroi.
Ce denier faisant foi d'une gloire éculée,
impropre, désormais
que plus rien n'y tenait, ni lieu, ni dragée haute;
Si lourde fût la faute,
n'avoir su empêcher qu'elle soit mise au jour
aura précipité, tache crue dans la cour,
le déclin de l'endroit.
De la chose, juger ne fut pas mince affaire...
Contexte : temps de guerre,
castes redistribuées, édits, dénonciations,
rafles, déportations... Massacre !
La paix tirait des bouffées âcres
sur des cibiches étrangères;
je me levais de ma civière
ma robe encore déchirée.
Un bandeau noué sur mon regard
je contenais un hurlement : Vae victis !!
et dus rendre à mon jugement - toute ! Justice.
Où rendre justice à ses arts...
Les vaincus n'ont qu'à bien se tenir :)
RépondreSupprimerRude balayage que celui des restes de guerre...
RépondreSupprimerMédiéval en diable ... Montjoie Saint Denis ! Que trépasse si je faiblis !
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Voilà des vers qui tachent : précis, bien dits, imparables. Ils nous laissent un sacré goût dans la bouche !
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