vendredi 8 avril 2016

Mel - Le Salon

Le salon dormait dans la pénombre
Juillet et ses volets fermés
Juillet devenait sombre
Juillet elle n'avait pas imaginé

Elle avait choisi juillet
Pour s'en aller
L'abandonner
Tu parles d'un été

Dans le noir
Elle refusait le désespoir
Son chagrin sur les genoux
Elle misait tout sur le mois d'aout

On pouvait bien sonner
Elle n'y répondrait pas
Il fallait l'oublier
Ils ne comprendraient pas

Elle regrettait déjà
Ces petits temps complices
Qui n'y paraissent pas
Et qui font qu'on existe

Le salon dormait dans la pénombre
Elle allait déjà mieux
Elle la fille de l'ombre
Avait parlé aux cieux

5 commentaires:

  1. Très sympa à lire, comme un bercement.

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  2. Telle qui pleure en juillet
    en août rigolera...
    Très joli poème, tout doux
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Je ne voudrais pas paraître rabat-joie mais on dit aussi "En juillet ou en août, ni femmes ni choux".
    Si le chou est indigeste, j'ai dégusté ce poème sans modération

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  4. Je vous remercie, c'est ma deuxième participation. J'hésite beaucoup à chaque fois.

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  5. Eh bien le résultat en vaut la peine!

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