Mon trésor de vie
Un jour calme et tranquille
Au bout du chemin creux.
Tout au loin la ville
Semble un géant malheureux.
Rien ne bouge.
Ni les rameaux
Souples des bordures,
Ni l’oiseau,
Posé sur la ramure
Ni les rameaux
Souples des bordures,
Ni l’oiseau,
Posé sur la ramure
Frêle des grands roseaux.
Un air parfumé caresse
A peine la houle
Immobile des blés.
La vie murmure la paresse
Et s’écoulent
Les heures chaudes de l’été
Elle danse
Plus qu’elle ne marche
Un air parfumé caresse
A peine la houle
Immobile des blés.
La vie murmure la paresse
Et s’écoulent
Les heures chaudes de l’été
Elle danse
Plus qu’elle ne marche
Devant moi.
Sa robe balance
Et je vois l’arche
Souple de ses hanches
Qui ondule mon émoi.
Nos mains se frôlent
Nos bouches
Se rejoignent.
Je touche
Son épaule
Nue
Sa robe balance
Et je vois l’arche
Souple de ses hanches
Qui ondule mon émoi.
Nos mains se frôlent
Nos bouches
Se rejoignent.
Je touche
Son épaule
Nue
Et l’univers s’éloigne
Et le temps suspendu.
Bientôt la mousse
Et le temps suspendu.
Bientôt la mousse
Accueille
Nos baisers.
Ses mains et ses lèvres
Me poussent
A d’autres fièvres
Assoiffées.
Inclinant à son désir
Mes doigts fébriles
Cueillent
Sa rosée,
Sur le bourgeon fragile
De son plaisir
Délivré.
L’amour
Et puis l’amour
Encore.
A contre jour
Les formes de son corps
Souples et rondes
Et leur lent mouvement
Nos baisers.
Ses mains et ses lèvres
Me poussent
A d’autres fièvres
Assoiffées.
Inclinant à son désir
Mes doigts fébriles
Cueillent
Sa rosée,
Sur le bourgeon fragile
De son plaisir
Délivré.
L’amour
Et puis l’amour
Encore.
A contre jour
Les formes de son corps
Souples et rondes
Et leur lent mouvement
Comme une onde.
Plus rien ne compte
Que d’être
Et son ventre
Où je pénètre.
Elle murmure
A fleur de mot
L’inavouable
Et le sublime
L’incohérente errance
Et la déraison
Des amours charnelles
Intemporelles.
Elle murmure
La plainte
La complainte
Eternelles.
Soupirs profonds
Rythme des cœurs
A l’unisson
Du même désir
Du même plaisir
Venu
En vagues
Incoercibles.
Enfin la mort
De nos deux corps
Apaisés.
S’allument les étoiles.
A l’horizon
Sombre le soleil
Derrière les moissons.
Un merle voyeur
Lance moqueur
Son trille vers le ciel.
Elle,
Elle met de l’ordre à ses dentelles.
Jamais vu plus belle
Qu’elle.
Retour
Silences
Regards tendres
Sourires complices
La nuit
S’avance.
Plus rien ne compte
Que d’être
Et son ventre
Où je pénètre.
Elle murmure
A fleur de mot
L’inavouable
Et le sublime
L’incohérente errance
Et la déraison
Des amours charnelles
Intemporelles.
Elle murmure
La plainte
La complainte
Eternelles.
Soupirs profonds
Rythme des cœurs
A l’unisson
Du même désir
Du même plaisir
Venu
En vagues
Incoercibles.
Enfin la mort
De nos deux corps
Apaisés.
S’allument les étoiles.
A l’horizon
Sombre le soleil
Derrière les moissons.
Un merle voyeur
Lance moqueur
Son trille vers le ciel.
Elle,
Elle met de l’ordre à ses dentelles.
Jamais vu plus belle
Qu’elle.
Retour
Silences
Regards tendres
Sourires complices
La nuit
S’avance.
J’ai trouvé
Ce bel été
Mon tendre trésor
Mon tendre trésor
De vie
De folie
De sérénité.
Au bout du chemin creux
L’oiseau
Des grands roseaux
De folie
De sérénité.
Au bout du chemin creux
L’oiseau
Des grands roseaux
A regagné son nid
Le jour s’achève
Et commence le rêve
Et commence le rêve
De l’amour infini.
Un très bel hommage à l'amour et à la vie. Ils sont aussi deux trésors à ne pas gaspiller et nous sommes riches d'eux quand nous avons la chance de les posséder.
RépondreSupprimerLa vie, l'envie... il eut été dommage de manquer un de tes poèmes favoris
RépondreSupprimerL'amour infini, le plus beau des trésors. Infiniment d'accord, l'Arpenteur d'Etoiles!
RépondreSupprimerTrésors rêvés si bien mis en mots !
RépondreSupprimerBaudelairien dans l'esprit, verlainien dans la forme, et tout toi dans la chaleur incandescente de tes mots...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆