Je pars. Sans retour. Mon bagage est léger : quelques hardes, quelques regrets, la couleur des souvenirs, la lumière du bonheur, le poids des larmes. Et ta photo.
Tu n’es plus. Derrière moi, j’ai refermé la porte. Vivre a-t-il encore un sens ? Je m’en vais pour fuir la souffrance. Mais on n’échappe pas à la souffrance, je le sais aussi. Des vacanciers me côtoient, le toit de leur voiture croule sous le poids des malles. Ils emportent leur présent, leurs robes, leurs sandales. Comme je me sens légère !
Demain, j’arriverai à la rivière où l’eau coule si claire, si tintante, que je faisais silence en moi pour l’écouter. Tu te souviens ? Je m’arrêterai peut-être à l’auberge. Peut-être…. Demain ?...
Il en est qui croulent sous le poids des mâles et c'est pire...
RépondreSupprimerPardon Lorraine, je n'ai pas pu m'en empêcher
Tu es tout excusé, cher Vegas! D'autant qu'en effet, c'est pire... :)
Supprimertellement mélancolique, tel une vie qui s'écoule après que le compagnon soit parti...
RépondreSupprimerreste encore longtemps, Lorraine, nous écrire des mots justes, même s'ils mettent de l'eau dans les yeux
Quand la mélancolie me rattrape, chère Tisseuse, elle s'épanche à sa façon, dans l'écriture...Mais c'est aussi l'écriture qui l'efface. Et , oui, je viendrai le plus longtemps possible rendre visite aux "Impromptus", je m'y sens si bien! :)
RépondreSupprimerSi triste, comme un air de fin... On a l'impression que tout s'arrête mais avec quand même un soupçon d'espoir !
RépondreSupprimerUne valise de fin de voyage, qui n'a gardé que l'essentiel Mais sait-on jamais quand s'arrête le voyage; il suffit parfois de rebondir. Merci pour ton passage, Suzaku,
RépondreSupprimertriste et poignant, une autre manière de traiter le sujet et j'aime bien.
RépondreSupprimeravec le sourire
Merci, Lilousoleil. Un sourire chaleureux en retour!
RépondreSupprimerdouleur, tristesse prenante, mais il reste, avec les tendres souvenirs un avenir.
RépondreSupprimerQuelques lignes superbes qui m'ont beaucoup touché.
Merci pour ta sympathie amicale, l'Arpenteur d'Etoiles.
SupprimerUne jolie rupture en pente douce...
RépondreSupprimerMélancolique et romantique.
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, romantique, sans doute. Mais peut-on changer?.. :)
SupprimerC'est celui qui reste qui se retrouve en Enfer. Les valises ne sont remplies que par le poids des souvenirs et faire le chemin à l'envers devient un parcours initiatique aux sensations aussi fortes que surannées.
RépondreSupprimerTrès juste ta réponse, Pascal. L'Enfer est pavé de souvenirs. Ensuite, on reprend pied sur la terre ferme. Et la vie continue. :)
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