LES
« PAN SUR LA GUEULE… DE BOIS » BATTENT SON PLEIN ?
Fête
Dieu ! Pardon de Sainte-Anne !
Retour de
noces ! Moisson faite !
Toutes les
occasions sont bonnes
Quand on a
battu la campagne
Pour lever
le coude en Bretagne !
Les mam’
Goudig gardent les mômes
Quand tous
les chemins mènent au rhum,
Au bistrot,
au bar, au fest-noz :
Il faut bien
soigner sa cirrhose !
Chacun sa
foi, son foie, sa fête !
Passé minuit
Denez est rond
D’avoir
abusé du litron
Entre
scottish et laridé,
De chouchen
de bière, de cidre
Et de vin
rouge mélangés !
Passé minuit
Yann est bourré
De fil-en-six
et de remords !
De n’avoir
pas su s’arrêter
Le voilà sur
le bas-côté
A la limite
d’Ivre-mort !
Passé minuit
Yann-Fanch est plein !
Il a le
regard plus livide
Que son
verre qu’il a beaucoup plaint
Et larividé
et remplinn
Tant il a
sifflé de chopines !
Quand la
fête a battu son plein
Que le bruit
peu à peu s’éteint
Les Mam’
Goudig poussent la brouette
Vers le
domicile conjugal
Pour un
retour à la normale.
Pour soigner
la gueule de bois
Un seul
remède en Finistère :
Le rouleau à pâtisserie !
Pan sur la tête du fêtard !
Les Mam’ Goudig battent leur plein !
Le rouleau à pâtisserie !
Pan sur la tête du fêtard !
Les Mam’ Goudig battent leur plein !
Et pour une
fois, crénom de nom,
- Ma
tête dût-elle rouler dans le son -
Pas besoin
de tergiverser
Sur la
nécessité ou non
D’une
possible correction !
tu as contribué à un grand fou rire en ce dimanche matin, car il n'est pas difficile d'imaginer Mam Goudig battre Son "plein", son pochtron de mari :)
RépondreSupprimeret puis, comme on le sait bien dans nos chères contrées : Fest-noz rime avec calvados !
Sur l'air du tra la lala... Comm' tu y r'vas tra lala ! Et d'un coup, on danse avec toi et ris et raz !
RépondreSupprimerY'a pas à dire, les traditions ont du bon :)
RépondreSupprimerBro gozh ma zadoù ];-D
RépondreSupprimerDes pleins sans déliés qui se ramassent à la queue de pelle...
RépondreSupprimerBravo Joe : quelle rigolade !
RépondreSupprimerJe ne sais pas si en Bretagne les fêtes se terminent toutes dans l'ivresse - mais il y a toutes sortes d'ivresse - ici, on dirait bien qu'on roule moins dans les fossés comme dans ma jeunesse. On devient prudent. Et pour cause...La peur du rouleau à pâtisserie ? La peur des bleus ? Va savoir...