PAS QUE RABANE
J'en étais las
d'écosser là
ces quelques poids
sur mon tapi
Lors, je partis
vers mon Tant-Pis
au gré d'une plombe à couler
au chevet d'un ru dépollué
par une récente chavanne
C'est à pas lents
que sur ce banc
pas loin du soir
je vins asseoir
mon sentiment
de mésespoir
pour le fondre dans le secret
non paginé de mon carnet
à l'encre venue de Louisiane
Bon, c'est la dèche !
Nulle flammèche
pour battre en brèche
ce long Tant-Pis
et nul nervi
qui ait occis
de réminiscentes pensées
que j'aimerais bien décharger
là, sur les quais où l'âme empanne
Pardon, rivage ?
Tourner la page
et garder foi ?
Lors, je revins
sur le carmin
vers mon écrin
finie cette plombe à sombrer
vers le soleil à son coucher
du pied chatouillant sa rabane
Où mettre les orteils en éventail à l'approche des frimas... ?
où Lamartine a son lac, Tiniak a sa rivière, et ce banc qui le vit s'asseoir :)
RépondreSupprimerblague à part, la nature et la poésie sont guérisseuses pour apaiser "le sentiment de mésespoir"
ton texte en est le juste reflet
Oh que oui ! Merci ♥
SupprimerDe frimas point, l'été indien succède à la canicule, profitons de la générosité de Phébus. ];-D
RépondreSupprimerUne plombe, est-ce assez pour ressasser en chatouillant sa rabane ?
RépondreSupprimerJe vais souvent sur ce banc et j'y retournerai en songeant à ta Polésie, l'ami Tiniak
On y tient bien à trois, je pense...Tu penses à qui d'autre ? Moi, j'y verrai bien L'Arpi... (il me manque).
SupprimerÔ temps, viens un peu sur la banc !
RépondreSupprimerEt oui, je pense que ce banc est un de ces endroits parfaits à la tombée du jour pour aller méditer ou poser quelques mots ...
RépondreSupprimerQuand le jour s'affaisse (sa fesse ?) XD
SupprimerMerci, Mapie ♥